Chapitre 1 : entrevue

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Il est actuellement 7h36, je sors tous juste de la douche m'habille avec mon uniforme bleu marine qui me scie à merveille enfile mes chaussures, fait mes lacets comme à mon habitude je les rentre à l'intérieur, me maquille légèrement avec un fin coup de crayon pour paraitre moins fatigué et attache mes longs cheveux blanc, argenté en un chignon strict et serré. Je prends mes clés sort de mon appartement, démarre la voiture et me voilà parti pour la gendarmerie.

 La veille au soir j'avais reçu une nouvelle alerte de mon équipe m'informant qu'un nouveau conflit pour de la drogue avait éclatés pour bilan : 3 morts et 4 blessés. Tout ça pour finalement planer 3 min avoir perdu 200 balles et finalement finir en cure de désintoxe, sympa la vie d'artiste. Je gare ma voiture dans une manœuvre digne d'un film d'action.

 J'entre dans le commissariat salut brièvement Caroline la secrétaire ici on l'appelle tous Caro, elle est discrète et affiche toujours un petit sourire timide. Tout le contraire de moi, on m'a souvent dit que je paraissais trop méfiante, hautaine mais bon une fois dans mon lit ceux-ci change vite d'avis et me supplie pour réitérer leur exploit d'avoir couché avec la belle blonde du coin. 

Après avoir descendu les escaliers jusqu'à la morgue qui se trouve au sous-seul du commissariat, j'entre et encore une fois cette odeur nauséabonde flottait dans l'air, une odeur très forte de désinfectant et de sang. J'ai souvent vu des morts mais l'odeur qui s'en dégage, je ne m'y habituerai pas. Je salue toute mon équipe et me dirige vers Mr Billami le médecin légiste pour qu'il m'informe de la situation. 

Alors que dit l'autopsie ? lui dit-je en me penchant légèrement sur le corps inerte

Comme d'habitude... celui-ci tué par balles, une dans chaque jambe et la dernière en pleine tête. Et celui-ci tué par arme blanche... On a trouvé à l'endroit de la fusillade un mouchoir avec le sceau de la famille Cabani par terre. Expliqua-t-il de façon monotone.

  La famille Cabani ? je croyais qu'il s'était retiré de tous sa il y a 7 ans ? Pourquoi revenir maintenant ? dit-je intrigué par cette situation

C'est justement pour ça qu'on ta appelé il faudrait que tu ailles jusqu'à la villa des Cabani et demande une entrevue pour pouvoir t'informer et leur demandé des explications. C'est une famille des plus réglo mais n'oublie pas qui ils sont... 

Après avoir reçu tous les détails de l'affaire je rentre chez moi pour me changer puisque Mr Billami à bien souligner le faite qu'il ne fallait sous aucun prétexte que je sous entende un quelconque rapport avec la police. Sinon ils ne m'ouvriront même pas la porte je vais donc me faire passer pour Katia Ismaïl une jeune journaliste présentant un journal sur les faits divers. Je mets donc une petite chemise rayée de couleurs, un jean noir en cuir et mes bottines, mets des lunettes et me voilà prête.

 Je roule depuis 30min vers le nord de la Sicile direction la villa Cabani. J'arrive devants cette immense demeure, impossible de la manquée avec son grand portail blanc. Des caméras sont disposées à différents endroits plutôt discret. Le portail s'ouvre alors que je suis à peine sorti de ma voiture. Je marche dans l'allée centrale jusqu'à la porte. Je sonne à la porte et presque immédiatement celle-ci s'ouvre découvrant un vieux Monsieur avec le crâne dégarnis. 

Oui ? C'est pourquoi ?! sa voix grisonnante me faisait penser à celle d'un fumeur en fin de vie.

  Bonjour, je m'appelle... je connaissais mon texte par cœur je me présentais clairement, distinctement et avec confiance. L'homme me jaugée de bas en haut et finis par me laissé entrer. Celui-ci me laissa dans un salon et me dit de patienté. Je décidai de passé outre son ordre et décida de m'aventurer dans la demeure. Une porte attira grandement mon œil. J'avançais sans un bruit et ouvrit la porte. Personne. C'était ma chance je venais d'entrer dans un bureau rempli d'archives, classées et rangées dans les étagères.

Seventy-two hoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant