Chapitre 1: Arrivée en enfer

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Environ quatre heures après la vente,
Catanzaro, Italie

Après de longues heures de route, Mr Verichini et moi arrivons devant le panneau d'une ville nommée Catanzaro, nous nous arrêtons devant la façade d'une grande bâtisse un peu en retrait de la ville, du style rome antique. Mon nouveau propriétaire détache sa ceinture et se tourne vers moi puis me dit d'une voix ferme :

- Bienvenue dans ton nouveau chez toi et par la même occasion, ton nouveau lieu de travail mia bella.

Ne comprenant pas à cet instant pourquoi il me disait que cet endroit était mon nouveau lieu de travail, nous descendîmes de la voiture pour disparaître dans cette villa.

- Monsieur a trouvé son bonheur à Naples on dirait! S'exclame un homme qui descendit dun escalier de l'immense entrée de cette villa.

- Ce n'est pas spécialement mon bonheur mais celle qui mavait tapé dans l'oeil est partie dans le cartel des Moretti pour 550.000 $, je n'allais pas prendre le risque d'une balle dans la tête per una puttana. J'ai pris mon deuxième choix, elle a intérêt à nous rapporter plus que je ne l'ai payé parce qu'un buco da tappare da 250.000 $, è al limite non redditizio!

- Pense à ce cretino di Moretti avec sa gonzesse à 550.000 $! Pouffa de rire un deuxième homme qui entra dans la pièce par les mêmes escaliers que le premier.

Les trois hommes rigolaient en coeur, pendant que moi, j'analysais les lieux.

L'entrée était très grande, le sol était fait de marbre blanc, tout comme l'escalier en plein milieux de lentrée, c'est lumineux et très blanc. Deux petits fauteuils aillant l'air de valoir plus de 5.000 $ chacun; de somptueux lustres ornent le vaste plafond blanc. En haut des escaliers était suspendu un tableau, sans doute très coûteux lui aussi. Tant de luxure, je n'y avait jamais eu le droit alors qu'est ce qu'une femme comme moi faisait ici? Mon cerveau n'eût la possibilité de me répondre car on m'extirpa de mes pensées par la voix grave d'un des hommes de Mr Verichini :

- Allez, viens là ma belle! Dit il en attrapant mon bras.

Décidément, ils ont un problème avec le fait de m'attraper par le bras.

Alors que nous commencions à avancer, les deux hommes qui restaient en bas disparurent de l'entrée. L'homme qui me tenait détend légèrement sa prise, c'était presque imperceptible, mais il l'a fait, sur le moment je fus surprise, mais je ne dis rien, sans doute par peur qu'il resserre de nouveau. Ce dernier me guida jusque dans une chambre, elle aussi somptueuse et puant l'argent ainsi que la vanille.

- Voici ta chambre, garde la propre et rangée, respecte ça et tout ira bien pour toi. Au fait, je m'appelle Vitali, s'il te plaît, ne fait pas comme l'autre stronzo d'Emilio à m'appeler Vita sauf si tu veux une balle entre les deux yeux. Si tu as un problème tu t'adresses à moi. Me dit il en commençant à sortir de la pièce, mais en arrivant dans l'encadrement de la porte il se tourna vers moi et déclara :

- Une dernière info, si tu veux rester en vie plus dune semaine, obéit lui et fait tout ce qu'il te demandera, parce qu'il n'hésitera pas à te plomber lui, la dernière si je me souviens bien s'appelait Sarah, ou Farah, ou peut-être encore Sofia Bref tout ça pour dire qu'elle n'est pas restée longtemps. Fini  t-il en se retournant pour enfin partir, me laissant seule dans cette chambre avec toutes mes interrogations en tête. J'entendis un CLIC.

J'étais enfermée ici.

Après un moment bloquée dans mes pensées, je pris la décision de me coucher dans le lit et finit par tomber dans les bras de Morphé.

Deux heures plus tard,
Catanzaro, Italie

  Quelques coups à la porte me réveillèrent.

- Je vais entrer, cache toi sous les draps ma petite. Dit la voix de l'homme qui ma amené dans la chambre plutôt dans la journée.

Sans trop réfléchir, j'enfoui mon corps dans la couette du lit, attendant sagement qu'il entre dans la pièce, ce qui ne tarda pas arrivé.

- Hé? il mio piccolo? Ça va? Dit il en entrant dans la chambre plongée dans le noir avec une sorte de plateau à la main. J'vais pas te manger, au contraire je t'apporte à manger.

Ayant l'impression qu'il est sincère, je ressors la tête de sous cette couette qui commençait à me faire mourir de chaud, sans mentir, être la tête sous une couverture c'est atroce, je le faisais quand j'étais petite pour jouer à la DS pour éviter que maman voir la lumière de l'écran sous la porte.

Quelle époque 

- Mia bella? Tu m'écoutes?

- Heu Oui, désolé, que disiez vous?

- Donc tu ne m'écoutais pas. Ricane t-il en voyant mon air perdu. Je te disais que je t'apportais ton repas, c'est des raviolis maison faites par mia mamma! S'exclame-t-il fièrement en me tendant le plateau avec une petite bouteille d'eau et des couverts.

- Merci monsieur. Dis-je faiblement.

- Appelle moi Vitali, et de rien, tu me dira ce que tu en penses que je passe le message a mia madre, buon appetito mia bella! Aller, goûte et dis moi ce que tu en penses.

Mon ventre criait famine alors sans attendre plus longtemps, je pris la fourchette et enfourna cette dernière dans le plat puis la porta à ma bouche.

Mon Dieu, quel délice! Que la créatrice de ce plat soit bénite!

Comment décrire cela? C'est exceptionnel, extrêmement savoureux, incroyablement bon, on ressent tout l'amour que cette dame a dû mettre en faisant ce chef-d'ouvre! Les petites ravioles encore fumantes du plat sont légères et lourdes en même temps, elles sont juste exquises!

-  Alors? Me demande-t-il plus calmement.

J'engloutis la raviole que j'avais dans la bouche et lui réponds:

- Elles sont délicieuses! Tu lui enverra mes compliments si cela ne te dérange pas. Dis je en me préparant une autre fourchette de cette merveille.

Comme soulagé, il reprit son sourire.

- Evidemment je n'y manquerai pas! Je te laisse finir de manger, je repasserai sans doute plus tard, tu as une salle de bain adjacente à ta chambre, n'hésite pas à y aller, Maria va arriver pour t'aider à ce que j'ai compris. Il va venir ce soir  essaye de survivre, je suis sûr que ma mère souhaiterai te faire goûter tous ses plats.

Je l'écoutais en mangeant et le vit partir mais il se retourna au dernier moment:

Mais c'est une habitude de se retourner avant de quitter la pièce?

- A demain j'espère... Il finit sa phrase dans un murmure à peine audible, puis il ferma la porte et de nouveau j'entendis ce CLIC.

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Et coucou 😊

Je reviens aujourd'hui avec ce premier chapitre de El Diablo, j'espère que le prologue vous a plus.

J'essayerai de posté régulièrement

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J'essayerai de posté régulièrement. 😁

Bisous 🤍

Arthemiss79

El Diablo { en pause }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant