CHAPITRE 23: Cauchemars Papillon.

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Hey mes bombes, ça-va? 🌹

Ça va beaucoup mieux les filles merci beaucoup pour vos messages 😭❤️ !

Ce chapitre là, j'y ai pensé toute la journée ! Jusqu'à j'arrivais pas à dormir ptdr parce que je voulais trop l'écrire ! Donc je vous attends comme ça, 🧍🏾‍♀️🎖 !


Je vous laisse avec la suite ! ❤️

Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓







🂡








CÔME.





Mam- !

J'ai écarquillé les yeux en m'éjectant d'un sommeil profond.

La force avec laquelle mon cœur cogne contre ma cage thoracique me terrifie immédiatement !

J'inspire de grosses bouffées d'air la bouche entrouverte. Le silence de ma panique m'emprisonne et m'entoure. La solitude m'accompagne je réalise que je suis assis. Je sens que les griffes de la nuit placide enserrent malicieusement ma gorge. Tout-de-suite, le squelette de la Maserati autour de moi m'étouffe.

Sors.

Sors ! Sors !


Sors !


Ma paume tire contre la poignée du véhicule, l'hiver entre immédiatement. Un pied au sol après l'autre, je laisse la portière ouverte en m'éloignant de la cage de fer je titube alcoolisé par la terreur. La tête tourne, j'ai du mal à me repérer. Mon estomac se retourne dans mon ventre, je crains approchant rapidement de ma peau une mort fatale !

J'ai du mal à respirer. Beaucoup de mal à respirer !

Aller respire !

Respire putain !



J'ai tellement chaud, bouffé de chaleur qui m'embrasse de l'intérieur. Je cligne difficilement des yeux, mes paupières pèsent une tonne. Mes paumes se débattent, j'enlève ma veste, elle tombe par terre. La bouche toujours entrouverte j'essaye d'aspirer un maximum d'oxygène. Mais ce col roulé n'arrange pas la sensation que la corde de la mort est longue et elle enroule sa menace autour de mon cou. Elle serre.

Fort.

Ça me serre la gorge !

Compresse mes jugulaires et m'empêche de reprendre un petit souffle pour vivre.

J'halète comme un animal mais que peu d'air n'entre dans mes poumons. Je tire le tissu au niveau de ma nuque, avec un empressement de panique pour dégager ce cachemire noir qui caresse la peau de mon visage comme une méchante poésie. Je jette le pull au sol et mes paumes frissonnent au contact de la barrière en métal qui sépare l'autoroute de la ville.

J'ai le dos courbé.

Mon coeur agresse ma personne, je me sens dans une transe totale, mes poumons gonflent rapidement choqués.

Je revis dix-neuf ans en arrière.

Les images me hantent. Et depuis une semaine, c'est comme si je plongeais en plein dans les flammes. Je ne comprends pas ce qui se passe. Je me fais presque la réflexion que quelqu'un est en train de m'empoisonner, ou bien que quelqu'un est entré dans ma tête ! Quelqu'un pénètre les profondeurs des secrets de ma tête ! Et ça amplifie ces horreurs que je vois la nuit tombée.

MARIPOSA | T.1 / T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant