Prophétie - Le prisonnier d'Askaban

Chapitre 18

Les semaines passées et les jeunes élèves voyaient les beaux jours arriver, mais cela les attristés plus qu'autres choses. Après cela annonçait la fin de l'année et le début des vacances d'été où tout le monde devait rentrer chez soi. Le groupe d'amis de Lyra prenait le soin de profiter au maximum de toutes ces soirées où le vent était chaud et le soleil ne se couchait que vers 20 heures. Malgré tout les évènements passés ils allaient de l'avant, les amis de Lyra essayaient de tout faire pour lui changer les idées et évitaient à tous pris le sujet Ben Tyrel.

Les filles étaient toutes réunies dans une vieille salle du troisième étage où Katie avait pris le soin de faire apparaitre plusieurs matelas et couvertures, pour discuter de tout et de rien. Lyra et Emma étaient descendues aux cuisines pour rapporter de quoi manger et elles étaient revenues les bras chargés de tartes à la crème, bonbons à la menthe, glaces, tartes aux pommes, d'éclairs aux chocolat et d'autres sucreries. Elles discutaient des derniers ragots lorsque Lyra prit la parole.

- Mon père est à Poudlard.

- Pardon ? Lui demanda Katie

- Mon père est à Poudlard, je le sens. Vous allez surement trouver ça bizarre, mais c'est la vérité.

- Lyra on sait que ton père est à Poudlard, il a essayé de s'introduire dans notre tour, il a réussi à entrer dans le dortoir des garçons de troisième année. Lui expliqua Angelina.

- Je sais tout ça Angelina, mais ce n'est pas ça dans je parle. Je crois savoir où il se trouve et je ne sais pas le pourquoi du comment, mais je sens qu'il va vouloir faire quelques choses ce soir.

- C'est peut-être un lien entre vous, ou juste tu as un pressentiment qu'il va se passer quelque chose. Proposa Alicia

- Oui vous avez surement raison, mais plus on s'approche de la fin des cours plus j'espère pouvoir revoir mon père. Depuis qu'il est là je souhaite qu'une seule chose, le revoir, je me fiche de ce qu'il a bien pu faire. J'ai besoin de mon père. Ses amies s'approchèrent d'elle et la prirent dans leurs bras.

- On devrait peut-être aller voir Hagrid ? C'est ce soir que Buck va... enfin vous avez compris. Proposa Katie la gorge serrée par ses sanglots.

- J'y serais bien allé, mais j'ai ma retenue avec Rogue et je ne voudrais pas qu'il me rajoute des retenues jusqu'à la fin des cours... Expliqua Lyra. Mais allez le voir sans moi ! Vous lui direz que je pense à lui et à Buck ! Elle se leva et se mit à ranger la pièce avant d'être rejointe par les autres.Le groupe de fille sortit de la pièce avant de se séparer, Lyra partit en direction des cachots tandis qu'Angelina, Katie, Alicia et Emma partaient en direction de la cabane d'Hagrid. Lyra arriva devant la porte de la salle de potion, le professeur Rogue l'attendait les bras croisés l'air impatient.

- Vous avez failli me mettre en retard Black, vous savez ce que ça vous aurait valu n'est-ce pas ?

- Oh oui, professeur, je vous assure que je le sais. Dit-elle d'un ton exaspéré

- Ne prenez pas ce ton avec moi Black ! Je ne suis pas d'humeur et voir votre visage semblable à celui de votre père n'arrange rien au contraire ! Elle ne répondit rien sachant pertinemment que c'était ce qu'il voulait. Bien ! Vous voyez tous ces chaudrons ? Les premières années sont tout aussi médiocres que vous en potions et ils ne savent pas encore nettoyer leurs chaudrons, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Dit-il d'un ton moqueur avec son petit sourire en coin que Lyra déteste par-dessus tout.

- Oui monsieur. Et elle partit vers les chaudrons, en ruminant dans son coin sous le regard satisfait du Professeur Rogue.

Les filles avaient réussi à se faufiler à l'extérieur du château malgré tout les moyens mis en place, c'était surement dû aussi au fait que le diner venait de commencer dans la Grande Salle donc personne n'allait les remarquer. Elles descendirent les marches et traversèrent la pelouse avant de se retrouver face à la Cabane d'Hagrid. Angelina s'approcha de la porte puis frappa trois grands coups, Hagrid ouvrit rapidement la porte et fut surpris de voir les trois élèves. Il avait le teint pâle et tremblait de tout son corps, ses yeux étaient rougis par les larmes. Il referma rapidement la porte après les avoir laissés entrer.