𝙳𝚘𝚞𝚋𝚕𝚎 𝚓𝚎𝚞

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PDV Emi Baji

Essayer de conduire avec Sanzu qui hurle à la mort, c'est une tâche très compliqué, ses indications sont inaudibles, mais j'essaie de me concentrer du mieux que je peut pour réussir à aller chez ses amis, après quelques détours, nous arrivons enfin à destination, je gare précieusement la moto de mon frère aîné et je descends.

Sanzu : Tu conduit très bien, Emi, je peut te poser une question ? Dit t'il à voix basse.

Moi : Bien sur. Dis-je neutre.

Sanzu : Les séries de braquages, c'est toi qui est derrière tout ça ?
Dit t'il toujours tout doucement.

En ce moment, des établissements réunissant beaucoup de publics subissent des vols, les membres de cette organisation sont inconnus du grand public, les caméras vidéos installées montrent toujours la même choses, de longs manteaux noirs avec un loup blanc à l'arrière de leurs manteaux, cette histoire a causé grands nombres de fermetures de bar, de boites et de restaurants huppés.

Moi : Tu est vexant, ce n'est pas parce que les braquages ont eu lieu dans mon quartier que forcément j'en suis l'auteur. Dis-je vexé.

Sanzu : Je sais de quoi tu est capable, je t'ai promis de ne jamais rien dire depuis ce fameux soir, d'ailleurs j'ai dû mentir aux autres pour toi, alors si tu est toujours dans les emmerdes, prévient moi d'accord.
Dit t'il en me frottant le haut de ma tête.

Moi : Je ne vois pas de quoi tu parles.
Dis-je en sortant mon téléphone du sac.

Sur l'écran de mon téléphone, je vois qu'il a essayé de me joindre à plusieurs reprises, je déverrouille le téléphone et je réponds à ses messages.

SMS « Sourire forcé 😆 » :
Tu est où ? Réunion à 12h !
Ta race, pour un bras droit tu mets ta vie à répondre.
Oh ! Grosse merde !!!!
Ok on commence sans toi bravo !
Stp, tu me ramène du chocolats merci.

Quel ingrat, je remets de l'ordre dans son merdier et c'est ainsi qu'on me félicite.

Échanges sms entre « Sourire forcé 😆 et moi »

Ton chocolat, tu ne l'aura pas,
Ce soir je sors, désolé d'avoir raté la réunion.
Comment vont les membres ?
PS : la prochaine fois bute quelqu'un en étant discret.

Oh, tu t'inquiète pour le Ôkami maintenant.
Bien merci.
Oui madame rho.

Pas le temps pour ça, je suis avec Sanzu bye.

Tu essaie de le recruter trop la classe ! Le chef va être content.

Smiley, je n'ai pas le temps on se parle plus tard.

Je mets fin à cette conversation qui n'en finira jamais, ce soir il va falloir que je fasse un crochet chez les frères jumeaux, aussi non jamais je ne vais jamais m'en sortir.

Sanzu : On monte, les garçons doivent nous attendre. Dit t'il en me devançant.

Pour ne pas me perdre, je m'agrippe à sa veste, un long immeuble se dresse devant nous, Sanzu dépose une clé qui ouvre une porte métallique, nous rentrons à l'intérieur, il appuie sur le bouton de l'ascenseur et nous montons au 5ème étages.

Les portes s'ouvrent sur un large couloir, toujours agrippé à Sanzu, nous passons plusieurs portes identiques, quand soudainement, il s'arrête devant la porte 530, il ressort sa clé puis nous rentrons tout les deux.

Une lumière dans les ténèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant