Gift & A Curse | moxnci

Chapitre 4

1 semaine plus tard
Beverly Hills, 13h
Point de vue : Jaide

Je suis actuellement sur le chantier d'une autre maison, elle est à rénover et non pas à construire comme la précédente. Cette fois encore elle est à Beverly Hills et vu la taille de la maison j'imagine que le client est un super riche, je veux dire, plus que les clients habituels de mon oncle.

Je ne travaille pas dans tous ce qui est le domaine du chantier ou bien d'architecture, ça n'a même rien avoir avec mes études, mais j'aime bien "superviser" les rénovations.

Depuis que j'ai 15 ans je vois mon oncle s'impliquer corps et âme dans cette entreprise et il m'arrivait souvent de regarder ce qu'il faisait sur le terrain, alors j'ai beaucoup appris.

Maintenant Holly et moi ça nous arrive de nous occuper de la déco des maisons et, comme elle ne peut pas s'occuper du chantier, c'est moi qui voit ce que ça donne en temps réel.

C'est vraiment cool et c'est une bonne expérience. Et surtout c'est bien pour Holly car ça lui permet de se faire de l'argent, je connais sa situation financière et je sais aussi qu'elle accepterait jamais qu'on l'aide "gratuitement". Disons qu'elle a sa fierté, et je ne peux que la respecter pour ça.

Je me dirige vers M. Mora, le chef de chantier, pour discuter avec lui de la décoration et de ce qu'il en pense. Je lui demande toujours son avis car il m'intéresse et je sais qu'il sera toujours honnête avec moi et qu'il dira ce qu'il pense.

Apparemment il trouve que cette fois nos idées sont génial et me dit même qu'il trouve qu'on a un "don de Dieu" pour ce genre de chose. Ça me gêne.

— Tiens Jaide ! Viens avec moi.

Il passe sa main dans mon dos et me pousse à avancer, ce que je fais. Il m'emmène jusque dans le jardin, en passant par un grand trou dans le mur, à la base ici il y'avait les baies vitrées mais ils les ont retiré pour les remplacer. Il me montre une personne de sa main.

Cette fameuse personne relève sa tête de son porte-bloc, cacher par son casque, et me regarde. Je pousse un gémissement d'effroi en voyant qui j'avais en face de moi. Apparemment lui aussi ne s'attendait pas à me voir là.

— Je te présente— commence M. Mora.

— Aaron Smith. finis-je à sa place.

Il hausse un sourcil en me regardant, il semble étonné que je le connaisse.

— On a déjà eu l'occasion de se rencontrer. explique-t-il sans me quitter des yeux.

Encore une fois il a ce sourire coller au visage, j'ai cette impression que ça l'amuse de voir que je suis gêné.

Pour être très honnête je ne le cache pas vraiment. Je ne suis pas douée pour cacher mes émotions, d'après tous mes amies « on lit en moi comme dans un livre ouvert ». Quand je fais un effort peut-être j'arrive à un peu les cacher mais en temps normal c'est facile de comprendre ce que je pense.

Actuellement je suis très étonné par la situation et tout les deux le lisent clairement sur mon visage. Mais d'un autre côté je me dis que c'est une bonne chose qu'il soit là, comme ça je pourrais m'excuser et m'expliquer avec lui. C'est le copain de mon amie alors on a tout intérêt à bien s'entendre.

M. Mora nous invite tout les deux à faire le tour de la maison qui est bientôt terminé et on accepte. Pendant qu'il nous faisait le tour, il ne s'est pas arrêté de complimenter "mes" travaux et de m'envoyer des fleurs et ça me met mal à l'aise. J'aime bien quand on me complimente mais je trouve le surdosage gênant. Encore plus je ne suis même pas celle qui a fait la quasi-totalité du travail.