Chapitre 1 : Le commencement

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Nous sommes dans un monde divisé en trois parties, il y en a deux occupées et le dernier, vous pouvez être sûr de n'y voir aucune âme.

L'histoire commence avec Adriel, jeune habitante d'une des deux parties habitées. Là où la joie règne en maître, une partie ou tout le monde sourit en permanence, où la bonne humeur est omniprésente. Tout ce qui touche aux sentiments négatifs n'est pas la bienvenues là-bas.

La deuxième partie quant à elle, est différente en tout point. Ce sont les sentiments négatifs qui y règnent. La tristesse, la colère, la peur, l'avarice... Là-bas se sont les sentiments joyeux qui y sont inconnu, interdit. La population respire le mal-être, ils ne sont pas heureux. Ils vivent dans le malheur constant.

Adriel, jeune femme souriante, pétillante et pleine de vie n'est qu'au début de sa vie, elle n'est jamais sortie de sa zone de confort, c'est-à-dire le village où elle vit et les bois qui longent celui-ci.

Un jour en rentrant de sa balade quotidienne, balade à laquelle elle n'a fait que rire et sourire à pleines dents, Adriel s'aperçoit que chez elle un silence règne. Un silence qui n'a pas lieu d'être, mais qui a la place devrait être remplacé par les mélodies chantonnées par sa douce mère et par des bruits de cuisson dans la cuisine du futur repas. Mais rien, elle n'entend rien. Adriel accourt jusqu'à la chambre de sa mère et la voie allongée sur son lit, sa respiration saccadée mais lourde en même temps. Paniquée et prise d'une montée d'adrénaline, la jeune femme accourt chez le médecin du village et ensemble ils retournent voir la souffrante. Une fois dans la chambre de sa mère, le médecin lui demande avec le sourire aux lèvres de sortir de la pièce pour qu'il puisse l'examiner.

Après de longues minutes d'attente, le médecin ressort de la chambre toujours en souriant et lui dit :

« Votre mère est atteinte d'une maladie incurable, elle mourra bientôt »

A ce moment-là, Adriel ne comprend pas... Pourquoi ce médecin continue de sourire comme un idiot alors qu'il vient de lui annoncer que sa mère va bientôt mourir !? Pourquoi ? D'un coup une bouffée de chaleur violente monte en elle dans sa poitrine, tel un brasier ardent qui ne cherche qu'à sortir pour tout brûler, la jeune femme ne sait comment expliquer ce qui se passe, c'est comme si c'était la première fois qu'elle ressentait cette émotion et c'est vrai c'est bien la première fois qu'elle ressent cette émotion et ça la déstabilise énormément.

Essayant d'en faire abstraction, Adriel répond avec consternation au docteur :

« Pourquoi ? Pourquoi vous gardez le sourire alors que ma mère va mourir ? Ce n'est pas une nouvelle qui nécessite un sourire pourtant ! »

Le docteur lui répond sans se départir de son sourire :

« Pourquoi devrais-je arrêter de sourire ? La vie continue et puis on meurt tous un jour non ? Ça ne sert à rien de penser négatif pour quelque chose d'aussi risible, c'est absurde et surtout immoral... Alors même si votre mère va mourir, garder le sourire car c'est comme ça qu'on fait ici ! Sourire ! »

Et sur ses mots, le médecin part. Il laisse une jeune femme souriante quelques minutes auparavant. Complétement perdue et dévastée. Elle va vers sa mère et s'assoit à son chevet et la contemple pendant que celle-ci dort d'un sommeil profond dont elle ne se réveillera pas.

Par la suite, elle réfléchit et se rend compte que de nouveau au fond d'elle. Elle ressent quelque chose qu'elle n'avait jamais connu par le passé. Une sensation étouffante, qui monte jusqu'à la gorge et qui l'empêche de parler à cause d'une sorte de boule lui bouchant à travers la gorge. Une sensation où elle ne ressent aucune joie. La tristesse, Adriel se rend compte qu'elle a de la tristesse en elle, non, elle ressent de la tristesse. Sa mère va mourir dans quelques jours et pourtant, tout le monde continue de sourire alors que quelqu'un va perdre la vie... Etrangement pour elle, le long de ses joues, des petits ruisseaux d'eau salée coulent sans s'arrêter, elle pleure... Et c'est la première fois. Durant un long moment, elle crie, hurle sa peine, sa colère même si elle ne sait pas encore dire ce que c'est. Une fois ces larmes taries, elle se sent mieux même si ça n'enlève pas sa tristesse. Elle sent comme un poids en moins au fond d'elle, comme si d'évacuer tout ça lui donnait une nouvelle force pour se relever et continuer à avancer tout en prenant les bonnes décisions. Et Adriel prend déjà une nouvelle décision qui changera tout de son futur. Car en effet, elle a réalisé que la partie dans laquelle elle vit est néfaste..... Hypocrite, menteur, jugeur, elle ne veut plus vivre dans cette partie où tout le monde sourit automatiquement comme si tout était normal, là où tout doit être joie et rien d'autre alors que les autres sentiments qu'elle a ressenti ne sont pas anodins et que si ils existent c'est pour une bonne raison. Et ça, Adriel veut en découvrir la raison, à quoi ils servent.

Quelques jours plus tard, sa mère mourut et dans la journée qui suivit celle de l'enterrement, enterrement où elle était seule, Adriel partit avec un sac remplit de vivres, de vêtements et de souvenirs. Elle part de cette partie où elle a toujours vécu et veut aller explorer l'autre partie habitée. Car pour elle, c'est là-bas que se trouvent les réponses à ces questions.

Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'en faisant ça, elle fera la rencontre d'une personne qui changera sa perception des parties et surtout qui changeront sa vie.

Nikolaï.

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Bonjour, bonsoir. Voilà une petite histoire courte, une nouvelle. En espérant que ça vous plaise. Si vous avez des choses à dire vous pouvez mais j'attend que ça soit une réponse avec une explication. Je sais que ça va faire très longtemps que je n'ai pas posté. Qui plus est j'ai mon autre histoire qui attend une suite, mais ne vous inquiétez pas. Je ne l'oublie pas, j'ai des projets pour elle. J'ai écris cette nouvelle quand je n'allais pas spécialement bien et ça m'a aidé à ne pas ruminer et à penser à autre chose. Puis surtout ça m'a aidé à reprendre confiance en moi par rapport à l'écriture. Encore une fois en espérant que ça vous plaise. A bientôt les petites asperges ! (désolé je ne peux pas mettre d'émojie sur mon ordinateur) 

Les sentiments cachésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant