Criminal Assistance

chapitre 4

Moi qui croyais avoir éliminé toutes les personnes qui connaissait ce nom...

Devant moi ce tenait une personne de ma taille, de la même couleur de cheveux que moi, quasi de la même longueur et qui me ressemblait atrocement, ma soeur, Senju Akashi

Senju : j...

- te croyais morte ? - je pris un ton suffisament  sarcastique pour qu'elle comprenne que je lui en voulais encore  

- évidement c'est toi qui a envoyé l'autre enfoiré me tuer - je parlais avec rancoeur et haine

Senju : je ne lui ai jamais demander une chose pareil - s'écria t-elle avec un aire choqué, elle voulu encore s'exprimer mais Ran lui coupa la parole 

Ran : vous m'excuserez mais cette demoiselle et moi même avions prévu de passer notre soirée ensemble et vous ne faite pas partie du plan - il la regarda avec mépris

Senju : je suis vraiment désolée ... - elle me regardais avec peine et incompréhension, une larme commença à couler le long de sa joue, puis deux, trois et elle se mit à pleurer, soudainement elle se jeta dans mes bras et m'enlaça, je n'avais jamais eu de contact physique avec elle mais je ne la repoussa pas, puis elle me murmura

Senju : je...t'aime ... ma...soeur...soit...libre...tu...le...mérite - et elle s'écroula au sol 

je ne comprit pas ce qui m'arrivais, quand je m'accroupis à toute vitesse vers elle, du sang sortais de ses oreilles de sa bouche, de son nez, mais je vis d'où venait la vraie blessure, elle s'était faite poignarder dans le dos, je voyais déjà avec horreur ses yeux se fermer, la suite se passa très rapidement, je n'eu même pas le temps de lui dire au revoir que Ran m'emportais déjà en dehors du bâtiment, j'aurais voulu protester, retourner au près de ma soeur qui était en train de perdre sa vie, mais je n'arrivais pas à réagir, ni à bouger, j'étais en état de choc.

- SENJUUUU NONNNN - je criais maintenant à pleins poumons car contrairement au reste de mon corps ma voix m'écoutait encore.

Dans la voiture le trajet fut silencieux, aucuns n'osa me parler, je regarda la vitre en pleurant, je venais de perdre le dernier membre représentatif à mes yeux  de ma famille.

Une fois rentrés à l'hôtel Rindou m'accompagna dans ma chambre sans un mot et me déposa dans mon lit, il me regardais tristement, nous n'avions parfois pas besoin de nous parler pour savoir ce que l'autre ressentais, puis il me laissa.

J'entra dans la salle de bain pour me changer et me démaquiller quand un papier qui ressemblait  à un lettre attira mon attention, posé au bord de ma coiffeuse, je le pris et commença à le lire reconnaissant immédiatement l'écriture qui y trônait ...

chère soeur, 

si tu lis cette lettre c'est que je suis probablement morte, mais je devais te dire quelques choses avant, déjà je t'aime d'un amour fraternel qui n'égalerait aucuns autres, je ne t'ai jamais souhaiter la mort, car tu ne la mérite pas contrairement à moi, je mérite de mourir, pour tant de raisons que tu ignores, mais défois l'ignorance fait du bien, il ne vaut mieux pas savoir tous les secrets du monde. Je regrettes énormément de choses, mais le passé et le passé. tu te souviens il y a longtemps, je t'avais dit que l'amour était une chose dangeureuse et que ça n'existe pas, qu'il ne fallait pas tomber dans le panneau, que ça n'existait pas, que ce n'était que mensonge et hallusion, que ça causerait ta mort, je me suis trompée je t'ai privée toute ton enfance, je t'ai empêchée d'avoir le plus beau sentiment au fond de toi, et j'en suis vraiment désolée, je me suis basée sur mes mauvaises expériences alors que tu n'avais même pas fait les tiennes, seul une personne connait la raison de ma mort, n'essaye même pas de le retrouver et de te venger, je ne mérite pas qu'on venge ma mort, vis ta vie comme tu aurais toujours du la vivre, je te souhaite tout le bonheur du monde, sois heureuse et surtout sois libre rapelle toi tu n'appartiens à personne d'autre qu'a toi même.