The Cousin

Everything's under control

Chapitre 14 : Everything is under control

Lalitha finit sa journée de cours et se fit déposer par Edward et Alice en voiture, elle trouva sa moto garée devant chez son oncle. Alice lui expliqua que Jasper avait fini sa journée tôt et avait ramené la moto afin de lui éviter encore un trajet sous la pluie. Il était par ailleurs l'unique option, car le seul qui avait un permis moto. Lalitha accepta bien volontiers la chose et se sépara de ses amis pour vaquer à ses occupations.

Si Lalitha profitait de sa fin de journée dans le calme de la maison, Jasper profita de sa sortie en moto pour aller chasser en forêt. Prétextant une concetratrion sur la traque de sa proie pour se vider complétement la tête et relacher la pression qui l'avait habitée pendant deux jours.

Car Jasper n'avait pas dormi la veille, il ne dormait jamais de toute façon, mais même s'il en avait eu la capacité, il n'aurait pas pu le faire, pas avec une humaine endormie à quelques mètres de lui. Il était beaucoup trop tendu pour cela. Alors, il s'était allongé sur son lit, les bras derrière la tête, la fenêtre donnant sur la forêt grande ouverte pour un maximum d'aération, essayant tant bien que mal d'ignorer l'odeur du sang chaud dans la maison.

Il s'était vite retrouvé à réfléchir à la situation qui entourait la présence de la française chez lui.

Il était heureux qu'Alice ait trouvé une amie. Il avait bien senti son chagrin depuis la séparation d'Edward et Bella, et notamment depuis que la chanteuse de son frère avait complètement coupé les ponts avec sa famille. Pas qu'il s'en plaignait, le sang de Bella était très entêtant et bien qu'elle soit gentille, il avait ressenti beaucoup d'envie aimantant d'elle, parfois de la jalousie, ce qui avait le don de l'énerver quelque peu. Sans compter son désir physique pour son frère. Heuu... pire qu'Emmett et Rosalie ! Jasper s'était excusé immédiatement en pensées envers Edward qu'il savait percevoir ses pensées, lui aussi n'avait pas le choix que de vivre avec son don.

Tout cela pour en revenir à l'humaine dont s'était entiché Alice et fait plus rare Esme. Il se doutait bien qu'avec cette combinaison, l'humaine allait devenir un élément fixe de leur vie.

Elle avait déjà planté ses griffes dans leur groupe, Edward en faisait les frais notamment au plus grand amusement de ses frères et sœurs.

En repensant à la jeune fille, Jasper avait machinalement recentré ses sens sur les battements du cœur Autant dire, qu'il avait passé une nuit un peu crispée à l'idée de perdre e contrôle avec une proie dans la maison. Il pouvait sentir l'odeur de la jeune fille, un mélange de pivoine, de jasmin et de patchouli, très féminine provenir de la chambre d'Alice mais Jasper ne craignait pas de l'attaquer. Il n'était pas un nouveau-né et bien que le dernier à être devenu un végétarien, il était un soldat, il avait un contrôle total sur son corps. Il se refusait à se perdre dans le sang. Oui c'était dur et au début de sa diète, il s'était laissé aller à la tentation du sang mais lorsqu'on s'était habitué pendant 100 ans à boire du sang humain, il était difficile de reconditionner son corps au sang animal, qui n'avait ni le goût, ni la richesse du sang humain, mais il y était arrivé avec l'aide d'Alice et ensuite de sa nouvelle famille. Donc bien qu'il maîtrisait son corps, la tentation était encore là. Heureusement, se disait-il que l'humaine dormait avec Alice, son odeur était entremêlée à celle de sa sœur, ce qui aidait à ne pas penser à elle en tant que proie.

Et puis, il faisait confiance à sa famille qui veillait au grain. S'il venait à flancher, pour atteindre la française, il lui faudrait traverser la chambre d'Emett et Rose et celle de ses parents. Edward l'écoutait et Alice voyait ce qui pouvait arriver, il savait qu'ils pourraient l'arrêter en cas de. Néanmoins, une petite voix insidieuse dans sa tête, ressemblant beaucoup trop à celle du major lui souffla qu'il serait toujours en mesure de tous les neutraliser s'il le voulait vraiment. Mais il n'y fit pas attention : Le major et lui ne faisait qu'un et bien que son coté plus sauvage ait soif de sang humain, la volonté d'une partie contrebalançait le désir de la seconde.