BOKUTO X OC

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Un ouragan. Depuis deux jours nous sommes tous confinés chez soi pour cause un ouragan. Depuis deux jours je supporte les sauts d'humeur de Kotaro. Il veut qu'on aille dehors sous la pluie et le vent pour "renforcer" les liens de notre couple ! Je ne vois pas comment il veut solidifier notre couple avec des rafales de vents à plus de 140km heures ! On passera notre temps à essayer de ne pas s'envoler.

Assise dans le salon enroulé dans un plaide, je regarde les infos qu'on arrive à capter malgré les coupures incessantes. Kotaro lui est en train de se doucher, j'espère pour lui qu'il n'utilise pas toute l'eau chaude car il va entendre parler de Bokuto Yumi pendant longtemps !

-On va rester enfermer ici encore combien de temps ? Demande-t-il avec une serviette autour de la nuque, ses abdos à l'air libre me donnent envie de les croquer tout cru ! Mes yeux sont plus hauts Yumi. Me dit-il avec un sourire charmeur.

-Ils disent que l'ouragan devrait passer au plus près de nous dans la nuit de demain soir. Lui dis-je en essayant de me concentre sur ses yeux et non sur son corps exposer.

-Quoi ! Comment je vais faire, je ne respecte pas mes entrainements de volley là!

-Kotaro chéri tu n'es pas le seul à être dans cette situation je te signale, prend ton mal en patience.

-Mais moi j'ai envie de faire des matchs !

Il s'approche de moi avec la moue triste d'un enfant qui n'a pas eu le dernier jouet en vogue. Je le prends dans mes bras, il s'allonge de tout son long sur mon corps.

-Je sais chéri, mais on ne peut rien faire contre mère nature et puis j'ai l'impression que tu n'as pas envie de passer du temps avec ta petite femme ?

-Jamais ! Tu as la même place que le volley dans mon cœur et dans mon esprit. Il enfonce sa tête dans ma poitrine.

-Je suis contente de l'apprendre alors, tu sais que dans deux semaines ça fera dix ans qu'on est ensemble.

-C'est passé vite.Je regrette un peu nos années lycée, on était insouciant de tout, pas d'impôts à payer, pas de facture à régler, viens on va revivre chez nos parents. Me dit-il d''un air sérieux.

-N'importe quoi, à vingt-six ans nous sommes propriétaire de cette magnifique maison, nous avons une bonne situation financière, je vais vraiment commencer à croire que tu ne veux plus de moi.

-Mais on s'ennuie tous les deux-là, on a joué à tous les jeux de société qu'on a, on a regardé tous les films possible et inimaginable.

-On n'a pas regardé beaucoup de films tu as passé ton temps à me peloter les seins. Dis-je en le coupant.

-C'est du pareil au même ! Dis Yumi ça fait un petit moment que je pense à cela mais j'avais peur de t'en parler.

Je commence à stresser, Kotaro est rarement sérieux et quand il l'est la peur prend le dessus sur les autres sentiments et je ne sais pas comment agir.

-Qu'est-ce que tu veux me dire ? Je le force à se relever, nous sommes assis l'un en face de l'autre.

-C'est juste une proposition, tu n'es pas obligée de me répondre oui dans la minute qui suit mais ça te dirait qu'on essaie d'avoir un enfant ?

Il finit sa question d'une voix incertaine presque l'air timide, je le regarde choquée. Il veut avoir un enfant avec moi ? Pour de vrai ? J'ai les larmes qui me viennent aux yeux.

-Tu es sérieux ?

-Très ! Tu peux, si tu es d'accord, commencer par arrêter la pilule et on pourra se mettre au travail.

Je pleure littéralement toutes les larmes de mon corps Kotaro ne se rend pas compte mais il vient d'enlever un poids que j'ai depuis trois semaines sur les épaules.

-Mon cœur si tu ne veux pas ce n'est pas grave mais pas la peine de pleurer ! Il me prend dans ses bras essayant de me réconforter.

-Ce n'est pas ça, je voulais attendre le jour de nos dix ans ensemble pour te l'annoncer. J'avais déjà tout prévu.

Je me lève et me rends dans notre chambre le laissant dans l'incompréhension, j'ouvre notre dressing et prends une petite boîte cachée parmi tant d'autres. Je retourne au salon, Kotaro n'a pas bougé d'un iota, il me regarde m'asseoir de nouveau à coter de lui sans rien comprendre. Je lui tends la boîte, il la prend sans trop comprendre ce qu'il se passe.

-Qu'est-ce-que c'est ?

-Je voulais attendre avant de te le donner mais comme tu m'en as parlé je ne pouvais plus ne plus te le dire.

Il ouvre la boite avec précaution, il en sort un vêtement blanc de petite taille entre ses mains, il me jette un regard perdu.

-Tu voulais m'offrir un body pour bébé ?

-Ahah ce n'est pas pour toi le body mais je pense que ce qui est écrit te concerne.

Il déplie le vêtement et voit enfin où est ce que je voulais venir. Il me regarde les yeux pleins de larmes.

-C'est vrai ? T'es vraiment enceinte ?!

-Oui, après avoir eu du retard il y a trois semaines je voulais affirmer ou pas le fait d'être enceinte, je suis partie voir mon gynéco qui m'a donné une prise de sang à faire et la semaine d'après j'ai eu les résultats ! Elle m'a aussi dit que je devais changer de pilule après la grossesse si je décide de garder le bébé car ce n'est pas normale que j'ai pu tomber enceinte. Lui raconté-je.

-Putain ! Je n'arrive pas à y croire ! On va être parent ! Il me sert fort dans ses bras en m'embrassant de partout. C'est pour cela que t'étais irritable ces derniers temps.

-Tu ne faisais rien pour m'aider à mieux me comporter !

-Je faisais à manger tu n'étais pas contente, je nettoyais la maison tu me criais dessus ! J'en ai d'autres des exemples. Me dit-il.

-Ouais, c'est bon ça va.

-Je me rappelle que quand je suis rentré un peu plus tard que prévu, tu m'as fait une de ces scènes ! Je ne t'avais jamais vu comme ça.

-Alors déjà je n'étais pas dans mon état normal et puis je te signale que tu ne m'avais pas prévenu de ton retard, tu crois que je vais penser à quoi moi ! J'étais prête à aller voir cette catin si elle existait. Lui dis-je en me souvenant de ce moment.

-Je te le dis c'est toi et personne d'autre. Mais ! Dit-il après quelque seconde. Je me disais aussi que quelque chose avait changé chez toi. Quand on a fait l'amour hier, tes seins ils étaient plus lourd et plus gros que d'habitude !

-Ils ont toujours étaient comme ça. Ne dis pas de connerie.

-Non Yumi, je te dis que tes seins ont encore grossit ! Je connais ton corps par cœur et certains endroits plus que d'autre. Regarde, ils sont plus gros que mes mains ! Il m'empoigne les seins pour me montrer qu'il dit vrai.

-C'est bon maintenant lâche moi !

-Oh ça non ! Ce n'est pas parce que tu es déjà enceinte que je vais me priver de te faire l'amour !

En disant cela, il me prend mes deux mains pour me remettre sur mes deux pieds direction notre chambre.

-Je vais m'amuser comme un petit fou. Dit-il.

Je crois que quand cetenfant sera né j'en n'aurais pas un mais deux enfants à charge.

Haikyu x OC🍋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant