Hey !
Désolé de ma longue absence, je n'ai littéralement aucune excuse ^^"
Mais je reviens avec une commande de Angelfatalis, qui, je l'espère, te plaira ^^Bonne lecture !
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L'univers paraît si grand quand notre espérance de vie est limitée. J'entends souvent cette phrase : "le monde est petit". Et j'y ai toujours adhéré. Jusqu'à ce que j'apprenne qu'il ne me restait plus que quelques jours à cause d'un cancer.
Le pire dans tout ça, c'est que je n'ai même pas de famille, ou d'amis qui puisse me soutenir. Sûrement à cause de mon caractère égoïste. Mais est-ce réellement de ma faute ? Est-ce qu'en réalité, tout le monde n'est pas centré sur soi-même ? Être bénévole, sauver un chaton, ou travailler dans une maison de retraite, n'est-ce pas pour avoir une bonne conscience ?
Je suis fatigué de penser à ce qui peut arriver dans le cas où je refuse de rentrer dans les normes sociales.
C'est d'ailleurs pour cette raison que je me trouve en ce moment même dans le plus connus des quartiers des plaisirs, au cœur du japon. À quoi bon respecter les mœurs si je m'apprête à mourir dans une ou deux semaines ? Le regard des autres ne m'importent plus.
Je jette un œil dans les différentes bâtisses disposées autour de moi. Les sourires des jeunes femmes sont des mensonges à mes yeux, et les regards lubriques des hommes me dégoûtent. C'est tellement ironique de penser cela, alors que je cherche la même chose qu'eux. Un plaisir éphémère.
-Venez voir, n'hésitez pas, entrez !
-Une heure, pour 855 yens ! Une aubaine, venez sans attendre !
On dirait un marché de légumes. Les femmes sont-elles aussi mal considérées, de nos jours ?
Plus j'avance, et plus j'observe que la foule se fait moins dense. Les gens qui m'entourent paraissent d'avantages aisés, et les vendeurs ont arrêté leur cri pour laisser place à de discrètes négociations avec les clients. Je marche vers une maison illuminée de quelques lanternes et adresse la parole à un homme qui me fait face.
-J'aimerais rencontrer votre dame la plus distinguée, si cela est disponible, je chuchote doucement.
-La princesse de notre demeure n'est malheureusement pas disponible pour aujourd'hui, mais si je peux me le permettre, il y a en face d'ici une demoiselle réputée pour sa beauté, son élégance et sa sagesse.
Je le remercie en glissant dans sa main une pièce et me dirige vers une maison plus haute que celle d'auparavant. L'homme qui se confrontait à moi était plus petit et plus robuste, mais il fallait admettre qu'il possédait davantage de charisme.
-7 000 yens pour une heure, et ce tarif double si vous souhaitez rencontrer notre princesse.
Et ben, ils se foutent pas de n'importe qui, eux... Mais bon, c'est bien pour ça que je me trouve ici, dans cette partie du quartier.
-J'accepte, lui répondis-je en lui tendant ma carte.
Son regard étonné redevient neutre. Il encaisse le prix de l'heure et me signale que si je souhaite prolonger, il fallait que j'envoie une lettre à la réception via la chambre. L'homme écarte le rideau et je m'infiltre dans la demeure d'un pas discret. Sans attendre, une petite fille trottine élégamment vers moi et me mène au dernier étage du bâtiment qui me semblait sans fin. La demoiselle me laisse devant la porte et repart de la même façon dont elle est arrivée.Je reste un moment planté sans rien dire devant la porte. La culpabilité d'être ici ne l'emporte pas sur le désir de vivre pleinement le reste de ma vie. J'approche ma main de la poignée, mais c'est à ce moment là que mes oreilles décident d'activer leur fonction première et que le bruit d'une dispute me parvient de l'intérieur.
-Pourquoi est-ce que tu ne peux pas être plus discrète, une fois ? Tu as de la chance que les humains soient bêtes comme leurs pieds !Je ne sais pas quoi penser. La voix qui avait prononcé ces mots était de toute évidence d'appartenance masculine, alors pourquoi est-ce que l'on m'avait accepté l'accès à cet endroit ?
-Laisse tomber, tu ne comprends rien à rien ! Si le maître me l'a demandé, alors je le fais. Tu n'es pas le maître, alors laisse moi tranquille. De plus, une présen-...
La dispute s'arrête là. Je n'entends plus ce qu'il se passe, car les individus présents dans la pièce ont baissé le ton. Mais de quoi parlaient-ils ? Ce maître, est-ce le directeur de cette maison, ou quelqu'un d'autre...?
-Excusez-moi pour mon retard, fit une demoiselle en ouvrant la porte.
Il n'y a pas de mots pour la décrire. Ses yeux sont semblables à des lunes dans un ciel nuageux, et il y règne une tristesse tellement imperceptible que je n'aurai su la voir si je n'avais pas pris le temps de l'observer.
-Il n'y a pas de problème, mais...
-Suivez-moi, je vous prie.
Elle ne me laisse pas le temps de parler qu'elle rentre froidement dans la pièce. Je sais que ce métier n'est pas joyeux, mais n'est-ce pas son devoir de paraître toujours heureuse ? Ou alors craignait-elle que je pose trop de questions sur la dispute qui venait de se dérouler ?
J'ignore mes pensées et je la suis.
Je ne sais pas pourquoi, mais mon instinct me hurlait de partir d'ici. Je sentais la mort à deux pas de moi. Même si mon destin était de décéder dans les prochains jours, je voulais passer le reste de ma vie à goûter aux plaisirs inconnus. Je m'apprête à faire un pas de recul, mais la femme, me tournant le dos, retire son kimono d'un geste lent et maitrisé. Ai-je vraiment envie d'être là ? Je ne sais pas, et je réalise que la demoiselle en face de moi doit se poser des questions. Les autres hommes doivent se ruer vers elle, et je suis juste devant elle, planté comme un idiot.
Apparemment, je culpabilise trop vite car, sans prévenir, des rubans étranges apparaissent autour de moi et m'entourent. Qu'est-ce-...
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Anime x reader (Commande Ouverte)
FanficVoilà mon premier recueil de one shot :D les commandes sont bien évidemment ouvertes, tout les animés confondues. Comme il y en a certains que je n'ai pas vu, les chapitres correspondant à ce cas mettrons plus longtemps à sortir. J'accepte le lemon...