CHAPITRE I

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"-Plus un geste les enfants ou je tire."

Mes amis lèvent automatiquement leur mains face à l'arme pointé sur nous. Je prend quelques secondes pour comprendre la situation et imite mes amis. La personne face à nous tendait son bras pour protéger une classe. C'est un prof. De sport. Vu sa tenue composé d'un jogging gris et de son T-shirt noir moulant ses muscles.

"-Nous voulons aucun mal, tenta Alex qui se trouve le plus en avant, des élèves attaquent d'autres élèves et-

-Je le sais, le coupe le prof d'une voix étonnement douce, avez-vous été toucher?

-Non, nous nous sommes enfuit directement par la fenêtre du rez-de-chaussez, termina Étienne.

-Bien, il se tourne vers moi d'un air interrogatif, vous êtes?

-Alice."

Personne ne parle pendant ce qui me semble être des minutes. Le prof nous fait signe de se mettre derrière lui. On se place derrière lui sans broncher. La salle est très calme. Trop silencieuse. De ce que j'ai compris ou plutôt écouter, c'est une classe de seconde et ce prof est celui de sport. Matthew Bradley. Il doit avoir la trentaine vu ses traits qui le trahissent.

Étienne se charge de récapituler au prof ce que nous avons vécus. Mr Bradley se contente d'hocher sa tête. Pendant ce temps, Ivy me tient la main. Elle ne veut plus me lâcher. Comme si j'allais sortir proposer un café à ses créatures.

"-Ce sont des zombies, lance un seconde après les quelques minutes de calme qui nous angoisse de plus en plus.

-Des zombies? Vous rigolez James? le prof se tourne vers celui-ci et fronce ses sourcils qui le rend beaucoup plus menaçant.

-Non, terminais-je finalement, j'ai lu assez de livres et vu des films pour vous affirmez qu'ils s'agissent bien de zombie. "

Tout les regards se braquent sur moi. Mais pourquoi je l'ai ouvert? Des chuchotements se font entendre et le prof se redresse pour se placer face à moi. Alors qu'il allait me réprimander sur mon insolence inexistante, la porte s'ouvre brutalement. Plusieurs élèves entrent en courant. Le prof s'approche pour tenter de les calmer mais il recule. Puis un "zombie" se jette sur une élève tomber au sol. Il lui mord au visage et arrache des morceaux de peau. Toute le monde présent se mettent à brailler et courir dans tout les sens. Je  voulais m'enfuir aussi. Mais j'en suis incapable. Automatiquement je baisse mon regard vers mes jambes qui tremblent. Au bout de 2 minutes, j'entends mon prénom. Je ne sais pas d'où il vient.  Un zombie court vers moi prêt a me dévorer tout cru. Mais bouge foutue jambes !

Je vais mourir ? Alors que je me prépare à devenir une créature hideuse qui mange de la chair humaine, du sang gicle sur moi. Le zombie tombe à mes pieds. Mr Bradley se trouve juste derrière celui-ci et m'attrape le bras rapidement pour me tirer à l'extérieur du bâtiment. Ivy se joint a nous ainsi que quelques secondes encore sain et sauf. Étienne et Alex se débattent violemment avec un monstre. Pour ma part, je cours toujours sans vraiment savoir où mon prof nous emmènes.

Après une dizaine minutes de course, on se retrouve dans la salle des profs déjà occuper par 2 profs et des élèves. Les deux garçons nous ont rejoint durant notre course. J'aide le prof à bloquer l'accès à la porte et me laisse tomber au sol à bout de souffle. Je suis pas très sportive de base. Visiblement personnes présent dans la salle voulaient lancer le sujet donc je prend mon courage a deux mains et me place face à eux. Tout le regards se bloquent sur moi. Merde, c'est stressant enfaite.

"-Eh bien...,commençais-je d'une voix presque inaudible, vous savez comment ce problème a pu commencer?

-Non, ma classe et moi étions dans le gymnase pour le cours de sport, fini par répondre Mr Bradley tout en se levant, mais sa n'a pas pu surgir subitement et sans raison.

-Une personne l'était déjà forcément au début et à force de mordre, sa s'est propagé."

Quand le prof de physique, Mr Bacon finit de parler un silence de mort retombe dans la salle. Je constate que certains pleures, d'autre tente d'appeler.. Attend ? Appeler, mais oui! Je sors précipitamment mon portable dans ma poche de gilet et compose le numéro de mon frère. Répondeur. Je répète la même chose encore 3 fois avant de tenter avec celui de mes parents. Répondeur. C'est ne blague? Je regarde automatiquement si j'ai du réseau et oui, j'en ai. Mon regard dérive vers ma batterie, 11 pourcent avant d'être injoignable. Je range mon portable sans grand succès comme mes camarades qui eux aussi ont du tomber sur les répondeurs. Alors il n'y a pas seulement le lycée mais toute la ville d'Auxerre rencontre ce problème.

2 ou 3 heures ont du passés depuis le début de l'incident. Aucun de nous n'a parlé. Il devait être 17 heures, je crois. Je n'avais ni soif ni faim pour l'instant mais avec les zombies ont risque d'avoir un deuxième problème à gérer. La salle des professeurs ne contenait qu'une machine à café et un paquet de biscuit déjà entamé. Pour faire passer le temps, je prend un livre qui trainait, comment calmer une classe agité. C'est une blague? Les élèves sont si désespérant que sa ? Je pris tout de même la peine de le lire pour faire passé le temps.

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J'ai du m'assoupir, puisque des voix me tirèrent de ma petite sieste. Ou plutôt une dispute.

"-Mais monsieur il ne faut pas rester la on va tous mourir ! s'exclama un élève dont j'ignorais l'existence jusqu'à avant.

-Vous croyez que rester enfermer dans cette salle m'enchante plus que vous? Sortir c'est du suicide! De toute façon la nuit est tombé. Je vous propose de tous se reposer avec des tours de gardes et discutez sérieusement de tout sa demain matin. Cela vous va tous?"

Mr Bradley a le ton pour avoir toujours le dernier mot. On hoche tous la tête et il fut décider que je commence le tour de garde puisque je venais de sortir d'une sieste. Au moins pas de cauchemars. Une fois tous endormie, je m'installe au bord de la fenêtre et regarde les zombies marchés d'une démarche étrange. Le nombre augmentait de plus en plus. J'espère juste que mon frère va bien.

Je tiens dans ma main un pied de biche trouver dans le placard. Je ne veux même pas savoir pourquoi il est la et pourquoi Mr Bradley possède une arme dans un lycée. Visiblement je ramène la poisse a tous ceux qui se trouve au même endroit ou ville que moi. J'ai toujours apporté un problème dans chaque lycée ou je me suis inscrit. En maternelle, j'ai accidentellement pousser un élève par dessus la fenêtre. Oui sa arrive souvent mais plus je grandissais plus le problème augmentait. Le lycée avant celui-ci il y a eu des cas un peu semblable mais rien d'alarmant. En 2 jours le problème était régler. Cette foi-ci c"est des "zombies". Visiblement la vie ne m'aime pas tellement.

Tout le monde dort profondément. D'ici 3à minutes c'est autour de Mr Bradley de faire la garde, il a insisté pour pouvoir le faire. En attendant l'heure pour le réveiller, je me coiffe les cheveux qui pendant la course se sont décoiffés. Une fois une longue queue de cheval réussi je regarde le ciel. Les étoiles sont déjà présentent dans le ciel. Plonger dans mes pensés en regardant les étoiles, je sursaute en sentant sur mon épaule droite une main se poser. C'est Mr Bradley.

"-Désoler, je ne voulais pas vous faire peur. Comme je suis réveillé 10 minutes plus tôt je vais prendre le relais, retournez donc vous couchez.

-Oui, au revoir."

Une fois cette échange très courte fini je m'engouffre à sa place laisser vide pour que je puisse dormir. C'est chaud, donc pas besoin de me mettre en boule pour me réchauffer.

Des bruits insupportable sifflent dans mes oreilles. Je ne comprend pas d'où sa vient. Je vois rien. Ma tête bat aussi vite que les secondes qui défilent, elle va exploser. J'ai mal. J'entends Mr Bradley circuler dans la salle pourtant je suis incapable d'ouvrir les yeux. Au fur et à mesure que je sombre de plus en plus dans le sommeil profond les bruits se font de plus en plus fort. Ma tête me fait de plus en plus mal. Je distingue des sifflement, des cries d'enfants, des klaxons, des bruits de verres qui se cassent. Je veux appeler à l'aide pour sortir de cauchemars qui me torture. Je me sens sombrer de plus en plus dans ce boucan qui me brise les tympans...


Shooting Stars ( pandemia)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant