CHAPITRE 2

32 1 2
                                    

  Un nouveau jour, une nouvelle vie et un nouveau boulot !

Mon premier jour dans une maison close !

Non je déconne, je vais juste travailler dans une maison d'édition local, enfin si on peut dire local dans une si grande ville.

Toujours est-il qu'il est sept heures et demie et que je suis toujours en culotte devant mon armoire, il faut que je me dépêche je commence dans une heure.

Minuit me regarde, couché de tout son long sur mon lit, il me nargue, il sait que je ne suis pas du matin.

  Je finis par trouver LA tenue idéale, un pantalon à pince noir, une chemise blanche qui contraste avec ma peau dorée, un blaser noir et des Doc Martens basses pour casser le coté classique de ma tenue sans trop en faire. Parfait !

  Je sors de ma chambre, puis rebrousse chemin pour faire un bisou sur la tête de mon mimi. Je vais finalement dans la cuisine me préparé un chocolat chaud, mon café à moi ! Comment font les gens pour boire du café ?

Il est déjà huit heures moins cinq, je fumerai ma clope dehors tant pis ! je sais que fumer tue mais je suis immortelle alors je m'en fiche, ça donne des pauses au travail.

De toute façon, je ne suis jamais malade alors je ne vois pas ce que ça peut me faire de fumer.

Huit heures, merde !

Aller, c'est parti, je fini mon chocolat d'une traite et prend un chewing-gum dans un tiroir parce qu'on ne va pas se mentir, le chocolat c'est bon mais ce n'est vraiment pas flatteur pour l'haleine. Je prends mon sac à main, ou je fourre mon téléphone, mes cigarettes et mon briquet. Je coure jusqu'à ma porte pensant que ce simple geste pourrait me faire gagner un temps énorme.

  Je sors à la hâte, claque la porte, la verrouille et me retourne d'un pas précipité mais je me cogne violemment contre un torse dur comme la pierre !

Je me recule et me rends compte que c'est mon voisin. Comment s'appelle-t-il déjà ? ah oui Nathaniel.

    — Oh je suis vraiment désolé !  M'excusé-je confuse.

    —  Eh beh vous n'êtes vraiment pas doué pour les relations humaines visiblement ! s'écrit-il contrarié.

C'est une blague ? il vient de me crier dessus là ! je me suis excusez non, il veut que je me prosterne aussi ?

    —  Non mais oh je ne vous permets pas de me brailler dessus de bon matin, je me suis excusée, oui je n'ai pas fait attention mais je suis pressé alors si vous n'êtes pas content c'est le même prix ! vous n'allez pas me faire chier, je suis en retard et je ne suis vraiment pas du matin ! maintenant excusez-moi mais je suis pressé, bonne journée !  Tiens prend ça guignol !

Je m'en vais d'un pas pressé sans attendre de réponse, qui, au vu de sa tête déconfite, ne serait jamais arriver.

Arrivé dans la rue, je siffle un taxi qui s'arrête devant moi, je monte dedans et lui indique l'adresse de la maison d'édition. Elle n'est pas très loin mais il ne fait pas très chaud dehors en cet fin d'automne alors j'ai opté pour le confort. Ce n'est pas parce que je ne peux pas tomber malade que j'ai envie de peler.

  Le taxi arrive enfin à destination après vingt-cinq minutes de circulation dense. Nom d'un petit bonhomme, il est déjà huit heures vingt-cinq, moi qui voulais arriver bien en avance, c'est râper.

Je ne serais pas l'employé du mois !

    J'entre dans les locaux et une odeur de vanille m'accueille dans une grande allée entourer de bureaux, cela donne tout de suite une impression de chaleur et de confort, en plus des murs effets bois et des plantes qu'il y a partout, surement pour donner de l'inspiration aux écrivains. La décoration est à la fois moderne et rustique, tout le mobilier est minimaliste, noir et blanc ce qui tranche parfaitement avec le coté rustique de l'effet bois des murs.

L'immortel secret d'Elyna Où les histoires vivent. Découvrez maintenant