Juste nos vendredis

Sixième Vendredi

Namjoon n'arrivait pas à se concentrer sur sa lecture. Il était vendredi, il était quinze heures passées et il n'y avait pas d'enfant à l'horizon. Il s'étonna d'ailleurs de ce manque qu'il ressentait face à son absence. Comme si en quelques semaines JungHwa s'était déjà profondément incrusté dans son esprit, au cour de ces vendredis irréguliers. Il fallait le dire, cela faisait deux mois que le rappeur n'avait pas été libre le vendredi et il était pressé de retrouver la joie naturelle de cet enfant. Enfin, à quinze heure quinze la porte s'ouvrit et un petit bambin tout bariolé trottina et trébucha vers le coin où était Namjoon. L'enfant avait pu voir que l'adulte le regardait et l'attendait. Il lui avait tellement manqué qu'il décida de s'accrocher à lui pour un bon moment. Sa mère salua le membre de BTS et s'installa, choisissant plusieurs livres. Au passage, elle en profita pour poser l'un de ses livres philosophiques préférés sur la pile de RM. Ce n'était pas parce qu'il était son préféré, mais c'était pour le rembourser en quelque sorte du livre de la dernière fois. Puisqu'elle l'avait vu intéressé, elle n'avait pu que penser à cette œuvre pour lui. Elle présenta ensuite quelques livres à son fils, toujours agrippé au rappeur, mais il n'y prêta aucun intérêt. Il préférait, au contraire, jouer au koala sur la jambe de l'adulte. Ce dernier l'ayant compris, se mit à marcher en faisant attention à ce petit être.

De tout le temps qu'ils restèrent à la bibliothèque, Namjoon ne put pas lire. L'enfant le refusait et voulait toute son attention. Cela ne le dérangeait pas pour le moins du monde. Ils en avaient même oublié l'endroit où ils étaient. Mais la seule personne qu'ils auraient pu déranger, en plus du bibliothécaire —qui s'occupait de ses propres affaires— était la mère du plus jeune. Elle lisait, certes, mais elle jetait plus de regard à ce duo qu'à son livre. Elle était gênée car l'homme ne pouvait pas lire, mais, aussitôt celui-ci relevait la tête et l'assurait par un mouvement que cela ne le dérangeait pas. Il se remettait ensuite à quatre pattes pour se remettre à courir derrière JungHwa. Ou bien il le fuyait. Mais au bout d'une demie heure à courir un peu partout, l'enfant montrait des petits signes d'épuisement. Le duo retourna donc vers MeeJoo, mais il n'avait pas fini de jouer. Du sac à merveilles que la jeune femme amenait toujours pour occuper son enfant, ce dernier commença à sortir toutes ses peluches et ses jouets pour les apporter près du rappeur. Namjoon en fut embarrassé, mais en voyant que la mère de l'enfant les laissait faire, il se laissa emporter dans le monde de l'enfant.

Lorsque ce fut le moment de se séparer, JungHwa ne le voulait pas. Pour l'apaiser, et avec l'autorisation visuelle de la mère, Namjoon le prit dans ses bras et, tout en le berçant car il sentait sa fatigue, il le porta jusqu'à leur voiture. L'enfant sommeillait déjà à moitié et Namjoon insista pour comprendre le fonctionnement de son rehausseur. MeeJoo le laissa donc l'attacher, attendant qu'il ait finit pour fermer la porte et pouvoir lui parler. Même si elle ne savait pas trop quoi dire, elle voulait tout de même le remercier pour ce qu'il faisait.

— Ce n'est rien, vraiment. JungHwa est un enfant adorable et cela me fait plaisir de jouer avec lui. Aussi, cela vous laisse un peu de temps pour vous. J'ai vu que vous étudiez des recueils de philosophie. Vous faites des études de philosophie ? Merci pour votre recommandation d'ailleurs.

— C'est moi qui vous remercie pour votre livre, la dernière fois. Il m'a aidé à comprendre un peu plus et à mieux construire mon propre avis sur la question. Ensuite, j'étudie la philosophie par plaisir, je travaille au centre de JungHwa, je n'ai donc pas vraiment beaucoup de temps pour moi.

— Vous ne pouvez pas demander à quelqu'un de garder JungHwa pour vous ?

— Je ne veux pas gêner mon entourage. Je leur en ai déjà suffisamment demandé lorsque j'ai commencé mes études en médecine. Et je n'aime pas trop laisser mon fils seul. Je sais, que je suis une mère poule, mais je ne peux pas m'en empêcher.

Namjoon suivit le regard de la femme alors qu'elle regardait l'enfant s'enfoncer plus près de Morphée. Il pouvait voir sur son visage et la mine qu'elle affichait que malgré son sourire, elle avait vécu son lot d'épreuve. Cette conversation confirmait ses doutes sur la mère célibataire et il ne pouvait qu'imaginer tout ce qu'elle avait du traverser pour en arriver là. Elle avait sans doute dû abandonner la philosophie et une carrière sans doute brillante dans cette voie-là, au profit des études de médecine pour un simple emploi dans un centre spécialisé seulement pour rester proche de son enfant. Il ne pouvait qu'admirer son courage et sa volonté.

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Excusez moi pour ce petit retard ! Avec mon nouvel emploi du temps je finis tard et rentre chez moi encore plus tard, donc bon, mon cerveau est un peu patraque. surtout quand un certain professeur raconte des conneries persuadé que les résumés internets sont très bien, très complet et que ça aide à comprendre le Coran, la Bible (et par la Bible la Thorah because ancien Testament) donc c'est très agaçant avec toutes les âneries qu'il débite au mètre cube et qu'il ne laisse pas passer l'occasion de faire une remarque « salace » en bref : oskour, sauvez moi. Bon après j'ai une autre prof, tout est remarquable chez elle y tout (pour l'instant j'ai eu qu'un cours très complet) problème : les remarques de ceux qui sont autour de moi dans l'amphi (je me suis aussi peut-être mise au mauvais endroit peut-être).
Et, oui, j'ai besoin de me plaindre quelque part donc je le fais ici, j'en suis désolée.
Néanmoins, j'espère que vous avez apprécié ce chapitre. Je dois avouer au départ que je voulais que l'intervalle de publication des chapitres soit la même que l'intervalle entre les différents vendredis, jusqu'à ce que je me rappelle, comme ce chapitre là, que cela pouvait avoir plusieurs mois d'intervalle... Donc bon...