California Love

Chapitre 1

"Mais oui je t'aime" rigolai-je. Il me prit le menton et m'embrassa. J'étais bien, si bien. Je ne regardais pas son visage mais je le sentais très protecteur, et très amoureux. On était au soleil, dans un grand parc désert en cette belle matinée. Un rayon de soleil vint m'éblouir.
J'ouvris les yeux. Mon réveil indiquait 8h36 et je soleil filtrait à travers les rideaux. Je me rendis compte que j'avais rêvé. Ce rêve était si fort, j'avais ressenti un amour si puissant. A quoi ressemblait le garçon déjà ? Je ne me souvenais pas, je n'avais pas vu son visage. C'était peut être John ? Il était plutôt beau garçon et je dois avouer que j'étais un peu sous le charme de ce camarade de classe. "Non, ce n'était pas John" pensai-je. Dans mon rêve, le garçon avait des mains assez blanches, ce qui n'est pas le cas de John, avec son teint bronzé du Mexique. La, le garçon avait une peau pâle, c'est tout ce que j'avais vu de lui. Sa main était très douce, très délicate également. Je ne voyais pas vraiment qui ça pouvait être à ma connaissance. Mais a quoi bon se poser des questions, nos esprits nous jouent souvent des tours et les rêves ne sont pas toujours faits de réalité ! Je sortis de mon lit et me préparai.
Aujourd'hui, c'était samedi, et j'allais aller au club équestre pour m'occuper de mon cheval Tango.
Cinquante minutes plus tard, je partis en direction du club. J'avais quinze minutes de marche à pied pour y arriver. A mon arrivée, il y avait encore peu de monde. Le propriétaire du club, le palefrenier et quelques propriétaires étaient les seuls déjà la. Mon cheval m'accueillit avec joie et je lui rendis une carotte. Je passai plus d'une heure à ses côtés, puis je l'emmenait se dégourdir un peu les pattes dehors, sous ce beau soleil. Je rentrai le midi pour le déjeuner.
"Tu pues le canasson !!" me cria mon frère Paul. Il m'agace quand il s'y met lui.
"Oh ça va, je vais me doucher calme toi!" M'écriai-je.
Aussitôt dit, aussitôt fait, je partis prendre ma douche. On déjeuna des brocolis et du poulet rôti, puis je débarrassai rapidement la table et filai dans ma chambre faire mes devoirs. J'avais quelques exercices de maths, et un contrôle de biologie à préparer pour lundi. J'étais plutôt bonne élève, en dépit du fait que j'arrivais bien souvent en retard au lycée ! Je m'y attaquai pendant deux heures. Lorsque j'eu fini, je saisis mon portable et composai le numéro de Rose. Je tombai sur la messagerie, je réessayai mais elle ne décrocha pas. Je laissai un message : "salut, apparemment tu n'es pas dispo mais je vais faire un tour au centre commercial, puis j'irai a la bibliothèque après. Si ça te dit et que tu veux, rejoinds moi! Bisous". Je partis prendre le bus direction le centre commercial.
Environ une heure plus tard, je n'avais pas trouvé grand chose, et je commençais à en avoir marre de marcher. Je décidai d'aller a la bibliothèque un peu plus tôt que prévu. Celle ci n'était pas bondée, fort heureusement, je pourrais donc lire tranquillement sans être dérangée. Je me dirigeai vers le fond de l'immense salle, afin de choisir un livre. J'adorais cet endroit. Il était vieux, les grandes étagères a livres étaient anciennes, en bois mais vraiment magnifiques, dignes des plus grandes bibliothèques de l'époque. Le choix en ouvrages était également très impressionnant. Alors que j'hésitais entre deux livres, je ressentis la sensation d'être observée, surveillée. Je tournai la tête et aperçu au bout de l'allée ou je me trouvais un garçon qui me fixait. Il détourna alors la tête puis parti. Je levai les sourcils "que me veut-il ?" Pensai-je. Il devait avoir mon âge, peut être un peu plus âgé. Il était assez grand, il portait un jean et une chemise bleu clair. Il avait des cheveux très bruns. Ses yeux étaient très noirs, son regard très profond, même perçant. Il n'avait l'air très sympathique. On aurait dit qu'il me reprochait d'être dans cette bibliothèque. Je ne cherchai même pas a comprendre le comment du pourquoi et pensai à autre chose. Je me plongeai alors dans ma lecture qui se promettait d'être passionnante.