18- Hagrid

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Septembre s'écoula rapidement, trop rapidement.

Les quatre jeunes Gryffondor étaient déjà inséparable, jamais Sirius n'aurait jamais pu imaginer fondé une amitié aussi vite.

Leurs première sanction s'était faite dans la cabane d'Hagrid, le concierge.

- C'est ici ?

- Ouais apparemment c'est un géant, s'exclame James.

- Quoi un géant ?? Demande Peter.

- T'en a pas marre d'avoir peur de tout ? s'irrite Sirius.

A cet instant le géant ouvre la porte de sa cabane, il était immense.

Hagrid a des cheveux noirs, longs et emmêlés, une barbe broussailleuse qui lui cache presque tout le visage.

- Cela doit être vous les 4 punis ! Je vous avoue que jamais on ne m'a confié des élèves aussi rapidement, leurs confie le géant en les invitant à rentré chez lui.

Ils entrèrent un peut perplexe mais ouvert à la discussion.

- C'est un peut petit, vous voulez du thé ? Ou des biscuits ?

Il sortit une boîte de biscuits sur le peut d'étagères présentes, dans sa cuisine.

- Sérieusement, chuchote Sirius entre ces dents, ne sachant pas si c'était une mauvaise blague.

- Moi je veux bien du thé s'il vous plaît monsieur, dit Peter.

Les autres levèrent les yeux au ciel.

- Oh, appelle moi Hagrid c'est bien plus simple.

Sirius se fit à l'idée qu'il était simplement gentil et avenant, tout l'opposé de Rusard.

- Vous faites quoi à Poudlard ? s'intéresse James, en prenant un biscuit.

- Je suis le gardien des Clés et des Lieux à Poudlard, c'est un post très prestigieux vous savez ! Dumbledore me fait entièrement confiance !

- Vous êtes proche de Dumbledore ! S'exclame Sirius soudain intéressé à son tour.

- Bien sûr ! C'est un homme incroyable avec une âme charitable, dit Hagrid avec admiration.

- Je suis tellement d'accord, s'extase James en se levant de la chaise. Dumbledore est un exemple !

Tout de suite la conversation devint enthousiaste et enjoué. Hagrid avait une véritable admiration envers le plus grand sorcier de cet époque.

Il fit comprendre aux garçons que Dumbledore l'avait aidé plusieurs fois, mais il ne voulut pas continuer ni détailler sur ce sujet.
Le voyant s'assombrir subitement, Sirius décida de changer de sujet.

- Vous êtes très loyal et courageux à mon sens, loyal envers Dumbledore, et courageux pour s'occuper de la forêt interdite !

- Je suis aussi de nature très sensible, rougit le gardien des lieux. Je pleure même facilement.

- Qui l'aurait cru, dit James.

Remus lui donne un coup de coude.

- Ca ne se dit pas James, lui chuchote Remus.

- Oh ce n'est rien je sais que j'ai l'air effrayant la première fois ! Mais j'ai un grand coeur.

- On en doute pas, dit Sirius souriant.

- Oh et concernant la forêt interdite, je vous rappelle qu'elle est interdite, n'essayez même pas d'y aller ! J'y vais personnellement quelques fois pour des... euh bricoles c'est tout.

- On ne ferait jamais ça, dit James avec un clin d'œil envers ses amis.

- J'adore les animaux, enfin seuls les poils de chats me font éternuer.

Et ils passèrent longtemps à parler ainsi.

Il leurs expliqua que la forêt interdite est une immense forêt bordant l'intérieur de l'enceinte du château Poudlard. Comme son nom l'indique, il est interdit aux élèves de l'école de pénétrer à l'intérieur, excepté dans le cadre de punitions ou bien encore des cours de soins aux créatures magiques.

Les garçons quittèrent la cabane d'Hagrid, il se faisait très tard et il faisait nuit.

- J'ai trouver les punitions pas si terrible, pense à voix haute Remus.

- Tu rigoles des limaces à trier, des Mandragore à calmer, puis enfermer des tas de bêtes bizarre dans des clôtures, râle James.

- Sans oublier qu'on est rentrer dans la forêt interdite pour ramasser des plantes, rajoute Peter.

- Oui enfin nous n'étions pas au cœur de la forêt interdite, juste à la frontière, dit Remus.

- Vous inquiétez pas on ira bientôt dans cette forêt interdite, propose Sirius.

Les garçons s'arrêtèrent pour le dévisager, hormis James, et ils rigolèrent fasse à l'attitude toujours détacher de Sirius.

- Tu ne prends rien au sérieux mon pote, rigole James en prenant Sirius par l'épaule.

Et ils rentrèrent au château, pour le week-end.

Dans les couloirs ils croisèrent les filles Gryffondor.

C'est à dire Lily Evans, Marlène McKinnon, Alice, et d'autres qui continuèrent leurs chemins. Seuls les trois premières s'arrêtèrent à leurs niveau.

- Salut, dit Alice.

- Ouais salut, se presse James.

- Vous faisiez quoi dehors la nuit ? Questionne Lily.

- Et elle recommence, s'énerve James. C'est Servilus qui t'envoie ?

- Qui ça ??

- Ton petit copain le Serpentard, dit Sirius.

- Vous êtes ridicule à toujours vouloir lui faire des problèmes !

- Oui oui c'est ça, on a d'autres occupations nous.

- Ah oui comme quoi ?

- Essayer de rentrer dans l'équipe de quidditch par exemple !

- C'est impossible pour les premières années grosse tête de mule !

- Tu vas la fermer la carotte oui ?

Pendant que les deux jeunes Gryffondor se disputer, Sirius en profita pour prendre Marlène à part.

- Alors, tes parents sont content que tu sois à Gryffondor ?

- Totalement, mais c'était si prévisible en même temps.

Ses fossettes se dessinèrent en même temps. Elle était vêtu d'une jupe rouge bordeaux avec une chemise blanche. Elle faisait encore ce chignon décoiffé.

- Et toi... enfin ils ne t'ont rien fait encore par rapport à la répartition, lui demande Marlène inquiète.

Sirius est prit au dépourvu, il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui demande. Mais dans un sens elle était aussi présent à sa cérémonie cet été, elle savait qu'il se passait quelque chose entre Sirius et sa famille. Et elle voulait l'aider.

Mais ils sont encore trop jeune pour comprendre.

- Je ne sais pas je verrai ces vacances, dit Sirius froidement pour paraître détaché.

Le regard de la jeune fille s'attriste.

- Écris moi, s'il te plaît.

Sirius hoche la tête, touché par cette attention.

Ils firent le chemin ensemble jusqu'à leurs salle commune, et une fois à l'intérieur ils jouèrent au carte ensemble.

Ils s'entendaient bien, depuis cet été.

Sirius Black Tome I- Jamais PurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant