CHAPITRE 12: Devant Dieu.

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Hello mes cartes d'identités favorites MDR, ça-va ? 🌹



Déjà... merci pour tous vos souhaits d'anniversaire 🥹... 1000 fois franchement j'ai à peine pu répondre 😫 mais je suis reconnaissante encore une fois de cette belle communauté !





Je vous laisse avec la suite de l'histoire on discute à la fin ! ❤️


Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓








𓆃




CÔME.











— Tu lui as menti à propos d'Irène.

— Je lui ai raconter ce dont elle avait besoin d'entendre pour devenir la légende qu'elle est aujourd'hui, Côme.

Ma mâchoire se contracta. Je haïssais aussi mon nom sortant de sa bouche. Quatre ans de haine incendièrent mon ventre en une seule fraction de seconde. Tout ce temps loin de cette enflure m'avait presque fait oublier à quel point je le maudissais.

Ça ne faisait que commencer et pourtant je le sentais déjà amorcer sa manipulation sur moi. Il parlait d'une voix calme et basse, je le sentais en totale confiance, parfois le bout de ses doigts titillant les joues de sa fille.

J'espérais qu'il sache que je n'étais plus le petit garçon avec lequel il s'amusait à faire tout un tas de conneries.

— Elle était déjà quelqu'un avant que tu ne lui bourres le crâne et que ton venin ne fasse effet. À aucun moment tu n'as considéré le fait qu'elle n'avait pas besoin d'être une légende, mais qu'elle avait juste besoin d'aide !?

— Parce que c'est ce que toi tu as fait avec ma petite-sœur pendant des mois ? L'aider ? L'aider à gérer ses craintes et ses traumatismes ? Je suppose bien, Côme ?

La réponse qui me vint immédiatement était non...

Non...

Et à chaque fois que l'on me rappelait tout ce que j'avais fait, un magma de regret me brûlait la peau d'une façon que je considérais comme insupportable. Je me demandais s'il y avait quelque chose sur cette terre qui aurait été suffisant pour racheter mes actes...

— Non... Mais je ne lui aurais jamais demandé de se salir les mains et encore moins de sacrifier son âme pour moi.

Un silence s'abattu dans ce salon. La petite fille s'amusait à saisir le visage de son père en gazouillant tandis que j'avais toujours cette arme collée contre son crâne.

Je serrais des dents.

Il représentait tout ce que je voulais détruire et maintenant qu'il était devant moi, je ne savais même pas si j'allais être capable de passer outre sans appuyer sur la détente et admirer son cerveau s'éparpiller dans son salon en rondin. Je n'avais plus que Mariposa en tête, si j'appuyais elle ne me l'aurait jamais pardonné, je ne pouvais pas me risquer de la perdre comme ça, pas à cause de cet enculé !

— Tu sais qui c'est lui, hm, osita (petite oursonne) ?

Mabel s'adressait à sa fille de façon affectueuse. Il lui tenait les poignets en la secouant gentiment ce qui amusa l'enfant, son petit rire juvénile ne brisa tout de même pas la tension maladive qu'il y avait dans cette pièce.

— Mais non tu ne sais pas qui c'est, Catalina...

Il chatouilla sa fille qui ria de plus belle. Je me sentais respirer profondément, il était là, mon index tremblait sur la gâchette, il ne suffisait que d'une légère pression et Mabel disparaissait ce soir... Mais le grand regard vert de la gamine croisait parfois le mien et ça m'empêchait d'agir. Mabel le savait. Et le pire, c'est que cette petite Catalina semblait presque heureuse de me voir.

MARIPOSA | T.1 / T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant