𝒐𝒔 𝒍𝒂𝒓𝒓𝒚 𝒔𝒕𝒚𝒍𝒊𝒏𝒔𝒐𝒏 𝒕𝒐𝒎𝒆 𝟐

just a mistake sorry

#lemon#

Il entendit le bruit sec de la poignée qui s'ouvrait et les cris des fans qui l'attendaient entrèrent rapidement dans la porte ; son agent avait choisi pour lui un hôtel juste à l'extérieur de la ville demandant un maximum de discrétion, mais probablement quelqu'un avait divulgué la nouvelle. Il est sorti de la voiture en remerciant rapidement le chauffeur et, se dirigeant vers l'entrée de l'immeuble, a essayé d'offrir un sourire à chaque personne présente, évitant de tout son être les objectifs des paparazzi : pour chaque pas qui l'éloignait de sa chambre, il sentit une partie de son énergie fondre à ses pieds, abandonnée derrière lui.

Après avoir passé l'entrée vitrée, il identifia immédiatement son styliste traitant avec le concierge, alors il s'approcha d'eux et prit sa propre clé d'accès à la suite et, échangeant les mots du devoir, accompagna Alexandre - le designer - dans sa chambre devant le qui l'a rassuré qu'elle lui apporterait son costume élégant immédiatement après avoir pris un bain relaxant et en fait, après la longue journée, il était libre de monter à l'étage pour se rafraîchir.

Il glissait sa carte dans la serrure électronique lorsqu'une voix de l'autre côté du couloir le fit s'arrêter, sa poitrine resta immobile pendant quelques secondes et il n'entendit plus que les battements de son cœur atteignant avec force ses tempes.

- Ces putains de cartes ne marchent jamais

le ton était croisé, la voix haute et distante, mais il l'aurait reconnue même si cela n'avait été qu'un simple murmure au milieu d'une foule hurlante ; il s'était souvent demandé comment il réagirait s'il le rencontrait à nouveau et voici maintenant sa réponse.

Des éclairs d'images, de souvenirs, de moments heureux, d'autres destructeurs et d'autres simplement doux apparurent devant ses yeux, dans sa poitrine tonnerre de douleur pour tous les jours passés à pleurer renfermé sur lui-même et loin de toute parole ou geste de réconfort de ceux qui se tenaient à côté de lui.

Après tout ce temps, de temps en temps, il se retrouvait encore les larmes aux joues dans les moments qui le soumettaient le plus au stress, il lui avait fallu des mois pour se remettre dans les yeux des autres, des années dans le regard brisé de son cœur.

Il ressentit le fort besoin d'entrer dans la pièce sans être entendu, mais sa tête se tourna sans demander la permission et le vit : il ramassait la carte par terre et, soulevant son torse, il remarqua à son tour la présence d'Harry immobile, un main toujours posée sur le bouton brillant.

Harry continua à le regarder alors que Louis baissait les yeux et tendait le bord de ses lèvres en un léger sourire triste, peut-être nerveux, puis de nouveau quand, gardant son menton près de sa poitrine, il leva les yeux pour vérifier la réaction de Harry.

Aucun signe parce qu'il était confus : revoir cette nuance exacte de bleu lui avait donné une étrange sensation d'agitation, mais son cerveau ne pouvait plus penser correctement ; les pensées essayaient de flotter aux dépens les unes des autres dans une mer agitée couverte de brouillard.

Puis il entendit sa voix inattendue qu'il avait souvent associée à l'adjectif « céleste », cette fois-ci qui lui était adressé.

- Salut, comment vas-tu ? Il balbutia avec incertitude.

Ce dont elle avait besoin vint instantanément, jeté avec force par un ange volant au-dessus de son cœur pour répandre la brume et calmer les flots : la conscience de son manque, du désir qu'elle avait pour lui ne serait-ce qu'une dernière fois fit sombrer toute autre pensée.Il écarta toute pensée rationnelle et marcha d'un pas rapide vers l'homme qui avait été proche de lui pendant des années avant d'être la cause de sa souffrance.