Chapitre 19

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⚠ NDA à la fin, bonne lecture ⚠

Tout était normal dans la petite rue de Jackson Street ; des bouteilles d'alcool traînait un peu partout, le lampadaire était explosé, des gamins du quartier s'amusait à balancer des pétards dans les boîtes au lettres des voisins. Seulement une chose était inhabituelle. Sept têtes, caché derrière un buisson sous une fenêtre. Sept enfants envahit par l'adrénaline et terrorisé à l'idée d'échouer.

Ces 7 enfants, c'était le loser club.

Ils avaient prévus de ramener Richie chez Beverly le soir même et, malheureusement, son père ne travaillait pas ce soir là. Il était sûrement avachi sur le fauteuil ou même sur le sol, encore et toujours alcoolisé et attendant le retour de son pseudo fils pour se défouler un peu.

En réfléchissant, il fallait éviter d'attirer l'attention de son père en rentrant dans la maison et, pour se faire, il fallait faire le moins de bruit possible. A moitié mort ou pas, Wentworth Tozier avait une très bonne ouïe quand il s'agissait d'attraper sa progéniture. Lui et Bill rentrerait dans la maison et montrerais à l'étage pour ranger les affaires du noiraud et les jetteraient dans le buisson où leurs amis attendraient réceptionner les sacs. Ils avaient hésité sur la personne qui accompagnerait Richie à l'étage mais, dans la mesure où ils se feraient choppés, Bill était l'ami de Richie que Wentworth aimait le plus, enfin, plutôt celui qu'il détestait le moins.

C'est donc comme ça que les deux adolescents rentrèrent dans la demeure et gravirent les escaliers à pas de souris. Jusque là, tout allait bien.

Arriver dans la chambre, ils se hâtèrent à ranger les affaires du noiraud dans un sac. Étant donné que elles n'étaient pas nombreuses, cela se fit assez rapidement. Comme prévu, ils jetèrent le sac par la fenêtre. Celui-ci fut réceptioner par leurs amis en dessous de la fenêtre.

Maintenant plus qu'une chose à faire ; sortir. Et ça, ça risquait d'être délicat. La plupart des marches du vieil escaliers était grinçante ou partiellement arraché. C'était un miracle qu'il ai réussi à monter sans se faire prendre. Soit son père était finalement mort après tout les litres d'alcool qu'il avait ingurgité, soit il n'allait pas tardé à sortir de sa caverne pour venir saluer son tendre fils adoré dans sa chambre. Et, si la deuxième suggestion était vrai, il valait mieux pour eux qu'ils soient partis avant que cela ne se produise, ce qui ne leur laissait pas beaucoup de temps.

Ils réitérèrent ce qu'ils avaient fait pour monter, plus rapidement cette fois-ci. Arriver à la porte, ils l'ouvrirent précipitement et Bill sortit suivit de..

<Richard ? Tu rentres bien tard. Viens donc saluer ton vieux père. >

Le corps de Richie se crisp entièrement, comme si on l'avait transformer en statut. Il était entrain de rêver. C'est ce qu'il se disait. Bill était déjà dehors, les yeux écarquillés. Le voyant immobile, Le quarantenaire perdit patience.

<Petite pédale, quand je te dis de venir tu viens ! Tu vas regretter d'être né p'tite merde ! Amenes ton cul ici Richard > hurla ce dernier.

Tiens, son père l'avait appelé deux fois sans utiliser une de ces injures qu'il aimait tant lui balancer à la figure dans la même année. La plupart du temps, c'était des insultes, si bien que, quand il l'appelait par son prénom, Richie se demandait même si c'était bien à lui qu'il parlait. Ce qui était évident. C'est pas comme si ils étaient des centaines à vivre dans cette maison en ruine. Peut-être avait-il vu Bill et que c'est pour ça qu'il était gentils avec lui aujourd'hui. Habituellement, quand Richie ne venait pas quand il l'appelait, il venait le chercher en le traînant par les cheveux jusqu'à l'endroit où il voulait.

Quoi qu'il en soit , si il devait le lui répéter une troisième fois, il ne s'en sortirait pas vivant. Plus qu'une chose à faire.

< On se barre ! >cria-t-il à l'intention de ses amis.

Et, tous les sept, ils prirent leurs jambes à leurs cou, seuls leurs respirations et les cris que poussaient Wentworth Tozier se faisaient entendre dans la petite rue.

Il n'aurait jamais cru penser ça mais, merci Bowers de nous avoir pourchassé des années durant pour nous refaire le portrait, sans ça, il n'aurait pas tenu longtemps.

Quand ils s'estimaient éloignés de tout danger, ils se stopèrent et se regardèrent dans les yeux, le souffle court,le cœur battant.

<la dernière fois que j'ai autant paniqué> commença Mike en se coupant en plein millieu de sa phrase pour respiré < Depuis qu'on s'est battu contre ça.. Ton père est trop flippant. >

<Rappelle moi de ne jamais le regarde droit dans les yeux> rajouta Ben.

< Je comprends pourquoi nos parents ont si peur de lui. C'est sûrement pour ça qu'il te déteste d'ailleurs.. Et aussi parce que t'es toi. > termina Stanley.

<Bref... Je pense qu'on devrait aller chez Beverly parce que avec ce froid, on va chopper un rhume, une grippe ou pire, une pneumonie> dit Eddie, coupant court à la conversation.

C'est ainsi qu'ils se dirigèrent vers la maison de la rousse. Ils rangèrent les affaires de Richie et parlèrent de tout et de rien pendant des heures. Ils s'endormirent tous les sept au petit matin, bercer par le chant des oiseaux.

Et alors que ses yeux se fermait, Richie sourit. Il n'avait pensé que ça arriverait un jour et pourtant, c'est ce qui se passait. C'était finit. Il n'allait plus devoir paniqué chaque fois qu'il posait un pied dans la chose qu'il lui servait de maison,il n'allait plus devoir porter des gros pulls pour cacher ses blessures et il n'allait devoir se forcer à rire pour ne pas inquiété ses amis. Il allait enfin pouvoir vivre une vue normal, une vie qu'il aurait dû vivre dès l'instant où il avait gonflés ses poumons d'airs pour la première fois. Cependant Richie n'avait pas eut cette chance. Mais en voyant ce qui lui arrivait, ils se disaient qu'il était heureux d'avoir vécu ça, car ça avait fait de lui ce qu'il était. À partir d'aujourd'hui, tout allait changé, et ça, c'était grâce à Eddie. À Eddie et à ses merveilleux amis qui n'avaient pas hésites une seule seconde à l'aider.

On pouvait dire ce que l'on voulait mais si être un loser c'était ça, alors Richie était fier d'en être un. Il était fier d'être un loser et il était fier que sa famille le soit aussi.

***

Hello tout le monde !

Comment vous allez ?

J'espère que ce chapitre vous a plu.
En l'écrivant, j'ai comme sentit que on arrivait doucement à la fin de quelque chose et, c'est très emouvant, cette sensation de finir une histoire, de dire adieux à un univers, des personnages auxquels tu t'es attachés.
Mais je suis contente de finir cette histoire.

Et j'espère que vous avez aimé la lire même si je dois avouer que j'ai pas été super régulière sur cette histoire mais je l'ai commencer dans un moment difficile donc j'avais pas trop de motivation pour écrire.

J'ai déjà commencer une nouvelle histoire et je ne sais pas encore quand je la publierai mais c'est pour bientôt et ce serait un plaisir de vous revoir.

Merci pour vos commentaires bienveillants.

Je poste bientôt l'épilogue et un chapitre bonus pour que vous compreniez tous ce qui n'a pas été clair.


Kiss ☯

𝕣𝕖𝕕𝕕𝕚𝕟𝕘𝕦𝕖 (♲︎︎︎)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant