Je déteste ce sentiment d'impuissance,
De douleur, de haine, d'insuffisance.
Être ce petit oiseau en cage,
Ce petit être jamais compris dans son langage.
Voler en rond à travers ses barrières
Et rêver de revenir tellement en arrière.
Regretter la moitié de la vie,
Revivre tout dans ma tête avec envie.
Sentir qu'il me manque milles choses.
Espérer impatiemment une métamorphose,
Être toujours pareil, toujours aussi triste et seul :
Trembler comme une feuille.
Il ne chante plus, il pleure,
Il demande à l'aide à chaque heure.
Petit oiseau en cage, hurle encore
Mais il lâche, son petit corps.
Jolie fleure mais fanée,
Immense arbre mais tué.
J'ai l'impression d'être toujours en hiver,
Hiver, hivers tu mets tout à l'envers.
Un son, un dernier son qui sort de cet être,
Un soupire, un souffle une mélodie peut-être ?
Mais pour toujours la dernière,
Et on ne peut plus revenir en arrière.
Pourtant tout ce qu'il souhaitait,
Aurai pu si on s'y apprêtais
Mais personne n'a jamais voulu,
Voulu être ce qui aurai pu.
VOUS LISEZ
Petits poèmes de nuit
PoetryQuelques poèmes que j'écrit la nuit ou que j'aime le plus que je vous partage. Mes petits poemes de nuits.
