Et la lune décida

Chapitre 1

Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Chapitre 1

Harry Potter jeta un regard surpris en direction de sa mère qui le regardait avec une certaine appréhension. Doucement, il déposa son petit frère, qui avait à peine cinq ans, sur le sol. Pourquoi affichait elle cet air grave? Que se passait-il donc? Le brun haussa un sourcil, attendant patiemment que sa mère se décide à ouvrir la bouche.

- Ton père t'attend dans la salle du conseil.

Harry pinça les lèvres avant d'hocher la tête. La salle du conseil... Pourquoi son père voulait-il qu'il le rejoigne là-bas? Pour une fois qu'il avait un après-midi de libre... Mais, ce n'est pas comme s'il pouvait poser la question à sa mère, celle-ci ne lui répondrait pas... Peut-être avait-elle un plaisir sadique à le regarder se poser des questions... Un minuscule sourire se forma sur ses lèvres face à cette pensée. Il savait pertinemment que cela n'était pas le cas... Elle ne pouvait pas lui en parler tout simplement parce que son père était celui qui devait lui expliquer les raisons de sa venue. Le brun jeta un regard presque jaloux en direction de son petit frère qui s'était transformé en loup et s'amusait à courir après sa propre queue. Ah la belle vie... Parfois, il regrettait ses moments d'insouciance où sa plus grande crainte était de salir le plancher de sa maison... Ce qui aurait mis sa mère dans une rage folle... Et Lily Evans Potter, malgré le fait qu'elle soit minuscule, était absolument terrifiante lorsqu'elle était en colère. Mettre le désordre dans sa maison était une raison amplement suffisante pour qu'elle étrangle le malotru.

Le brun cligna lentement des yeux en réalisant qu'il était déjà arrivé dans la salle du conseil. Aussitôt, les membres du conseil penchèrent délicatement la tête tout en lui exposant leur nuque. Harry accepta, en hochant la tête, leur respect. Il était le fils du chef de cette meute après tout. Son regard se posa sur son père qui se trouvait déjà assis sur son "trône". Le brun se laissa choir à côté de James Potter et se contenta de le regarder jusqu'à ce que celui-ci se décide à lui parler. Un sourire empli d'amusement se forma sur les lèvres de son père et Harry fut tenté de rouler les yeux. Si sa mère n'était pas le genre de personne à torturer des innocents, son père était un sadique avec un sens de l'humour très douteux. Après quelques minutes, tous les membres du conseil s'assirent derrière la table, semblant attendre patiemment quelque chose. Oh vraiment? Son père n'allait même pas lui expliquer la situation tant et aussi longtemps qu'il ne le demanderait pas? Harry fut presque tenté de laisser son irritation apparaître sur son visage, mais il était assez doué pour se contrôler. Après tout, se mettre à grogner devant tous les membres du conseil étaient sincèrement de mauvais goût. La partie louve de lui était visiblement en désaccord, puisque Harry pouvait entendre un grognement de dépit à l'intérieur de ses membres. Cela lui importait peu. Il avait un parfait contrôle sur lui. Il tourna brusquement la tête vers la porte en sentant plusieurs odeurs qu'il n'avait jamais senti. Il connaissait chaque membre de sa tribu... Il y avait des inconnus de l'autre côté de cette porte...

- Père... Commença-t-il, tout en fronçant les sourcils.

- Trop tard, fiston. S'amusa James.

Harry jeta un regard empli de méfiance vers le bras droit de son père. Sirius Black haussa nonchalamment une épaule, les yeux emplis de suspicion. Harry ne pouvait qu'assumer que la situation ne pouvait pas être si dangereuse que cela... Un groupe de cinq personnes, portant des capuches masquant les traits de leur visage, pénétra dans la pièce. Harry papillonna rapidement des yeux en sentant une odeur... enivrante. C'était quoi cette merde? Le loup à l'intérieur de lui poussa un grognement presque amouraché et Harry aurait bien roulé des yeux s'il n'était pas si occupé à essayer de ne pas bondir sur le groupe d'inconnus. Cette odeur douce mais épicée... Froide, mais chaude... Tout en contraste... Était-il en train de baver? Il se passe discrètement la main sur le menton et faillit pousser un soupir de soulagement. Et son loup qui continuait à gémir comme une âme en peine. Sérieusement? Ne pouvait-il pas se la fermer?