𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟶

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Le 3 janvier,
11h.


Il ne la plus vue depuis. Il a tenté de nombreuses fois de la chercher dans tout l'hôpital, mais aucune trace de celle qu'il aimait. Il ne savait plus quoi faire pour la revoir.
Allait-elle bien ? Avait-elle quitté l'hôpital ? Ça expliquerait son "Au revoir", et son baiser...
L'avait-il laissée partir sans lui dire ce qu'il ressentait au fond de lui ? Cette idée le frustrait. Il désirait lui avouer qu'il l'aimait, la prendre dans ses bras, l'embrasser, la complimenter, jusqu'à qu'il n'en soit plus capable. Il voulait la remercier. Lui dire à quel point elle avait changé sa vision du monde, de la vie. Qu'elle lui a fait découvrir toutes sortes de sentiments, dont l'un si addictif. Il ne voyait plus que par elle, elle et elle.
Mais où est-elle, bon sang !
Se dire qu'il ne la verra plus, lui brisait le cœur. Chaque jour écoulé lui faisait perdre espoir. Mais M.Wilson était le seul à pouvoir l'aider. Il entra dans la chambre de son patient, l'air enjoué. Bien plus que d'habitude.

- Mon garçon, j'ai enfin le résultat de ton examen !

Il stressait légèrement. Son cœur battait la chamade, par crainte de connaître son état final après tant de mois.

- Tes hallucinations ont toutes disparues ! Tu n'en feras plus !

Il fut soulagé et expirait par le nez. Un sentiment de soulagement traversait tout son être. Il aurait aimé plus que tout le lui annoncer.

- Tu peux dire merci à ton traitement.

L'adolescent ria.

- Je devrais plutôt vous remercier vous, de me l'avoir fait rencontrer.

M.Wilson afficha une mine d'incompréhension à l'écoute de ces mots.

- De qui parles-tu ?

- Et bien vous savez, votre patiente ! Il y'a deux mois, précisément.

- Je ne t'ai jamais présenté quelqu'un, mon garçon.

- Vous êtes marrant, Monsieur...

Il ria encore, mais s'arrêta quand il vit le visage sérieux de son psychiatre.
Il ne plaisantait pas...?
Ses pupilles s'écarquillèrent et sa mâchoire tomba. Il cessa de fonctionner l'espace de quelques secondes. Une larme coula le long de sa joue. Il ne voulait pas y croire. C'était impossible pour lui, mais tout coïncidait. Ses venues fréquentes, ses hallucinations s'accentuaient, le traitement qui fonctionnait, ses visites moins nombreuses. La disparition totale de ses hallucinations, et sa disparition soudaine.

- Vous voulez dire... qu'elle n'était qu'une...


𝗂𝗅𝗅𝗎𝗌𝗂𝗈𝗇 ?



𝙵𝙸𝙽

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