Chapitre deux... Les retombées

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Pendant tout mon cours de mathématiques, je sentis quelque chose me toucher la jambe à plusieurs reprise, je m'aperçus que c'était Lorenzo (#analyse). Sous la panique, je lui donna un coup de pied et il me dévisagea avant de se lever et de quitter la salle avec ses affaires comme-ci de rien n'était en pleins milieu du cours, la professeur ne prit même pas la peine de le retenir.

Soudainement, j'eus l'impression que quelqu'un m'observait avec un regard meurtrier, c'était effectivement le cas. C'était personne d'autre que le mec nrv là. Il me faisait vraiment trop peur.

A la fin du cours de maths, on me plaqua encore une fois sur le mur, et sans trop de doute, c'était toujours la même personne. Il adore me tabasser ou quoi lui ?

- J'ai l'impression que tu n'as pas très bien saisi ce que je t'ai dit ce matin. Me gueula celui qui a la coiffure de Rihanna tah 2013.

- Casse toi ! M'énervais-je.

- Il me dit quoi ? Il me dit casse toi ? J'hallucine, t'as du courage petit merdeux. Me dit-il avec un regard qui voulait clairement ma mort.

- Mais qu'est-ce que vous me voulez tous ? Laissez moi tranquille, putaing ! Hurlais-je.

- Ahahahahhahah, t'es mort fils de pute. Il prononça cette phrase avec une envie tellement élevée de me tuer que j'eus des frissons dans tout mon corps.

Il me mit un coup dans le ventre puis un dans la tête, je m'écroulais sur le sol tandis qu'il me cracha à la gueule. Il allait m'assener un énième coup et je fermis donc les yeux, mais celui ne vint jamais.

- Arrête. S'exprima le nouvel arrivé.

Je rouvris les yeux et je vis de magnifiques cheveux bouclés, c'était Lorenzo. Il s'était accroupi devant moi.

- Lève toi, et suit moi. M'indiqua t-il. Loïs, on bouge, viens. Indiqua t-il ensuite au bougre qui vient de me tabasser.

Je m'étais relevé tant bien que mal et suivi les deux hommes. Ils se dirigeait vers le fameux coin de ce midi. C'était donc ça la fin de ma vie ? Ils m'amenaient dans ce coin à l'abri des regards pour me tuer ? Non, pitié, je ne pourrais même pas dire « Je t'aime » à ma maman avant de mourir.

Les trois filles étaient déjà là, l'une contre un mur et les deux autres assise sur un muret entrain de se marrer. Celle appuyé contre le mur s'avança vers nous et prit la parole.

- Il est encore là lui ? Putain, Lorenzo t'es gay ou quoi ? S'énerva la fille, elle avait les cheveux noirs et violet et des piercings comme la fille de ce midi.

- Qu'est-ce que tu me racontes salope. Moi être pd ? J'hallucine, en plus téma sa gueule wesh. Répondit Lorenzo.

- Wesh tu parles trop mal toi. Ouais t'as une tête de pd ya quoi. Haussa la voix la noiraude violet.

- Ouais, ta gueule s'te plait. Toi là. Dit-il en me pointant de doigts.

- O-oui ? Bégayais-je.

- Si j't'ai ramené ici c'est pas pour faire copain-copain, mais pour te dire d'arrêter de vouloir faire ton intéressant avec moi. Ici c'est pas la coure de récré mais le tiequar donc retourne dans ton bac à sable et fais pas chier. Me menaça Lorenzo, mais bizarrement j'avais kiffé ça.

- D'accords Dit-je un peu triste tout de même.

Je partis donc, pff, ils pensent être les rois du monde ou quoi, c'est décidé, je les déteste ! Surtout Lorenzo ! Rahh ! Je suis rouge de colère !

Je me dirigeait instinctivement chez moi, de toute façon c'était la fin des cours, pouhaaa, la rentrée fut mouvementé. Je me demande ce que demain me réserve.

Ambiance gay { Cocopette }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant