Chapitre 15

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Arriver chez le cadet, ils enlevèrent leurs chaussures et montèrent à l'étage, dans la chambre de l'adolescent.

En haut Eddie intima à Richie de s'installer et descendit chercher de quoi boire dans la cuisine. En rentrant dans sa chambre, il trouva Richie affalé sur son lit, la tête fixant le plafond. Eddie prit un temps pour l'observer. Il était beau. Ses tâches de rousseurs, ses boucles noires, ses lèvres rosés. Il soupira puis s'avança vers lui avant de s'assoir sur le lit. Il ne savait pas par où commencer et il ne savait pas comment il allait faire pour convaincre Richie de lui parler. Parce que oui, il savait que ça n'allait pas être chose simple vu comment Richie était têtu et lui mentait avec autant de facilité. Mais bon quand faut y aller faut y aller.

<Richie. >

Le concerné se tourna vers son petit ami avec un sourire, prêt à l'écouter.

<Bon Richie. Si je t'ai fais venir c'est parce sur j'aimerai te parler de quelque chose de sérieux. Je sais que t'as pas spécialement envie de parler mais je pense que c'est mieux pour toi. T'arrive peut-être à duper les autres mais ce n'est pas mon cas. Je vois bien que parfois tes triste et que tu fais semblant de sourire. Je vois aussi quand tu me mens comme avec tes parents ou quand tu me dis que t'as pas fumer alors que tu l'as fais. Je te connais par cœur Richie. Je suis ton meilleur ami depuis longtemps, je suis ton petit ami maintenant et j'ai souvent l'impression que tu me fais pas asser confiance pour te confier à moi. J'ai remarqué tu sais, que tu vas mal. Je l'ai remarqué depuis longtemps et je pensais que tu viendrais me parler par toi même mais tu l'as jamais fais alors maintenant j'aimerai savoir
Richie. >

<Y a.. Y a rien Ed' je t'assure, tu te trompes. > répondit le brun avec un rire nerveux.

<Tu mens. Encore. C'est la troisième fois aujourd'hui Richard. >

<Non. Je suis content que tu t'inquiète mais ça n'a pas lieu d'être Eddie. Et si il y avait quelque chose je t'en aurais parlé. Promis. >

Eddie sentait la colère monter. Il ne comprenait pas. Richie pouvait tout lui dire jamais il ne le jugerait pour quoi que ce soit. Il ne savait pas comment le convaincre de parler sans le brusquer. Il lâcha un soupir de désespoir en essayant de se contenir.

<bon. S'il te plaît Richie arrête. Tu ne m'as jamais parler de tes problèmes. Parfois tu viens à l'école les yeux rouges comme si t'avais pleurer toute la nuit et t'essaye de le cacher avec ton humour de merde ! En cours tu fais n'importe quoi aussi, tu fais aucun effort parce que t'as peur d'échouer ! Tu mens à tout le monde Richard, à moi, à Bill, à tout les autres ! T'arrive en boitant et tu dis que t'as fais du foot. Richie tu déteste le foot. Et aujourd'hui t'as dis à tout le monde que tu t'étais battu avec quelqu'un hier après midi, tu te souviens pas qu'on était ensemble hier après midi ?! Et ta mère ? Tu m'as jamais dis qu'elle était morte, je te connais depuis qu'on est gosse et tu me l'as jamais dis ! Alors s'il te plaît Richie, pour l'amour de Dieu, dis moi ! Dis moi ce que t'as et je pourrai t'aider. Parce que j'en ai marre de te voir comme ça. Vraiment. Je tiens à toi et je veux que tu sois heureux pour de vrai. Si t'as besoin de pleurer je veux que tu viennes pleurer sur mon épaule, si t'en peux plus, que t'as l'impression d'étouffer je veux être la personne qui saura t'écouter et te réconforter. Je veux plus que tu ai a faire semblant d'être bien pour nous rassurer. Je serais plus rassurer si tu me parles Richie. Je te jugerai jamais Richie jamais. Je te le promet, tu peux me faire  confiance. >

Le noiraud avait les larmes aux yeux, les mots semblaient bloqués dans sa gorge. Le cœur battant,il ouvrit la bouche mais aucun mot ne sortait. Alors Eddie prit sa main et la serra. Richie fondit en larme dans les bras de son amant. Pourquoi tout ça lui arrivait à lui ? Il aurait juste voulu une enfance normale avec une famille aimante, un père affectueux, une mère. Ils auraient été heureux, son père lui aurait apprit à se battre et sa mère l'aurait écouter raconter sa journée. Mais la vie était injuste et il était tombé sur un père violent et alcoolique, une mère décourager qui avait préféré partir, l'abandonant ainsi dans les bras du diable en personne. Que pouvait faire Eddie face au diable ? Rien. Personne ne pouvait rien faire face au diable.

<Tu peux pas m'aider Eddie.. Personne ne le peut> murmura-t-il la voix remplit sanglots.

𝕣𝕖𝕕𝕕𝕚𝕟𝕘𝕦𝕖 (♲︎︎︎)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant