Chapitre 8 : Nouvelles sensations

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PDV Newt

Il entra dans la maison de Thomas, et fit un rapide signe de main comme bonjour à la femme dans la cuisine qu'il supposait être la mère du brun. Il la détailla, c'était une femme simple, brune, les cheveux en chignon un peu en bordel, de magnifiques yeux verts, un sourire aussi ensorceleur que son fils et habillée d'un tablier. Vu la bonne odeur qui émanait du four, il en conclut qu'elle devait préparer des cookies. Cette atmosphère détendit Newt et un sourire apparut sur son visage. Il y avait vraiment une ambiance.. rassurante ? Juste agréable qui faisait qu'on se sentait immédiatement chez soi. 

Il regarda le brun qui était resté en retrait, comme toujours, même chez lui, il restait timide. Newt trouvait ça incroyablement mignon et attachant. 

Il comprit vite l'embarras de celui-ci quand il vit les escaliers qui devait mener à sa chambre et aux autres pièces de la maison d'ailleurs car il n'y avait pas d'autres pièces au rez-de-chaussée. Il ne pourrait pas monter les escaliers sans difficultés à cause de sa cheville. Leurs regards se croisèrent et Thomas comprit que le blond avait comprit, ce qui le rassura en un sens. Il se rapprocha de lui. 

"Tu peux m'aider, s'il te plaît, Newtie ?"

Le ton qu'avait employé le brun fit fondre le cœur du blond. Il était vraiment adorable. Il se retint de le sérer dans ses bras. Non seulement parce que ça aurait renforcé le malaise déjà bien présent mais aussi car sa mère était toujours dans la pièce. 

Newt acquiesça. Il passa son bras derrière les épaules de Thomas pour qu'il puisse s'appuyer sur lui quand il monterait les escaliers. Il monta quelques marches sans difficultés mais finit par glisser. Newt surprit mais agile, le rattrapa par la taille et leur visage n'était désormais qu'à quelques centimètres, leur cœur battait la chamade à cause de l'adrénaline et leurs joues étaient devenues rouges. Les deux garçons firent sortis de ce moment de transe par la mère du brun qui accourait déjà, sûrement attirée par le bruit que Thomas avait créé en glissant. 

"Ca va Tom ? Tu n'as rien ?" 

Elle avait fait irruption en bas de l'escalier, la mine inquiète bien que vite rassurée et souriante quand elle vit que son fils n'avait rien.

"Quel surnom horrible !" Pensa t-il alors qu'il redressait Thomas pour qu'il puisse accéder à la prochaine marche. Le brun se colla à Newt et lui glissa un timide merci à l'oreille. Il était tout gêné, c'était terriblement craquant ! 

Le brun finit par répondre à sa mère, probablement pour estomper le malaise qui s'était créé. 

"T'inquiète pas m'man, Newt est là."

On échangea un regard puis un sourire. La jeune femme finit par repartir, satisfaite de cette réponse, en tout cas Newt l'espérait, et un sourire malicieux sur le visage. 

On l'entendit seulement dire, depuis la cuisine : 

"Alala, les jeunes d'aujourd'hui !"

Puis, un petit rire étouffé. Son rire fut contagieux car il fit pouffer les deux adolescents, ils essayaient de se contenir pour éviter le retour de la mère de Thomas, sans grand succès. Ils échangèrent un regard complice. De vrais enfants !

On arriva finalement au bout de ses escaliers maudits par Thomas, et le blond finit par rentrer dans la chambre du brun, qui y était déjà. Il avait prétexté qu'ils seraient plus "tranquilles". Newt avait de sérieux doute quand à la fiabilité de l'excuse de Thomas mais décida de ne pas y porter d'importance. Il était enfin avec son Thommy. 

Il se mit à observer comme il en avait l'habitude. La chambre de Thomas était vraiment colorée, remplis de livres sur des étagères en bois, une lit deux places et un bureau remplit de documents de cours. Il en vint à la conclusion que sa chambre était vraiment tout l'opposée de celle-ci. Malgré tout, il adorait le style et la sensation de chaleur qui se dégageait de cette pièce et ne put s'empêcher de dire un : 

Quand les opposés s'attirent...- Newtmas {TERMINER}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant