That sounds fake but okay VF || L.S

Chapitre 7

Le vol de Liam arrive tard le lendemain matin, et Louis, Harry et Niall passent à l'aéroport pour le récupérer.

"Maintenant, je veux vous emmener faire un vrai tour de St. Louis," Louis leur dit, en souriant, dès que Liam a jeté son sac dans le coffre et s'est glissé sur la banquette arrière. "Niall est venu ici quelques fois, mais ça ne le dérangera pas, n'est-ce pas, Niall ?"

"Pas du tout", confirme Niall. Liam et lui sont déjà penchés sur leurs téléphones, élaborant des stratégies pour leur prochaine bataille de Clash of Clans.

"Peut-être que vous devriez attaquer une mairie inférieure et lui attribuer trois étoiles en premier", conseille Niall à Liam. "Puis monter en grade."

"Tu as raison", dit Liam. "Tout ce qui est moins qu'un trois étoiles est inutile."

"Eh bien, bonjour à toi aussi, Liam," Harry se retourne du siège passager. "Je n'avais pas réalisé que tu avais rejoint le... clan... truc de guerre de Niall."

Liam rougit. "Hey, Haz. Désolé. C'est juste que... cette bataille commence dans deux minutes, alors on doit... oh, et si j'utilisais des gobelins au lieu de géants ?"

"Putain de génie !" hurle Niall.

Harry secoue simplement la tête et sourit à Louis, qui reflète son expression amusée depuis le siège du conducteur. C'est comme si tout allait vraiment bien entre eux maintenant, et Harry aime ça. Il espère que ça peut rester comme ça pour toujours. Enfin, pour le reste de l'accord, se rappelle-t-il.

Il ne peut s'empêcher de jeter des coups d'œil furtifs à Louis depuis le siège passager. Il a l'air tellement détendu maintenant que la tension des derniers jours s'est dissipée. Il porte une nouvelle paire d'Aviators, et ses cheveux sont devenus si longs qu'ils bouclent devant ses oreilles et sur son col. Il ne s'est manifestement pas rasé depuis l'infortunée sortie en boîte. Harry a envie de sentir à nouveau ce poil sur ses cuisses. Il ne peut pas s'en empêcher - Louis est tellement sexy. Il sait maintenant que Louis n'est pas le genre de chose que l'on peut avoir juste une ou deux fois et faire disparaître de son système. Et c'est exactement pour ça que ça ne peut pas se reproduire, il se dit.

"Alors, on commence par aller où ?" demande-t-il en secouant un peu la tête pour essayer de rompre le charme.

"Déjeuner", déclare Louis.

Il les conduit dans un vieux quartier de la ville appelé The Hill, expliquant un peu son histoire en tant que quartier d'immigrants italiens, à partir des années 1800.

"Tu aimes le baseball, n'est-ce pas, Harry ?" Louis demande, et Harry hoche la tête. "Yogi Berra et Joe Garagiola ont tous deux grandi ici, sur la colline. Leurs maisons d'enfance sont juste en face l'une de l'autre, en fait."

"Et cet endroit a certains des meilleurs restaurants italiens que vous trouverez jamais", ajoute Niall.

"Mieux que New York ? J'en doute", taquine Harry, sachant très bien que Louis se fera un devoir de lui prouver le contraire.

Ils choisissent un endroit décontracté appelé Zia's, où le propriétaire est assez aimable pour leur donner une salle privée à l'arrière. Et malgré sa résolution de ne pas donner satisfaction à Louis, Harry doit admettre que les raviolis grillés sont quelque chose qu'il ne savait pas qu'il manquait dans sa vie jusqu'à ce qu'il les goûte.

"C'est un autre truc de St. Louis ?" demande-t-il.

Louis répond fièrement : "Oui", en trempant un autre ravioli dans la marinara et en le portant à sa bouche. "Je savais que tu aimerais ça."

"Au moins, on aura le souvenir de tous les repas fantastiques qu'on a faits ensemble", répond Harry.  C'est censé être léger, mais la déclaration reste lourde dans l'air entre eux jusqu'à ce que Niall prenne la parole.