Je t'haine {Soukoku}

2.

~Une semaine plus tard~

  Le brun se réveilla après avoir reçu une bonne dizaine d'appels de la part de son cher collègue Kunikida qui lui faisait office de réveil matin.

  Dazai se leva, se prépara et   partit en direction de l'agence, tout en cherchant du regard quelque chose qui pourrait lui permettre de mettre fin à ses jours, de manière douce, sans souffrance, sans succès.

  À peine le détective aux tendances suicidaires ouvrit la porte, qu'il tomba nez à nez avec le blond à lunette qui tapait du pied à cause de l'impatience.

  Kunikida lui sauta dessus alors que Dazai se dirigeait vers le canapé pour rattraper son sommeil interrompu par son collègue.

- DAZAI ! TU ES ENCORE EN RETARD...

  Le suicidaire écoutait d'une oreille distraite le discours répétitif de Kunikida qui lui parlait, comme d'habitude, de ses dossier pas fait, de ses retards, et de ses  « suicides en series » qui commençaient sérieusement à lui chauffer les oreilles.

  Dazai regla la question en refilant son travail à Atsushi qui le fixa un long moment d'un air un peu agacé, avant de se remettre au travail.

  Kunikida s'en alla, pestant après ce collègue flemmard et suicidaire qui contrecarrait son planning tout les jours.

  L'ancien mafieux eut un leger sourire, les mains jointes sous sa tête, se perdant dans ses pensées.

  A quoi pensait-il ? Au comportement de son petit nain.

  Il se posait des questions sans queues ni tête. Au devut, il pensait que Chuuya avait forcé sur l'alcool, mais il devenait de plus en plus insistant, sans être un gros forceur.

  Le brun finit par lâcher l'affaire et s'endormit sur le canapé de l'agence des détectives armés, se disant qu'il n'avait jamais vraiment compris le comportement de Chuuya.

  Il se réveilla en sentant une présence au dessus de lui. Il ouvrit les yeux et vit le blond à lunette qui le regardait, plus énervé que jamais.

«- Kunikida-kun !!! Tu as l'air radieux !»

  Le blond s'énerva encore plus, râlant d'avantage.

«- Tu n'a pas finit de te payer ma tête ? Hurla le collègue du suicidaire. Tu as refilé tout ton travail à Atsushi et passé ta journée à dormir ! Tu gâche encore mon planning !!»

  Le grand brun eût un léger rire et le regarda.

«- Désolé, je suis un peu fatigué, j'ai passé la soirée avec une jolie rousse, je n'ai pratiquement pas dormi ! »

  Kunikida eût un long soupir de dépit.

«- Quand c'est pas tes suicides qui nous retardent, c'est ton amour pour les jeunes femmes qui prends le dessus. J'espère que ta femme arriveras à te canaliser si tu en trouves une.»

  Le brun mit une main sur son cœur en faisant mine de pleurer.

«- Ouille Kunikida-kun ! Tu as fait mal à mon petit cœur !»