Chapitre 14

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Mon cours de français de l'après-midi m'a semblé durer une éternité, je n'avais clairement pas la tête à parler d'Apollinaire. Ma relation avec Alice me prenait trop la tête, j'ai vraiment l'impression qu'elle se fout de moi. Mais d'un autre côté je l'aime trop pour rompre, il faut juste qu'on arrive à trouver une solution mais pour le moment je suis bloquée.

DRIIIN

Punaise enfin terminée, je rêve de me fumer un joint et dormir pour oublier cet enfer.

- He Fiona, ça te dit une bière et de la fumette dans ma chambre ?

- Il y aura Lisa non ?

- Oui mais elle est cool t'inquiètes elle ne dira rien, elle sera sûrement sur son ordinateur comme la plupart de son temps.

Sur son ordinateur, ou avec Enzo d'ailleurs. Je suis vraiment inquiète pour elle, fin contente mais d'un côté ça va extrêmement vite je trouve et elle n'a pas l'habitude des garçons, c'est une chouette fille je n'ai pas envie qu'elle se fasse avoir.

- Ouais fin non merci j'ai pas trop envie ce soir.

Elle n'avait effectivement pas trop l'air dans son assiette.

- Ha bon ? Mais ça va ? J'ai fait quelque chose de mal ?

- Si par "mal" tu veux dire me parler que pour me plaindre de ta copine et qu'en dehors de ça tu m'ignores, on ne traîne plus ensemble ni rien... Alors oui effectivement.

- Tu abuses c'est pas vrai.

- C'est pour ça que je n'étais pas conviée à votre soirée la dernière fois avec la meuf de ta chambre ?

- Ca s'est fait vite et je n'ai pas forcément pensé sur le moment, ce n'était pas avec des gens que tu aurais aimé, et puis comment tu le sais d'ailleurs ?

- On s'en fiche de comment je le sais c'est pas ça la question, assume tout simplement que j'ai raison.

En soi je ne pouvais pas dire qu'elle avait tort, ces derniers temps je ne voyais que mon couple et je ne lui avais pas vraiment accordé d'importance. C'est mon problème, je fais vite une surcharge émotionnelle et j'ai du mal à tout gérer je suis nulle

- Je suis sincèrement désolée, je vais faire des efforts. Tu sais que tu comptes pour moi.

— Ah ouais, tu en es sûre ?

— Certaine.

— D'accord alors. Il reste des bières dans ma chambre, je vais les chercher et on se rejoint dans ta chambre ?

— Yes ça marche, j'ai de quoi rouler moi.

Tu seras l'esclave de mon amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant