Chapitre 10

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15:00, le café habituel.

– Eh Mademoiselle, vous êtes charmante. Je peux m'asseoir à côté de vous ? lançai-je.

– Tu es vraiment bête, grogna Alice. Bien sûr que tu peux.

Etrangement, Alice qui avait toujours un physique très soigné, du maquillage, et une tenue très réfléchit ; ne portait qu'un simple sweat et un jean, à peine du mascara. Elle n'en était pas moins belle évidemment, mais ça ne lui ressemblait pas.

– J'ai déjà commandé ton chocolat chaud, tiens.

– Merci c'est gentil. Comment tu vas ?

– Bah écoute comment je vais à ton avis ?

Son ton était plus que froid mais surtout tremblante. Sa voix était cassée comme si elle avait fumé comme une camionneuse toute la nuit.

– Je ne sais pas, j'avoue que j'ai du mal à te comprendre ces derniers temps. Fin tu m'as quand même quittée après 3 ans de relation, sans vraiment d'explication. Tu as osé me dire que l'on était pas sur la même longueur d'onde. Tu t'en rends compte ?

Des larmes lui montaient aux yeux. Je culpabilise alors qu'en soi ce n'est pas de ma faute, mais je ne peux pas m'en empêcher c'est horrible. Je tiens trop à elle.

– Je suis désolée. J'ai parlé sans réfléchir. Encore une fois, oui.

– Et qu'est-ce que ça donne maintenant que tu y as réfléchis ?

– Avant j'ai une question.

– Oui ?

– Est-ce que tu as couché avec ce mec ?

J'hésitai.

– Non.

– Tu es sûre ?

– J'ai faillit coucher avec lui, mais j'ai tout arrêté. On s'est juste embrassés.

Alice expira un grand coup. Elle avait l'air d'avoir tenu en apnée depuis mon arrivée.

– Je suis soulagée. J'ai compris hier ce que tu pouvais ressentir... L'idée de pouvoir te perdre, que tu passes à autre chose... M'a rendue malade. Je me répète mais je suis désolée. Je retire ce que j'ai dit. Je ne veux pas qu'on arrête ; je t'aime.

– Moi aussi je t'aime. Et pour cette histoire de couple libre ?

– On ne perd rien à tenter un retour à l'exclusivité... Je veux bien essayer si il faut ça pour que tu restes.

– Mais ça ne te rendra pas heureuse...

– Je ne sais pas. On verra. Je ne suis sûre de rien à part que je suis malheureuse sans toi.

– D'accord... On peut réessayer. Mais c'est la dernière fois Alice. Je ne te redonnerai pas une seconde chance ; d'accord ?

– Oui d'accord, merci.

Elle m'embrassa tendrement.



* * *

21:00, l'internat


– Je t'attendais, tu rentres tard.

– Désolée Fiona j'étais avec Alice.

– Hum, ok. J'ai été chopper des sandwichs à la cantine, je me suis dit qu'on pourrait manger ensemble.

Son ton était très monotone, je n'arrive pas à comprendre pourquoi elle est aussi froide en ce moment.

– D'accord merci beaucoup c'est gentil.

– Alors avec Alice, comment ça s'est passé ?

– On a discuté, on a mis les choses au clair. 

– Ne me dis pas que vous vous êtes remises ensemble ? ricana Fiona.

– Si.

– Mais tu es vraiment conne. Tu ne vois pas qu'elle se sert de toi ? Elle t'a parlée comme une merde et elle te récupère aussi simplement ? Tu mérites mieux.

– Ecoute Fiona, t'es super importante pour moi mais mon couple ne regarde que moi.

– Oui fin il ne regarde que toi jusqu'au jour où elle te brisera de nouveau le cœur et tu viendras me voir en pleurant.

Elle n'avait pas complètement tort sur ses propos mais la façon dont elle les dit c'est vraiment réducteur. Elle me parle comme si j'étais une idiote. Je déteste ça.


* * *


Bon voilà, vous me l'avez tant réclamé. Presque deux ans plus tard, je vais essayer de reprendre cette histoire. Je ne sais pas encore à quel rythme je vais poster; je sais comment va se terminer l'histoire mais il faut que je me replonge dans l'histoire pour faire un bon cheminement.
Pour rappel dans ce tome 2 on a la vision de Emma, la vision avant l'arrivée de Julie à l'internat alors que dans le premier on a le point de vue de Julie qui arrive à l'internat.
J'espère que les nouveaux chapitres vous plairont. J'ai grandi depuis donc je n'ai peut-être pas le même style d'écriture, puis je n'ai plus écrit autre chose que de la poésie depuis le dernier chapitre que j'avais publié donc je n'ai plus l'habitude.
FunFact: j'ai vraiment fini à Paris, mon rêve, ce n'était pas pour rien que j'avais choisi cette ville pour mon roman.

Vous avez des théories sur la suite de l'histoire ?

Tu seras l'esclave de mon amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant