Ta bouche

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DISCLAIMER: je le mets des le début comme ça tout le monde sera content.

OUI c'est une histoire sur Edvin et Omar.

NON je ne les shippe pas ensemble.

Sur ce bonne lecture ❤

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Pdv Omar

- Edvin éteint la machine s'il te plaît.

- Tout de suite. Dis moi ce que tu veux.

- Ta bouche.

- Oh. Baissant la tête.

- Non Vi t'a pas compris... Caressant sa joue pour mettre deux doigts sous son menton. Plongeant mes yeux dans les siens.

- J'ai pas dis ça dans le sens tais toi. Je répondais à ta question. Je veux ta bouche. Sur mon corps. Ça fait vingt minutes que ta machine me pilonne plus ou moins doucement. Je suis sur que tu peux me fister sans que je te sente pour te servir de marionnette.

- J'ai pas besoin de ça pour que tu sois ma chose... Mais c'est pas faux. Désolé.

- T'excuse pas c'était incroyable. Ça mélangés à tes caresses et tes morsures m'ont portés au septième ciel plus d'une fois. Je t'avoue que je préfère quand même quand je te sens toi. Tu modules ta vitesse à moi. Te sentir en moi. Tes chairs sur les miennes. Te sentir te contracté quand c'est mon cas. Mes fesses se resserrant sur ton membre tremblant. Tes râles quand ton orgasme arrive. L'apothéose: Ta jouissance. Souvent commune. Quand nos yeux se plongent les uns dans les autres. Pour ne plus se quitter.

Une larme roule sur sa joue. Très vite suivi par d'autres. Je m'empresse de les essuyer avec mes propres lèvres.

- Pourquoi tu pleures ?

Un baiser me répond. Il a un goût différent. Il a un goût. On ne s'était jamais embrassés avant. Mes lèvres comme emboîtées au siennes lui donnant l'accord tacite de mettre ses doigts dans mes boucles. Demandant l'accès à ma bouche. Je lui donne sans attendre.

Au bout de quelques minutes. Complètement à bout de souffle. On se séparent. Nos pupilles ne se lâchent plus. Aucun de nous ne s'attendait à ça.

- Omar je suis....

Je pose un doigts sur ses lèvres pour le faire taire

- Si tu me dis que tu es désolé. Oui la je te dis ta bouche dans le sens tais toi.

Il presse ses lèvres sur mes doigts.

- Omar, se redressant, toujours à cheval sur moi. Mes mains sur ses cuisses; les siennes sur mon torse.

- Omar tu me dis je m'exécute. Te combler de bonheur me comble tout autant. Sentir ton corps trembler sous le mien dû à mes baisers, mes morsures ou même mes griffures. Me fait un effet de malade. Te voir t'abandonner complètement à moi...

Je caresse ses cuisses pendant que lui tapote mon torse. Jamais avant on n'avait pris ce temps de douceur. C'était du sexe et c'est tout. Pourtant après nos déclarations puis son baiser. Quelque chose entre nous avait changé. Nos mots se font plus doux. Au lieu de lui dire: Dévore moi comme si tu n'avais pas mangé depuis trois jours. Je lui susurre:

- Embrasse moi. Partout. J'ai envie de douceur. Je veux sentir tes lèvres sur mon corps.

- Avec plaisir me répond t'il sur le même ton.

Déposant un baiser entre mes pectoraux. Il remonte tout doucement vers mon cou, ma mâchoire, mon visage; embrassant tout partie découverte à sa portée. Il commence à descendre, arrivant à mon nombril. Il se relève pour se mettre à mes pieds ses chaires roses glissant sur mes chevilles jusqu'en haut de mes cuisses. Allant jusqu'à l'intérieur de celles-ci. Sans jamais s'aventurer sur mon sexe. Il y a quelques minutes c'est la première et seule chose qu'il aurait faite. Ses baisers mélangés à ses caresses de lèvres. Effleurant ma peau.

Me procurant des frissons ainsi que des sensations encore inconnues. Je mets ma main sous son menton pour le faire remonter, évitant de lui tirer les cheveux.

Ses lèvres me manquaient déjà. Déposant un léger baiser sur celles-ci. Je le retourne délicatement lui procurant cette même douce torture. Ses yeux se ferment sous le plaisir. Encore une chose qui a changé. En général c'est lui qui me procure du plaisir comme il le disait et me voir réagir lui fait monter son propre plaisir. Jamais il ne m'a autant donné accès à son corps. Qui se soulevait doucement comme s'il voulait plus tout en profitant de ce qu'il lui est donné. S'abandonnant totalement à moi. Ce qui ne lui était jamais arrivé. Cette dernière chose me donne le courage pour lui caresser la joue et lui dire ce que je ressens au fond de moi depuis quelques semaines. Ce qui m'a amené à faire ce discours.

Sous ce geste plutôt inhabituel, il rouvre les yeux plongeant ses prunelles dans les miennes. Il penche sa tête prolongeant notre contact. Une question dans le regard.

- Ça me touche beaucoup que tu t'offres à moi comme ça. Rougissant.

Il m'embrasse la joue.

- T'es mignon quand tu rougis. Mais je sais qu'il y a plus. Parle Omar...

- Edvin... Je t'aime.

Ses paupières se referment. Emmagasinant ce que je viens de lui dire. Au bout de quelques minutes sans réaction je descends de sur lui. Recherchant mes habits pour partir de son appart.

- Attends.

Je continue mes gestes comme un automate.

- Omar s'il te plait. S'étant relevé pour poser ma main sur mes reins. Je ne bouge pas. Je n'ose plus. Il se place derrière moi. Déposant sa mâchoire sur mon épaule. Posant sa main sur mon cœur.

- Omar, apaise ton cœur.

- Je peux pas. Mêlant mes doigts au siens.

- Ce que je vais te dire ne va rien arranger. Omar, je t'aime aussi.

Mon cœur s'emballe encore plus, il le ressent. Caressant ma poitrine. Mon cerveau disjoncte complètement. Je repousse Edvin loin de moi. Je finis de me rhabiller. Sans pouvoir le regarder dans les yeux.

- Omar. Retenant ma main une seconde fois. Ou tu va ? Rien n'a changé.

- Je sais pas. Loin de toi. Ça change tout !

Ses doigts s'échappent doucement des miens. J'ose plonger mon regard dans le sien. Des perles salées au coin des yeux, se retenant de toutes ses forces pour ne pas les laisser couler. Voir ses larmes fait remonter les miennes.

- Excuse-moi Edvin. Je voulais pas te faire souffrir.

- Pourtant tu la dis.

- Viii...

- Au revoir Omar. J'ai été ravi d'être ton plan cul.

Cette phrase m'achève complètement. Incapable de me soutenir plus longtemps, mes genoux flanchent. Me faisant lourdement tomber au sol. Presque inconscient.

- Putain Omar. Qu'est ce que t'es en train de me faire ?

Hors de mon corps je le sens me relever.

- Je sais pas ou est ce que tu comptais aller mais t'ira nulle part dans cet état. Il faut qu'on discute. Tu dors ici ce soir. Si tu m'entend les clefs sont sur la porte. Je ne te séquestre pas non plus. Pense juste à les remettre dans la boîte aux lettres après avoir fermé derrière toi.

Il me pose délicatement sur le lit ou je me suis tant de fois donné à lui. J'attrape sa main toujours incapable de dire un mot.

- Chaton je dors sur le canapé cette nuit. Je ne suis pas loin. Un dernier baiser sur mon front me fait complètement perdre pied.

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