04 - Cunégonde

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Je tremblais d'envie de le gifler. C'est vrai quoi! Il se fout littérallement de ma gueule et de mon prénom. Je n'aurais pas du lui dire, sachant qu'il allait, forcément, en rire. Et moi qui avait eu une once d'espoir qu'il n'en rigole pas, me sent vraiment conne, offensée et blessée. Je dois sûrement m'en faire pour un rien, ce n'est qu'un simple prénom après tout. Enfin, plutôt un putain de prénom qui me colle à la peau et que dès ma majorité, je changerais directement. Il ne faut pas pousser non plus, je ne vais pas le garder toute ma vie.

Je me retenait de ne pas lui taper la joue le plus fort que je le pouvais au point où ma main droite tremblait comme si j'avais la Parkinson. Je me retenais de ne pas le faire sur le champ. Ce n'était pas comme si je n'avais pas le droit ou l'occasion de le faire. C'est juste que moi Cunégonde Parmentier (mon nom de famille, je vais aussi le changer) n'avait pas les couilles de donner une gifle à Jack Gilinsky l'un de mes idoles. Je voulais un autographe et une photo, mais des ennuis mais comme toujours, c'est tout ce que je réussierais à semer me connaissant depuis ma naissance.

Je n'étais pas quelqu'un qui allait de l'avant facilement étant plus rancunière que la peste n'avait pas e victime dans l'ancien temps. Je n'avais pas envie d'avoir Jack Gillinsky -et peut-être ces avocats- sur le dos alors que mon prénom était déjà bien trop lourd à porter. Mais je n'allais pas non me laisser avoir comme une conne. Je reste Cunégonde Parmentier et foutre la merde partout où l'on passe, même à des endroits où nous ne sommes pas rester de famille. J'ai vécu dans un milieu où le but est de pourrir le plus possible la vie des autres, c'est pourquoi, je l'ai déranger maintenant quand il prenait son Pina Colada, une boisson de tapette, de tafiole. Une vraie boisson de gueu.

Bambi//j.g (a.u)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant