no control

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/!\lemon/!\

Son corps contre le mien. Ses lèvres sur mon cou, mes bras autour du sien. L'odeur de son shampoing à la pomme sous mon nez. Ses avant-bras de part et d'autre de ma tête. Son souffle chaud contre ma peau. La sueur se formant entre nos deux corps unis. Mes cuisses crispées contre ses hanches. Ses coups lents et profonds. La chaleur se diffusant dans le bas de mon ventre.

« -Harry... »

Je me réveillai brusquement, le cœur battant, les mains crispées sur mon oreiller. Je ne mis pas longtemps à comprendre que j'avais une belle érection entre les jambes. Je pris une profonde inspiration, encore tremblant, et m'allongeai sur le dos. Ce n'est rien Louis, juste un rêve érotique, tout vas bien, tu n'es plus un adolescent, tu es capable de gérer tes pulsions. Je fermai les yeux et essayai de me calmer et surtout de ne pas penser à mon petit-ami qui dormait à quelques centimètres de moi.

Sauf que ce n'était pas une excitation passagère : mon sexe était tendu et douloureux, compressé sous mon pantalon de pyjama et mon caleçon. Mes hanches se soulevèrent contre la couette pour soulager la pression. J'avais envie de réveiller Harry. Je me tournai vers le réveil posé sur la table de nuit, qui indiquait 02h23. Non, il allait me tuer si je le réveillais à cette heure-là. Il ronflait légèrement et dans le noir complet, je ne pouvais deviner que la courbe de son dos et le velouté de sa peau.

Je soupirai de frustration et réfléchis un instant. Deux possibilités s'offraient à moi. La première : penser à quelque chose de bien dégueulasse pour me faire débander et me rendormir paisiblement. La deuxième : m'occuper moi-même de mon cas.

Je ne mis pas longtemps à choisir ce que je préférais. Je pensais un instant à aller dans la salle de bain, mais l'idée de devoir être totalement silencieux pour ne pas réveiller mon petit ami m'excitait davantage. Je descendis mon pantalon de pyjama et mon caleçon jusqu'à mes genoux et un halètement se coinça dans ma gorge lorsque mon sexe frappa mon ventre. Mes yeux se fermèrent et je commençai à me caresser, mon esprit imaginant instantanément les doigts d'Harry à la place des miens. Le liquide pré-éjaculatoire coulait de manière obscène sur mon ventre, aussi je le diffusai sur ma longueur avec mon pouce pour faciliter mes mouvements. Cela faisait un long, un très long moment que je ne m'étais pas masturbé seul et c'était tellement bon que je ne pus m'empêcher de gémir faiblement.

Je me rappelai soudainement que je n'étais pas seul, que mon petit ami dormait juste à côté de moi, et que je ne devais absolument pas le réveiller. Je pinçai les lèvres pour éviter tout cri qui me trahirait et me concentrai sur ma tâche. Ma main remonta lentement sur mon sexe et j'augmentai la pression à l'extrémité, comme l'aurait fait Harry. C'était facile de l'imaginer à ma place, parce qu'à ce stade de notre relation, il m'avait probablement plus masturbé que moi dans toute ma vie. Secrètement, j'aurais souhaité le réveiller, lui dire que j'avais désespérément envie de lui, mais l'impression que j'avais de le tromper avec ma propre main suffisait à m'envoyer sur le bord. Je ne savais pas si je voulais effectuer mon crime rapidement ou si je voulais voir jusqu'où je pouvais aller sans réveiller Harry.

J'optai pour la seconde possibilité. Je serrai la base de mon sexe pour m'empêcher de jouir et m'arrachai un grognement de frustration. Avec précaution, je me penchai hors du lit et cherchai à tâtons le tube de lubrifiant qui devait traîner par là. Une fois trouvé, je me rallongeai sur le dos et posai la petite bouteille à côté de moi. Je la décapsulai aussi silencieusement que possible, puis versai une petite dose sur deux de mes doigts, que je réchauffai avec mon pouce. J'écartai un peu plus les jambes et mon genou heurta la cuisse d'Harry. Je me figeai mais les bruits de sa respiration ne cessèrent pas, aussi je glissai ma main entre mes jambes, appuyant la pointe de mon index sur mon intimité. Je soupirai faiblement lorsque j'enfonçai lentement mon doigt en moi, mes muscles se contractant à l'intrusion. Je mordis ma main libre pour ne pas gémir quand je commençai à le faire bouger.

𝒐𝒔 𝒍𝒂𝒓𝒓𝒚 𝒔𝒕𝒚𝒍𝒊𝒏𝒔𝒐𝒏 𝒕𝒐𝒎𝒆 𝟐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant