AKAASHI X OC

215 5 0
                                    

Je sors enfin du travail, j'aime mon métier mais avec la grossesse j'ai des envies de meurtre toutes les minutes. Je dis au revoir aux derniers collègues que je croise et me dirige vers ma voiture. Il est dix-huit heures trente et le trafic doit normalement être fluide, à moins qu'il y ait eu un accident, mais je prie le Seigneur tout puissant pour que j'arrive chez moi dans quinze minutes. J'adore les réunions de fin de trimestre, notez bien l'ironie de ma phrase, trois heures à parler de malus, de bonus, des investissements qui ont été fait, d'ouverture de l'enseigne dans des pays du Moyen-Orient. J'espère que Keiji sera prêt à me masser, mon dos en a souffert.


J'arrive enfin dans la résidence privée où l'on loge avec Keiji et notre petite fille Asami âgée de tout juste un an. Encore quelques mètres et je pourrais enlever cet uniforme serré pour un bas de survêt et un tee-shirt de Kei. Arrivée devant chez moi j'appuie sur le petit boitier qui ne quitte jamais ma voiture pour ouvrir le portail et réappuie une nouvelle fois dessus pour le refermer une fois que je l'ai passé. Je me gare devant la porte du garage, j'éteins le moteur, prends mes affaires et je sors en verrouillant la voiture.





-Je suis de retour ! Crié-je.

-On est dans la cuisine. Me répond Keiji.





J'enlève mes escarpins à talons assez bas, pose ma mallette sur le meuble non loin de l'entrée et pars rejoindre ma petite famille dans la cuisine. Je vois Keiji devant la gazinière en train de remuer sa cuillère en bois dans la marmite et notre petite dans ses pattes.





-Huum, ça sent très bon qu'est-ce-que c'est ?

-Un ramen de légumes avec du poulet à la fois frit et cuit dans des papillotes. Dit-il.

-Si tu n'étais pas un homme marié j'aurais fait ma demande.

-Dommage pour toi, je suis déjà pris par une magnifique femme qui attend mon deuxième enfant.

-Ah mince, j'aurais dû arrivé plus tôt dans ta vie alors. Lui dis-je. Bon comme tu ne veux pas de moi je vais prendre une douche.





Je pars en direction de notre salle de bain, face au miroir à pied qu'on a, mon regard se porte instantanément sur mon ventre, je prends du temps pour le caresser, je reçois des coups de mon bébé et un grand sourire prend possession de mes lèvres. J'ouvre la porte de la cabine de douche à l'italienne, je règle l'eau sur la bonne température ni trop chaude ni trop froide. Quand l'eau entre en contact avec mon corps un frisson de plaisir m'envahit, toute la pression de la journée s'en va d'un seul coup. Je sors dix minutes plus tard après avoir passé une crème contre les vergetures (qui fonctionne à moitié car j'ai oublié qu'il fallait commencer avant d'avoir des vergetures pas quand on les a déjà c'est moins efficace) et des lotions pour le visage. Je me rends dans la chambre parentale pour prendre des vêtements de Keiji et pars les rejoindre dans la salle à manger.


La table est déjà mise. Franchement les filles trouvez-vous toutes votre Keiji parce que le mien c'est l'homme parfait. On s'assoit tous autour de la table Asami sur les genoux de son père.

Il y a quelques mois en arrière Asami m'avait fait une crise, elle ne voulait pas que je lui donne le bain et au fil du temps ça s'est dégradé, elle ne voulait plus que je la prenne dans mes bras, que je lui donne le biberon ou que je la berce pour qu'elle puisse dormir. Avec Keiji on ne savait plus quoi faire car c'était littéralement devenue la fille à papa. Je me suis même demandée si j'étais une mauvaise mère. Mais quatre mois après la naissance de notre fille j'ai eu des nausées pendant une semaine, j'avais des envies de fruit de la passion et d'ananas, et j'avais mes seins qui étaient énormes. Je pensais que tout cela était lié à des symptômes post grossesse mais après un passage chez le gynéco pour voir si je cicatrisais bien (les joies de l'accouchement), il s'est avéré que j'étais enceinte d'un mois, le choc que j'ai eu à ce moment était tellement fort que Keiji était obligé de venir me récupérer dans le cabinet. Quand je lui ai annoncé la nouvelle, la surprise avait pris possession de son visage. On en a longuement discuté pour savoir si on le gardait ou pas. On savait que ça allait être difficile car Asami était âgée de quatre mois mais Keiji ma rassurée sur le fait qu'au moins ils grandiront ensemble et que nous n'aurons pas besoin une nouvelle fois de dépenser dans le mobilier pour bébé. Quand on l'a annoncé à nos familles et amis ils ont tous eu les mêmes paroles "vous êtes des chauds lapins" surtout Kotaro-san qui à chaque fois qu'il nous voit lance des petites piques à Keiji.


Keiji nous sert et nous commençons à nous raconter notre journée.





-Ma mère m'a dit qu'Asami arrive de plus en plus à marcher sans trébucher. Me dit-il.

-Orrrh c'est bien ça ma puce ! Je tends mon bras vers elle pour la caresser. Chose qu'elle n'apprécie pas puisqu'elle repousse ma main.

-Mama non ! Dit-elle.

-D'accord maman ne touche plus la joue de Mimi.

-Toi au boulot ça va ?

-Je suis fatiguée des réunions interminable et bébé n'arrête pas de bouger.

-Tu es à ton huitième mois Aya, tu devrais déjà être en congé maternité. Me gronde-t-il. Tu peux accoucher à tout moment.

-Je le sais mais je ne veux pas retournée travailler deux mois après la naissance de bébé ! Pour Mimi ça a été compliqué de la laisser, je veux passer le plus temps possible avec lui. Dis-je en passant ma main sur mon gros bidon.

-De toute façon je n'arriverais pas à te faire changer d'avis. Dit-il dans un soupir.

-Non. Je lui souris en prenant une bouchée du poulet cuit à la papillote. Huum Keiji tu sais me donner des orgasmes toi, sexuel et culinaire !

-Aya ! Pas devant la petite. Le rouge prend possession de son visage et il met ses mains sur les oreilles de notre fille.

-Elle ne comprend rien à son âge.

-Même ! Tu n'as pas à dire des choses aussi crues.

-Mon Keiji d'amour ça fait déjà neuf ans que nous sommes ensemble tu devrais être content de savoir que tu sais faire plaisir à ta femme !

-Arrête ! N'écoute pas maman Mimi.

-Pas mama. Répète-t-elle.





Nous finissons notre repas et je vais débarrasser nos assiettes sales, je commence a nettoyé le gros avant de mettre le tout dans le lave-vaisselle. Je rejoins Mimi et Keiji dans le salon, cette dernière est avachie sur le torse de son père, elle passe ses mains sur les joues de ce dernier. Je m'installe à côté de mon mari, pose ma tête sur son épaule, un nouveau soupir d'aise sort de ma bouche.





-C'est un miracle qu'elle ne pique pas de crise. Dit Keiji.

-Elle a le sens du partage au moins. Hein Mimi tu partages un peu papa avec mama ? Lui demandé-je.

-Peu papa.

-Mais tu sais que papa, il était à mama avant. Dis-je en faisant une petite moue. Je pouvais l'avoir tout entier surtout la nuit ! Tu sais que ton père malgré son air blasé et sans émotion il sait s'y faire quand il faut utiliser son p...

-Aya ! Qu'est-ce t'as aujourd'hui à vouloir lui raconter ce genre de chose !

-Elle commence à s'endormir et puis je te le répète elle ne comprend rien.

-Ce n'est pas une raison valable !

-Tu n'es pas drôle ! Dépêche-toi de la mettre dans son lit, j'attends mon massage de nuit et que tu me fasses monter au septième ciel. Je lui dis en me levant du canapé et me dirigeant vers notre chambre.

-Ta mère est pas croyable. Je l'entends dire à Mimi.





Je rigole à ses mots, c'est vrai j'ai ce petit grain de folie que Keiji n'a pas forcément. Mais je dirais que c'est ça qui pimente notre couple, car je peux vous le dire si les gens le savent calme, dans notre lit il devient un lion enragé, j'espère qu'il ne prendra pas son temps pour déposer Asami dans sa chambre juste pour se venger. Je compte bien m'amuser avec lui avant la naissance du bébé.

Haikyu x OC🍋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant