Menteur.
Je me mordai la lèvre inférieur l'air impassible en regardant droit dans les yeux Naruto pleurer.
— Tout ça c'est de votre faute ! C'est parce que vous l'avez laissé y aller ! Cria le blond avant de sortir en claquant la porte.
Je restai encore un petit moment silencieuse m'assurant que Naruto était bien partit. Je baisse alors la tête dans un signe d'impuissance.
— Naruto !! Avait crié Shizune d'une voix tremblante de reproche et de déchirement.
Je secoue lentement la tête et fis signe à Shizune de laisser tomber.
— C'est bon Shizune. Il ne sait plus ce qu'il dit parce qu'il est triste et en colère... Tu veux bien me laisser un instant ? Demandai-je en souriant tristement.
La noiraude sembla hésiter un moment avant de capituler devant ma mine piteuse. Elle acquiesça alors en sortant la tête baissée. Sur son chemin elle intima aux Ambus présents d'également quitter la pièce, et ce ne fut qu'une fois entièrement seule que je laissai ma tête tomber sur mes bras avant d'être prise de violents spasmes dans mes sanglots.
Menteur. Répétai-je infiniment dans ma tête. Menteur ! Mais j'avais bon l'insulter plusieurs fois ma colère revenait toujours sur moi.
Je suis resté un long moment la tête dans les bras avant de rentendre sa voix.
— Aïe ! Pourquoi tu me frappes encore ? S'était exclamé Jiraya en de frottant la tête.
— Tu me demandes pourquoi ?? Sale pervert !
— Pff t'es juste jalouse parce que c'est pas toi que je regarde...
— La ferme ! N'oses même pas me regarder en cachette !
— Pourquoi je ferai ça ? T'es qu'une planche à pain !
— Aïe, mais pourquoi tu me refrappes ! Au même endroit en plus... Tu n'as vraiment aucun cœur.
— Et toi aucune cervelle, abrutis !!Je croisais les bras, les joues rouges de colère. Maître Hiruzen avait alors bien ris, puis il avait sermonné gentillement le petit Jiraya. En suite, il m'avait tapoté la tête et nous avait demandé à moi Jiraya et Orochimaru si nous voulions des glaces à l'eau.
Les souvenirs me revenaient comme des flèches en plein cœur, ne faisant que renforcer mes sanglots. Cependant, elles eurent tout de même pour effet de me faire légèrement sourire tristement.
Imbécile... Pourquoi est-ce que tu m'as jamais dis une seule fois que tu m'aimais...? Est-ce qu'au fond j'étais la seule à avoir des sentiments plus forts que de l'amitié pour toi ? J'aurai dû te le dire avant que tu partes... Non. Je n'aurai tout simplement pas dû te laisser partir...
Mon sentiment de culpabilité montait de plus en plus me nouant la gorge et m'étouffant le cœur. Je sentais comme une sorte de boule au ventre, et alors que je me disais que tout était finit, une faible rayon de soleil m'aveugla un instant. C'est alors que je l'ai vu, le soleil. Il était sur le point de se coucher.
Soudainement, je me rappelai alors des paroles de Jiraya.
“ tu pourras aller sur le toit du bâtiment abandonné au XX rue de WWW. De là-bas, le coucher du soleil est encore plus beau... ”
Je pousse un long soupire puis inspire profondément. Je répétai la même chose plusieurs fois jusqu'à que les spasmes s'arrêtent enfin et que je parviens à retrouver un minimum de calme. Ce fut alors seulement à ce moment que je me levai de mon bureau et me dirige d'un pas décidé vers le bâtiment dont m'avait parlé Jiraya. Je devais y aller avant le début du coucher de soleil.
Quelque part, j'espérais peut-être que cette volonté allait me réconforter un peu.Quand je fus arrivée sur place, je ne vis rien de totalement époustouflant. Mes attentes étaient peut-être trop grandes... Je regardai l'horizon d'un air morose. Il me manquait terriblement. Et je compris réellement le sens de l'expression qui disait qu'on ne se rendait compte de la valeur des choses qu'une fois qu'on l'avait perdu.
Bien sûr je me rendais déjà compte de la valeur de Jiraya avant, mais encore plus à cet instant. J'aurai donné n'importe quoi pour le revoir sourire. Après tout... C'est tout ce qu'il m'avait laissé. Son sourire.
Une larme roula lentement le long de ma joue, tombant dans le vide. Avec elle, j'avais l'impression de moi aussi y sombrer. C'est alors que je le vu, alors que le soleil était descendu le plus bas possible. Il éclairait des panneaux lointant cachant ainsi quelques syllabes avec lui.
J'eu le déclic, et je me suis retrouvé totalement déboussolée à lire les panneaux un à un avec leurs syllabes manquantes. Et je compris enfin ce que Jiraya voulait que je vois sur ce toit...
Le mot « Daidure » qui désignait le nom d'une marque était affiché sur un panneau publicitaire... On ne voyait que les trois premières lettres à cause des rayons du soleil. Puis le "Tsuki" désignant le nom d'un rue juste à côté du panneau publicitaire avait aussi été caché au début ne montrant que les lettres "suki"...« daisuki »
*( Je t'aime )
Je mis une main sur ma bouche pour m'empêcher du mieux que je le pouvais mais sanglots bruyants et saccadés de s'échapper. Je tremblais alors à nouveau tandis que je me répétai ce mot en boucle.
– Moi aussi...! Ai-je faiblement crié en vain. Moi aussi je t'aime... Imbécile...
“ Même à Ame, on sera toujours sous le même soleil toi et moi ”. Ces paroles réchauffantes me revinrent soudainement à l'esprit. Je tendis alors ma main vers le soleil comme si je voulais l'attraper.
S'il te plaît, ne pars pas.
×
×—————
➷ _Neko-kun_ c'est déjà la fin ! C'était un court twoshots... J'espère que tu as apprécié et que les autres aussi. Bonne chance à tout le monde en tout cas !
Euphoric-writter
VOUS LISEZ
il m'a laissé son sourire | jiratsuna
FanfictionDepuis si longtemps, deux personnes s'aiment sans se l'être dit. Et ça, Tsunade le regretta amèrement en voyant le crapaud qui se tenait devant elle, et surtout le message qu'il lui apportait. -- Fanfiction naruto sur le ship Jiraya x Tsunade. Écr...