Chapitre 2 : Ciao Bello

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Déjà 20h et toujours sous le choc de cette invitation soudaine pour un fils de la mafia à peine rencontré dans la journée

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Déjà 20h et toujours sous le choc de cette invitation soudaine pour un fils de la mafia à peine rencontré dans la journée. Je m'habillais tous de même pour aller à ce rendez-vous, d'abord hésitante puis maintenant avec un objectif bien en tête : en apprendre plus sur la famille Cabani et leurs affaires. Je mis ma plus belle robe noire à dentelles qui mettait mes formes en valeurs. J'enfilai des escarpins et ondula légèrement mes cheveux et me maquilla discrètement. Je plaçai tous de même ma beretta 70 dans ma jarretelle, pour pouvoir me protéger. 

22h j'arrivai sur les lieux du rendez-vous une petite boite de nuit pour les personnes les plus friqués de toute la Sicile. Une odeur de cigarette, mélangé à celle de l'alcool et de transpiration. Voilà un mélange quelque peu rebutant. Je me dirigeais vers le bar pour essayer d'apercevoir Marco. Quand soudain deux mains vinrent se poser délicatement sur mes hanches. Je me retournai et le vit avec un sourire disant qu'il aimait se qu'il voyait. Il me mata ouvertement empli de désir dans les yeux. Puis se reconcentra et me regarda enfin dans les yeux. 

-Je ne pensais pas que tu viendrais ma belle. 

-Pourquoi suis-je ici ? 

-Parce que j'ai pensé qu'une flic comme toi aimerai en apprendre plus sur ce qu'il se passe dans cette boite douteuse. N'es ce pas Arthémis ? dit-il d'un ton sérieux.

 Il me fixa d'un regard sombre attendant une réponse. Les mots ne voulaient pas sortir, ma couverture était morte. Il savait qui j'étais. Je paniquai et commença à partir en courant en quête d'une sortie, une échappatoire, n'importe quoi qui pouvait me faire sortir de là. Soudain une main tenant un mouchoir vient se placer sur ma bouche et mon nez. Du Chloroforme. Je perdis lentement connaissance pendant que le mouchoir continuait d'être pressé sur mon visage. Je me débâtai mais rien, mon corps ne répondait plus, jusqu'à perdre complètement connaissance. Je me réveille soudain, attachée à une chaise. Je relève la tête puis vois Marco et ses hommes me regardé. 

-Tien, mademoiselle est réveillé... a-t-il dit en relevant ma tête du bout de ses doigts pour que je le regarde dans les yeux. Il leva la main et fit signe à ses hommes de partir.

  -Détache-moi. Tout de suite. Dis-je d'un ton autoritaire. 

-Mais je n'en ai pas envie ma belle. Cette situation l'amusait profondément et il ne s'en cachait pas. 

-Et pourquoi suis-je ici ? A vrai dire, c'est encore vague... Mais j'ai envie de m'amuser... 

-T'amuser ? Rigoles-tu ironiquement. 

-Exactement. Répond-il en passant une mèche de mes cheveux entre ses doigts. Je recule ma tête, prise de peur.

 -N'aies pas peur de moi Bella, je ne te ferai aucun mal. Il me détache puis je fuis vers la porte la plus proche. Soudain je sens sa main sur mon bras, il me retourne, ferme la porte, puis me plaque contre cette dernière

-Ne me donne pas envie d'être dur avec toi. Dit-il d'une voix rauque. 

-Qui te dit que ce n'est pas ce que je cherche ? répond je avec un regard provocateur.

 -Si tu cherches à jouer avec moi, tu vas le regretter... Nous sommes toujours à quelques centimètres l'un de l'autre, tandis qu'il me regarde intensément. Je ne veux pas baisser les yeux, je ne veux pas le laisser gagner.

 -Ne me provoque pas. Ses lèvres frôlent maintenant les miennent, et la tension entre nous deux est palpable. Il me retourne, afin que je sois dos à lui, ramène mes mains derrière mon dos, puis sors une corde.

  -Je peux savoir ce que tu fais ?

-Tu as l'air provocatrice, insolente et tu es une véritable tentation pour moi. Alors, je ne te laisserais pas tranquille. 

-Tu n'as aucune bonne raison de m'attacher

-Cela fait peut-être parti de mon propre plaisir... murmura-t-il dans le creux de mon oreille. 

Je rougis à ces paroles. Il rigola doucement puis me scruta minutieusement de haut en bas. 

-Laisse-moi partir. Tout de suite. 

-Evite de me donner des ordres ma belle. A moins que tu ne veuilles en subir les conséquences. Dit-il en replaçant les manches de sa chemise noire.

 -Laisse-moi partir, j'ai une vie bordel, je ne suis pas ta chose. 

-Tu pourrais demander gentiment aussi tu sais ?

-Même pas en rêve. Répondis-je d'un ton sec. 

-Je ne m'inquiète pas pour ça, tu me supplieras bientôt pour autre chose. Dit-il en passant son pouce sur mes lèvres. Tu as l'air plus intelligente que les autres, alors tu sais ce que tu vas faire ? tu vas m'obéir au doigt et à l'œil sinon je te tue sur-le-champ Bella.

- Dans tes rêves. Réponds-je en dégageant ma main et lui mettant une gifle, plutôt crever que d'obéir à un drogué. 

-Et en plus tu es tenace, insolente et provocante ? Je sens que je vais drôlement m'amuser finalement. Rigole-t-il doucement. Soudainement il me prit violemment le poignet et m'assassine du regard. En revanche ne refait plus jamais ça, tu risque de ne pas apprécier les conséquences. 

-Tu ne me fais pas peur. Soudain il me pousse sur le lit qui se trouvait dans le coin de la pièce et se retrouve maintenant au-dessus de moi.

 -Ne joue pas avec mes nerfs chéri... ne me fait pas croire que tu ne sais pas qui je suis... 

-Un connard, oui sa je le sais

Il me gifle, mais de manière raisonnable, enfin pour un psychopathe. 

-Le fils d'un des plus grands patrons de la mafia, et si tu ne changes pas d'attitude, je m'occuperais personnellement de toi

-Je te crois t'inquiète, répondit-je ironiquement. 

-Je ne rigole pas Arthémis, dit-il d'un ton sec tout en maintenant fortement mes poignets.

-Lâche-moi, tu te fais des films

Soudain il me relève violemment, me plaque contre le mur, sors un couteau, et le plaque jusqu'à ma gorge. Je sens qu'il est sérieux dès que je sens la lame me frôler. Ne m'oblige pas à utiliser sa Bella. Tu ne réponds pas, pétrifié par ce qu'il pourrait faire

-Maintenant tu te la fermes et me suis. J'acquiesces à contrecœur, mais avant de le suivre il m'interrompt. Mais d'abord, dit-il en me retournant, je vais te mettre sa, au cas où. Continue-t-il en enroulant autour de mes poignets la corde qu'il avait sorti quelques minutes plus tôt. Je ne bouge toujours pas, il se place devant moi, me fixe de haut en bas, puis me prend le menton et releva ma tête délicatement. Ne t'inquiète pas... je prendrais bien soin de toi... murmure-t-il.  







-N'hésitez pas à commenté si vous aimé ou à me donnez des conseils comme je débute tous juste. Merci beaucoup !!!

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