Ne Meurs Pas ! (Camilo x Oc)

Chapitre 11

Mettre la musique quand il danse. Si ça ne marche pas sur l'appli, allez sur le site ça marche à 100%. Si vous avez la flemme, pas grave imaginez une chanson douce/magnifique dans votre tête.
Bonne lecture 𑁍

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Après avoir chanté, on nous applaudis encore une fois puis la fête continue. Je me mets à l'écart pour me reposer et me rafraîchir. Soudain, je sens quelqu'un me toucher l'épaule. Je me tourne et je fis face à Camilo qui me tend sa main.

- Ça te dirai de danser avec le mec le plus beau de cette fête ? Dit-il d'un air charmeur.

- J'aimerais bien mais je ne le vois. Dis-je un sourire en coin.

- Il est juste sous tes yeux.

- Ah oui je le vois ! Je te laisse je vais le voir ! Dis-je faisant mine de partir puis je reviens à lui. Finalement, j'ai changé d'avis. Aller, viens on danse. Dis-je en l'entraînant par le bras vers la piste de danse.

Au début, la musique était rythmée puis petit à petit, elle se fit douce et les gens on commencé à se coller. Camilo me rapproche de lui. L'une de ses mains tient la mienne et l'autre est dans le bas de mon dos. Je place ma main libre sur son épaule et nous nous mettons à danser comme l'autre jour.

- Tu es magnifique. J'adore ta tenu. Me dit-il.

- Merci ! Lui dis-je en souriant.

- Même si je n'est pas mis de vêtements classe, je suis quand même beau. Plus beau que toi en ce moment même. Dit-il un sourire en coin.

Je lui tape légèrement l'épaule et je lâche un léger rire. Nous continuons de danser sur le rythme de la musique. Nous nous regardions dans les yeux. À ce moment là, Je ne saurais l'expliquer mais j'étais comme hypnotisé, envoûté par ses yeux d'un vert intense. Je le regardais si profondément que j'en oubliais le reste du monde. Je sentais une connexion entre nous puis de la chaleur dans mon cœur. Je ne veux pour rien au monde que ce moment s'achève mais malheureusement il le fallait bien et quelques minutes après,  la musique change pour un rythme plus rapide. Nous nous éloignons puis nous sortons de la maison pour marcher un peu. Après un moment sans nous adresser la parole, je décide de briser le silence.

- Tu joues de la guitare depuis quand ?

- Depuis que j'ai...8 ans.

- OK. Tu joues très bien.

- Je le sais, je suis le meilleur guitariste au monde !

- Arrête de frimer ! Lui dis-je en le bousculant légèrement.

Il me fait le même geste mais plus fort et je lui rendis encore plus fort. S'ensuit une guerre à nous bousculer jusqu'à ce que je trébuche. Mais heureusement, Camilo me retient par le bras et tire fortement dessus ce qui me fit arriver dans ses bras. Je le regarde dans les yeux un moment puis m'éloigne de lui. Je sentais mes joues chauffer légèrement. Nous nous arrêtons à un banc où nous nous asseyons. Je lève mes yeux au ciel pour regarder la pleine lune.

PDV CAMILO :

Nous étions assis à un banc. J'observais discrètement Éléna qui était en train de regarder la lune avec un léger sourire aux lèvres.

- Whoua ! C'est magnifique ! Dit-elle d'une voix admirative.

Je lève mon regard vers la lune. C'est vrai qu'elle était belle mais pas autant qu'Éléna. Ça fait environ 5 mois que je la connais et elle a déjà une place dans mon cœur. Pour moi, elle n'est pas qu'une simple amie, elle est bien plus que ça. Je ne pensais pas que ça m'arriver un jour mais je sais que je l'aime, que je suis amoureux d'elle. Malheureusement, je ne sais pas si c'est réciproque, si Éléna m'aime en retour et j'ai peur de savoir sa réponse si je lui disais. J'ai aussi peur de la réaction de ma famille. Seront-ils content pour moi ou non ? Abuela sera-t-elle d'accord avec mon choix ? Toutes ses questions fusent dans mon esprit depuis que je me suis rendu compte des sentiments que j'avais à l'égard de cette fille qui - en ce moment - est à mes côtés. Je tourne mon regard vers Éléna. Sa douce peau claire où l'on pouvait voir quelques taches de rousseurs sur son visage était illuminé par la lumière de la lune, ses cheveux brun foncé lâché comme d'habitude mais avec une tresse de chaque côté de sa tête, ses yeux verts semblable à une pierre précieuse. J'aimais tout ça chez elle mais c'est surtout sa personnalité qui m'a le plus séduit. Humour, joie, émotivité et j'en passe. Je l'aime et ça ne changera pas.
Soudain, je vois sa tête basculer vers le côte. Ses yeux sont fermés et sa bouche entrouverte, elle dort. Je souris en la regardant et m'approche d'elle pour ensuite poser sa tête sur mon épaule. Je pose ensuite ma tête au-dessus de la sienne. Un long moment s'écoule. Après avoir vu des personnes de la fête rentrer chez eux, je porte Éléna sur mon dos et me dirige vers la maison des Castillõ. Arrivé chez eux, je toque à la porte et c'est Dolores qui l'ouvre. Elle me regarde d'abord d'un air étonné puis elle affiche un sourire heureux.

- Quand on arrive à la maison, tu as intérêt à tous me raconter. Dit-elle en me laissant entrer puis elle part.

Je change de forme pour prendre celle du père d'Éléna pour passer inaperçu espérant que le vrai ne me voit pas. Je monte les escalier pour me rendre dans sa chambre et la dépose sur son lit. Je la couvre avec sa couverture et avant de partir, je dépose délicatement mes lèvres sur son front. Bizarrement, après ça, elle sourit ce qui me fis sourire de même. Je sors et je continue la soirée jusqu'à ce que la fête se termine. Ma famille et moi rentrons à la maison. Je me rendais dans ma chambre quand soudain, quelqu'un me prend par le bras et m'emmène dans une pièce. Cette pièce n'était autre que la chambre de ma sœur Dolores. Nous nous asseyons sur son lit.

- Je veux tout savoir même si je connais une partie puisque ces temps si, tu parles dans ton sommeil.

- C'est vrai ?

- Oui ! La nuit dernière, tu parlais d'Éléna disant que tu l'aimais et que tu voulais te marier avec elle, avoir trois enfants et un hamster. Dit-elle en riant légèrement.

Je sentais mes joues chauffer. Après ça, je décide quand même de lui dire tout sur mes sentiments.

- C'est quand que tu lui diras ce que tu ressens pour elle ?

- Je ne sais pas. Quand le moment se présentera, je lui dirai.

- Je suis contente pour toi.

- Merci. Dis-je en lui souriant.

Elle me prends dans ses bras et je lui rends son étreinte.

- Tu penses que ça va faire plaisir à Abuela que je me trouve une fille autre que celle qu'elle voulait pour moi ?

- On s'en fiche ! Tant que tu es heureux, c'est ce qui compte. Me dit-elle alors que nous nous faisons toujours un câlin.

Après ce moment chaleureux, je me dirige dans ma chambre pour dormir. Je tombe dans les bras de Morphée en pensant à Éléna.