Anime x reader (Commande Ouverte)

Sebastian (Black Butler) x Reader

Prologue:

Je me souviens qu'avant, il y avait un garçon aux cheveux bleus qui jouait avec nous. Il souriait tout le temps.

Mais ce souvenir remonte de très loin, car je ne sais même plus comment il s'appelle. De plus, je ne sais même pas ce qu'il est devenu. Je l'aimais bien, c'est la seule chose dont je me rappelle. À cette époque, les rumeurs disaient qu'il s'était fait kidnapper et vendu au marché. D'autres disait qu'il était mort écrasé par un rochet. J'aimerai savoir...

J'aimerai savoir s'il est encore en vie...

***

-[T/P] ? Tu sembles plongé dans tes pensées.

Je lève les yeux de mon assiette vide. À ma gauche, ma mère qui me regardait, insistante. À ma droite, assis au bout de la table, mon père, épuisé par mon inattention. Et bien sûr, en face de moi, le duc et la duchesse du royaume d'à côté, accompagné de leur fils.

Avec qui je suis sensé me marier.

-Hum... Pardon, je pensais à notre futur mariage avec Henry, dis-je d'un sourire le plus hypocrite possible.

-C'est bien, votre fille ne perd pas le nord ! Rétorque le duc. Vous savez, je ne pensais pas que ça allait aussi bien coller entre nos deux bambins.

Ironiquement, le dénommé Henry semblait aussi ennuyé que moi. Justement, celui-ci prend la parole.

-Père, me marier ne m'intéresse pas, en tout cas pas avec cette noble... Je vous l'ai déjà dit, Marianne est...

-Cesse tes jérémiades ! Une servante ne peut guère faire d'aussi beaux enfants que cette jeune fille.

Super, donc en plus je viens d'apprendre que mon « mari » n'est même pas enclin à se marier avec moi...

-Ecoutez, prononce mon père, je pense que nos deux progénitures ont le temps de se connaitre, après tout le mariage n'est que dans 1 mois.

-Vous avez raison, monseigneur ! D'ici là, Henry aura changé d'avis, je vous le garantis.

Sur ses mots, le roi et le duc se lève et explique vouloir aller au salon, où ils pourront parler.

-[T/P], pourquoi ne pas allez faire visiter le jardin à notre invité ? Me demande ma mère, d'un ton pressant.

N'ayant pas le choix, j'invite le garçon à me suivre jusqu'au jardin intérieur. Après un horrible silence, il prend enfin la parole.

-Je te préviens, si nous nous marions, je risque de commettre un adultère. Marianne, notre servante, est beaucoup plus intéressante que toi.

J'hausse les épaules d'un air indifférent.

-Je n'en ai pas grand-chose à faire. Nos parents font seulement ceci pour conserver la bonne image qu'on a d'eux.

Il me regarde d'un air étonné, et esquisse un sourire.

-Tu m'en verras ravi.

Après cette courte discussion, le silence revint, mais il fut beaucoup plus reposant qu'auparavant.

***

Les majordomes s'affairaient autour de la table. Il n'y avait plus un bruit, sauf celui de la porcelaine et des chariots.

-Ma fille...

Je tourne la tête vers cette voix douce mais tranchante comme un couteau.

-J'espère que tu feras une bonne épouse, et que tu sauras mettre de beaux héritiers au monde, pas comme ton père et moi...

Ah ouai. Parce que, pour résumé, ma naissance a été tellement horrible que la douleur s'était révélé insoutenable. Ce jour-là, elle a frôlé la mort. Mais mon père m'a dit que fort heureusement et par un hasard inespéré, un homme s'est rendu dans la chambre, et sans un bruit, a soigné ma génitrice. En contrepartie, il aurait alors prononcé la phrase suivante : « si à l'anniversaire de ses 6 ans, cette fille est encore en vie, alors tu perdras la capacité de mettre des enfants au monde ».