𝚁𝚎𝚙𝚘𝚜 𝚏𝚘𝚛𝚌𝚎́ 𝚊𝚟𝚎𝚌 𝚕𝚎 𝙱𝚘𝚗𝚝𝚎𝚗

1K 68 54
                                    

Un tissu mouillé, froid vient se poser sur mon front, commençant à me réveiller, j'ouvre avec difficulté les yeux, face à moi Manjiro me regarde d'un air triste.

Manjiro : Tu est là soeur de Keisuke Baji alors ?
Dit t'il doucement.

J'essaie de me relever mais dès que je bouge j'ai un terrible mal de tête qui me prend.

Je serre les dents, je retire le gant de mon front et je fais face à Manjiro.

Moi : J'avais oublié notre première rencontre, sur le terrain de foot une nuit. Dis-je en lui donnant le gant.

Il ouvre doucement sa main, je dépose le gant, à côté de lui il se trouve une belle commode en bois, assise sur un fauteuil de massage, j'examine les lieux, on dirait que je suis dans une source thermale.

Manjiro : Moi aussi, comment te sent tu ?
Dit t'il en me donnant un verre d'eau.

Moi : J'ai mal à la tête mais ça va, d'ailleurs la fusillade dans ton club comment ça c'est fini ?
Dis-je inquiète.

Manjiro : Certains de nos clients sont hauts placés dans la société donc ne t'inquiète pas, puis ton amie avec qui tu était n'a pas était blessée, elle se porte bien, toi tu est dans l'une de nos sources thermales.
Dit t'il neutre.

Moi : Je ne devrais pas être à l'hôpital ?
Dis-je en me touchant la tête.

Manjiro : De base je voulais t'emmener chez nous et te soigner, Ran a préféré te mener ici, pour que tu soit en sécurité et pour que tu puisses te reposer en profitant des bains.
Un médecin est venu tu n'as rien. Dit t'il neutre.

Ran, après ce que j'ai fais, pourquoi est tu bienveillant envers moi ?

Je me lève, être resté allongé à engourdi mon corps, je m'étire légèrement, suite à mon étirement mon dos craque laissant apparaître une petite grimace qui prouve que je souffre.

Manjiro : Tu devrait éviter de bouger, trois jours sont passés et ton corps doit être endormi.
Je vais te laisser te changer, tu as un kimono déposé sur la chaise il est pour toi, le bain des femmes se trouvent sur ta gauche, notre bain est juste derrière, il y a personne actuellement sauf le personnels tu seras tranquille. Dit t'il avant de partir.

J'attrape Manjiro par le poignet et je le stop.

Moi : Je te remercie et je m'excuse pour avoir détourné tes données. Dis-je en m'inclinant.

Manjiro : San c'est ça ? Pourquoi ? Dit t'il perplexe.

Moi : Je ne peut pas désolé, c'est dure pour moi d'en parler, je sais juste que cette pourriture est un client à toi et j'avais besoin de tes informations pour le faire tomber. Dis-je en baissant la tête.

Manjiro : Je fais bien pire que ça donc ne t'inquiète pas. Je te laisse et ne me remercie pas.
E-M-I-C-H-O-U. Dit t'il en me souriant.

Je lâche son poignet, il part de la pièce où nous sommes, il c'est donc souvenu de notre rencontre, ce petit sourire qu'il a et le même que les autres fois où nous sommes restés longtemps seuls tout les deux à discuter.

Je chasse de ma tête tout ses souvenirs qui sont entrain de refaire surface, le kimono sur ma chaise est magnifique, il est de la même couleur que mes cheveux, les broderies sont jaunes, la ceinture est fine et de la même couleur que le kimono mais avec un vert plus clair.

Ce kimono a dû coûter cher, en soulevant le kimono, j'aperçois qu'un maillot est poser également sur la chaise avec une lettre.

Je prends la lettre et je l'ouvre.

« Coquine va, le beau goss au cheveux court avec un tatouage sur le cou m'a dit qu'il te mener aux sources thermales Sakuma, la chance !!!! C'est super huppé et à la mode cet endroit, tu me diras, au faite il est beau comme mec coquine je veut avoir tout les détails essaie de m'appeler ! ❤️ Saméa»

Pas besoin de signer ta lettre, je n'ai que toi comme amie, je suppose que c'est elle qui lui a donné le maillot, je suis contente de ne pas avoir les mêmes mensurations que Saméa, je me serais retrouvé avec un maillot pas très convenable laissant apparaître beaucoup de zones qui devraient être cachées.

Mon maillot est simple et noir, ayant de petit seins voir même inexistant j'opte pour une brassière, je suis confortable dedans et je n'ai pas besoin de réajuster le haut du maillot toutes les trente minutes.

Puis, mon crédo c'est « tant que c'est confortable ça se met » peut importe le style de vêtements.

Je me déshabille et j'enfile mon maillot, au même moment la porte coulisse.

Ran : Je, oh désolé. Dit t'il derrière mon dos.

Mince, c'est gênant, je suis pudique comme femme puis la raison pour laquelle je veut faire tomber San peut se voir sur mon corps.

Ran : C'est quoi toutes ses cicatrices sur ton corps ? Dit t'il choqué.

San Mikami, est le directeur de la clinique spécialisée dans laquelle j'étais plus jeune, il est cet homme a avoir des penchants très douteux pour les jeunes filles ayant un profil psychologique pas très stable, un soir j'avais volé des médicaments dans l'armoire des médecins car j'avais d'atroces maux de tête.

Ayant fait du bruit, San est venu, ce soir là il avait une étincelle dans son regard très sombre et perverse, il m'avait menacé de me renvoyer chez moi et de ne plus soigner mes insomnies et mes différents troubles sauf si je me comportais comme une gentille petite fille.

Chose que j'ai accepté, pactiser avec le diable pour que j'aille mieux et ne pas inquiéter ni ma mère et encore moins mon frère.

C'est adepte de la domination, donc certains soirs, il me dominer et ma mère depuis n'a plus reçu des factures de la clinique et lui a joué son rôle de bon petit samaritain.

Moi : Ce n'est rien.
Dis-je en mettant rapidement mon kimono.

Ran : D'accord, je suis juste venu voir si tu allait bien, tu apprécies mon cadeau, il te plaît ?
Dit t'il en pointant du doigt mon kimono.

Donc c'est lui qui m'a offert ce cadeau qui doit coûter deux fois plus que mon salaire à la clinique vétérinaire.

Moi : Oui mais tu n'aurait pas dû vraiment, pas après ce que j'ai fais. Dis-je honteuse.

Ran : Je m'en veut, j'aurais dut arrêter Sanzu, puis Saméa m'a dit que tu n'avait pas de kimono donc c'était l'occasion de marquer le coup.
Dit t'il en souriant.

Je mets la ceinture autour de mon kimono, je me tourne vers Ran et il rougit subitement.

Ran : Je, tu, enfin euh, tu est très belle dedans.
Dit t'il en se grattant la tête.

Moi : Merci toi aussi d'ailleurs, ce violet te va très bien. Dis-je en rougissant.

Son kimono est également assorti à ses cheveux et à ses yeux, il le porte légèrement entre ouvert, ce qui laisse apparaître, ses tatouages et son torse musclés avec le petit V que tant de femmes adorent.

Maintenant je comprends pourquoi, c'est le petit détail qui rend le monsieur intéressant, ça se voit qu'il s'entretient et je me rends compte qu'il est diablement sexy.

Ran : Je vais dans le bain des hommes, on se retrouve plus tard pour le dîner.
Je suis content qu'il y ai personnes, je ne sais pas partager.
Dit t'il avant de partir.

Étant focalisé sur ses muscles, je n'ai pas trop entendu sa dernière phrase, je ne sais pas trop ce qu'il se passe mais dès qu'il est là j'ai des pensées pas très claires.

Je pense que profiter quelques jours de ce petit coin de paradis me feras le plus grand bien, mais avant j'envoie un message aux garçons pour dire que je vais bien et une fois cela fait je pourrais enfin me prélasser.

Une lumière dans les ténèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant