Chapitre 5

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LENDEMAIN EN COURS

PDV OMNISCIENT

Ils ne s'étaient pas adressé la parole de la matinée, le midi, kirishima était sorti avec Denki et Mina manger sur les bancs de la cour, et Bakugo n'avait pas déjeuner. Eijiro s'entraina contre Sero lors des épreuves de l'après-midi, et Katsuki se déchaina sur des mannequins de bois, la tension était glaciale, et aucun des deux jeunes garçons ne semblaient vouloir  céder.

BAKUGO PDV

Je ne me reconnais plus, j'ai constamment mal à la poitrine depuis ce matin, ça me presse la cage thoracique, m'empêche de respirer, j'étouffe...
Jamais de ma vie je n'aurais imaginé me sentir aussi mal, je n'ai même pas su lui dire ce que je voulais vraiment qu'il sache. J'ai été nul, ignoble...
J'en ai plus qu'assez de passer ma vie à me saboter, j'ai laissé passer ma chance. Je ne le mérite pas. Je suis horrible. Ça fait tellement mal.

PDV OMNISCIENT

Après les cours, Bakugo avait demandé à rester au gymnase pour continuer à s'entrainer, il avait plus de haine à déverser qu'il n'avait d'énergie pour le faire. Mais il devait se défouler quelque part. En y allant, il était passé à coté de Kirishima et Mina qui rentraient vers les dortoirs, ils rigolaient entre eux, « Il est déjà passé à autre chose... » se disait Katsuki, Mina lui avait sourit tristement en le croisant et kirishima avait baissé les yeux.

Une fois installés sur les canapés de la salle commune de l'internat, comme à leur habitude après les cours, Eijiro et Mina commencèrent à discuter ; les deux jeunes garçons  avaient quitté la soirée de façon plutôt incongrue et sans donner d'autres nouvelles la veuille, mais vu le comportement que les deux avaient eu l'un envers l'autre toute la journée, Mina n'eu pas de mal à comprendre que tout ne s'était pas exactement déroulé comme elle l'aurait espéré.

- Tu comptes me dirent ce qu'il s'est passé Kiri ?

- *soupire* Je me doutais que cette question arrivait.

- Je pensais que les choses évoluaient bien entre vous jusqu'à hier soir...

- Je le pensais aussi.

- Alors quoi ? Ça se voit que vous êtes fous l'un de l'autre, je sais pas ce qu'il vous faut de plus !

- Ça n'était pas son cas apparemment.

- C'est des conneries ! T'es la seule personne qui compte à ses yeux, il se sacrifierait 100 fois pour toi. Il est surement le seul à ne pas s'en rendre compte.

- Je sais pas Mina... Il a été assez clair hier soir...il ne veut rien avoir à faire avec moi. Je ne peux pas me battre contre sa volonté.

- Tu le connais mieux que quiconque, il a surement eu peur, ou a paniqué ou bien c'était encore trop tôt pour lui. Je t'interdis de lâcher l'affaire.

- [...] Je vais aller me reposer dans ma chambre Mina, on se parle plus tard.

Eijiro avait fait bonne figure toute la journée, il ne voulait pas inquiéter ses amis, et il n'avait pas pour habitude de déprimer ou de se renfermer sur lui- même. Mais ce soir-là, après avoir refermé la porte de sa chambre, il senti toute la douleur accumulée prendre le dessus sur lui, le coup fut brutal.

Bakugo, lui, était vidé de toute son énergie, il avait rarement autant puisé dans ses réserves lors d'un simple entrainement, il s'effondra sur le banc du gymnase.

« Merde. Il me manque. »

SAUT DANS LE TEMPS

Trois jours passèrent dans cette ambiance d'une froideur extrême. Chacun reconstruisait comme il le pouvait son quotidien sans l'autre, sans pour autant que la plaie de se referme. Kirishima, épaulé par ses amis, parvenait à maintenir son naturel, continuait à rire et à sourire, mais Katsuki ne pouvait pas en dire autant, de nature pourtant solitaire, le manque de son ami était devenu presque insupportable, il ne savait plus comment faire sans Eijiro à ses côtés, toujours et en toutes circonstances. C'était une absence que le jeune blond supportait bien mal, même si sa fierté demeurait intacte et l'empêchait de tenter quoi que ce soit.

Les soirs étaient encore plus durs pour Bakugo, il n'arrivait plus a dormir, et le manque de sommeil agissait grandement sur son humeur. Ce soir-là, par remord ou dans un dernier espoir, il ne tenu plus, et alla toquer à la porte du dortoir de  Kirishima.

Il se sentait si mal...peut être qu'en vidant enfin son sac comme il aurait dû le faire bien avant, il se sentirais mieux. Il n'attendait pas que Eijiro lui pardonne, il voulait simplement en finir avec ces entre deux infernal qui ne le menait que vers un mur de remords. Et puis plus encore, il le savait à présent, plus jamais il ne voulait passer un seul jour sans Kirishima à ses côtés, sans pouvoir le toucher, l'enlacer, le garder auprès de lui, île en était maintenant sûr. Ce soir la, au moins, il essaierait.

Kirishima, lui, était en train de faire ses devoirs, il révisait à l'aide des notes que Bakugo lui avait laissé une semaine auparavant, Katsuki et lui s'étaient promis à ce moment-là de passer tous deux leurs examens haut la main. Eijiro n'avait pas oublié.

Quand trois coups résonnèrent à sa porte, Eijiro s'attendait à tout, sauf à découvrir, en ouvrant la porte, Bakugo, la tête baissée et les poings serrés posté devant le seuil de l'entrée de sa chambre. Il y eu un moment de silence, puis le jeune blond leva les yeux vers Kirishima, des yeux suppliants et bordés de larmes. Eijiro ne savait plus quoi penser, ni comment réagir, beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête, il n'y cru pas.

- Kats...euh, Bakugo, tu...tu cherches quelque chose ?

- Laisse-moi entrer abruti...

La voix de Bakugo était tremblante et il chuchotait malgré lui. Kirishima ne sut comment résister devant son ami dans un tel état et le fit entrer. La situation leur semblait à tous les deux familière... la dernière fois, il s'étaient quittés violemment. Bakugo avait la respiration saccadée.

- Ne m'interromps pas Eijiro.

- Mmmh, d'accord ?

- [...] Je suis désolé pour tout. Je ne pensais pas un mot de ce que t'ai dit la
dernière fois. Ces trois derniers jours ont été parmi les plus durs que je n'ai jamais vécus, et je ne veux plus jamais revivre ça... Tu m'as dit que tu m'aimais. Et...je t'aime aussi. Je...je pense que je t'ai toujours aimé, je ne savais juste pas que c'était de l'amour. Tu es bien plus qu'un ami, tu me complète. Et je ne veux plus jamais, jamais être séparé de toi.
Je...comprendrais que tu ne puisses plus me pardonner après ce que je t'ai dit mais je t'assure que...

Kirishima ne laissa pas le temps a Katsuki de finir, son cœur avait comme jailli hors de sa poitrine, et son corps agit de lui-même, il agrippa les épaules du jeune blond et le serra si fortement dans ses bras que Bakugo en eu le souffle coupé. Plus jamais il ne laisserait partir le jeune garçon, il aurait voulu s'enchainer à lui. Sans hésiter, Eijiro saisit le cou de Bakugo d'une main et plongea ses lèvres contre les siennes, c'était un baiser plus passionné, plus tendre, plus violent, plus puissant encore que ceux qu'ils avaient pu partager auparavant, un baiser auquel aucun des deux ne pouvait se dérober. Leurs langues semblaient se mêler jusqu'à ne plus pouvoir se séparer et leur corps se pressaient l'un contre l'autre dans une étreinte impénétrable. Ce moment leur appartenait.
A bout de souffle, Katsuki recula ses lèvres de quelque millimètre, les bras autour du cou de Kirihima et murmura en reprenant son souffle.

- Imbécile... tu ne m'a pas laissé finir

- Désolé Kats. T'as fait ton choix, je te laisserais plus partir maintenant. Je t'aime tellement si tu savais...

- Pfff...Moi aussi abruti.

- Tu restes dormir ? J'ai plein de façon de m'excuser a te montrer, on a toute la nuit...

- *sourit* montres moi.


('̀-'́)
('̀-'́)
( allez fini la déprime on va dire...le prochain chapitre s'annonce épicé UwU )

C'était au printemps (kiribaku)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant