Chapitre 8

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Madame Albur se dirigea vers la porte de l'infirmerie tout en faisant signe à Midoriya de la suivre. Ils se retrouvèrent à nouveau dans le hall du centre de soins toujours bardé d'autant de portes sur ses murs. Il était aisé de comprendre que le centre était un complexe assez grand. « Attends moi là » dit la vieille bique. Elle se dirigea vers une porte plus grande que les autres. Celle-ci était faite d'un vieux bois orné de fer forgé, un anneau faisait office de poignée. C'est en la voyant qu'Izuku se rappela que c'était par cette porte qu'il était entré plus tôt.

La vieille ouvrit et accueillit Tom qui attendait dans le couloir depuis le début. « Dépêchez vous d'entrer vous allez prendre racine ! » Lui dit-elle. Le brave Tom d'habitude si souriant, tirait une gueule de six pieds de long. Il n'avait pas l'air très content de la voir. Toutefois, il accepta la demande même si continuer à attendre devant la porte lui aurait semblé bien plus agréable.
« Asseyez vous enfin ! N'attendez pas qu'on vous le dise ! » Le pauvre homme s'exécuta et prit place sur une petite méridienne près de la baie vitrée. La vieille lui dit alors d'attendre le temps qu'elle s'occupe de la nouvelle courtisane.
Tom trop content de se débarrasser d'elle, l'encouragea à ne pas perdre de temps en ajoutant à cela : « Haha pas de problème ma p'tite dame ! Et ne revenez pas trop vite surtout, je m'en voudrai que vous vous perdiez dans votre gigantesque réserve ! »

« Toujours aussi hilarant à ce que je vois » Lui répondit son interlocutrice en roulant les yeux. Son éternelle agacement était accompagné d'un hochement de tête désapprobateur, pendant que Tom lui riait de la situation. « Bien j'ai assez perdu de temps avec vous, venez avec moi jeune fille »
Elle se saisit du poignet du jeune garçon et se dirigea vers une porte sur laquelle était écrit « RÉSERVES » Elle l'ouvrit et contrairement à ce à quoi s'attendait Izuku ? Ce n'était non pas une pièce mais tout un couloir qui s'ouvrit à eux. En s'y enfonçant c'était toujours plus de portes qui défilait sous leurs yeux. Combien de réserves différentes y avait-il dans ce centre ? Seul la vieille semblait le savoir. Chaque portes était numérotées en suivant l'ordre croissant. C'est quand il arrivèrent au numéro 324 qu'ils s'arrêtèrent.

   La pièce était très haute de plafond, si bien qu'une plateforme en bois y était aménagée pour profiter des volumes supérieurs

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La pièce était très haute de plafond, si bien qu'une plateforme en bois y était aménagée pour profiter des volumes supérieurs. Elle était accessible par un petit escalier trônant au centre de la pièce
Izuku n'eut le temps de finir de contempler la pièce que Dame Albur avait déjà gravit les marches du semi-étage pour y fouiller et chercher ce dont elle avait besoin pour habiller la nouvelle courtisane.

Des dizaines et des dizaines de portants suspendaient des vêtements et textiles, tous protégés de la poussière par des housses. Elle sortit alors plusieurs vêtements et les jeta au visage d'Izuku qui d'en bas les rattrapa au dernier moment. « Choisissez une jupe enfilez la, je vais te chercher le reste à l'étage » dit-elle sèchement en se penchant par dessus la barrière avant de se diriger vers le fond de la plateforme. Izuku se concentra sur ce que la vieille venait de lui donner, c'était des jupes longues, de couleurs différentes. Mais c'est sur la rouge bordeaux qu'il arrêta son regard ... la couleur préférée de sa mère de son vivant. Jadis, elle faisait aussi pousser de magnifiques roses rouges qui grimpaient le long de la façade de leur petite chaumière. Depuis le temps qu'il était parti de son village, elles devaient être toute mortes.
Il retira son pantalon et ses bottes et passa la jupe pour mieux admirer cette chaleureuse couleur vermeille. C'est en allant se regarder dans un vieux miroir qui traînait non loin, qu'un sourire lui précéda une pensée :
« Il ne me manque plus que ses cheveux longs et on jurerait voir maman ... » Cela lui mit la larme à l'œil un instant avant qu'il ne se rappelle ou il était. Le courage dont il aurait besoin pour ce qui l'attendait ne lui permettait pas de rester un enfant éternellement. S'il voulait lever le mystère sur son passé, ce n'est certainement pas en pleurant qu'il y arriverait.
« Vous êtes beaucoup plus jolie comme ça mais cette chemise est abominable » Dit madame Albur, qui était déjà redescendu.

My Fantasy Academia || Omegaverse BakuDeku+ KiridenkiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant