Collection Sinja (Sinbad x Ja'far)

Mafia

Ja'far avait un travail simple, travaillant dans une petite supérette. Il avait un bon salaire et de bons collègues. Parfait pour une vie normale comme il le voulait... à l'exception d'une seule chose...

"Ja'far, euh... je ne sais pas où ranger ça..." Le stagiaire qui était là depuis trois jours seulement tenait une boite dans la main. "Un client l'a déposé autre part qu'à l'endroit où il était censé être rangé... et je ne retrouve pas son placement..." Ja'far sourit doucement et prit la boîte.

"Ne t'en fais pas Ali Baba, je vais le ranger à ta place." Ali Baba partit en le remerciant. Ja'far, lui, se dirigea vers le rayon et remit la boite à sa place.

Ja'far rangea et nettoya le magasin avant de le fermer. Il se changea dans les vestiaires, enlevant sa tenue de travail et remit sa tenue de ville. Il prit son sac et quitta la supérette.

La rue était plutôt calme, c'était plutôt agréable de marcher tranquillement en rentrant du travail. Tout dans sa vie pourrait être parfait. Presque tout.

Il arriva devant un petit complexe d'appartement où il vivait. Mais il s'arrêta en voyant une certaine personne.... La dernière personne qui voulait voir actuellement...

La personne en question, adossé contre un mur, se redressa en voyant Ja'far et s'approcha avec un sourire confiant.

"Salut Ja'far !" Il déposa une de ses mains sur l'épaule de Ja'far qui ne réagit pas regardant l'homme avec agacement.

"... Pourquoi es-tu encore là ?" demanda durement Ja'far. Le sourire de l'homme s'agrandit.

"Eh bien, tu vois j'ai un cadeau pour toi." Ja'far croisa les bras. Il regarda longuement l'homme en face de lui. Il avait un sourire insupportablement confiant et arrogant, des yeux bruns avec une légère lueur dorée, et des longs cheveux violets.

"Je n'en veux pas." répondit-il simplement. L'homme fit une légère moue.

"Ah... si dur..." L'homme analysa Ja'far avant de remarquer. "D'ailleurs, tu ne portes aucun cadeau que je t'ai offert."

"Je n'ai pas besoin de tes cadeaux." Sinbad tendit une petite boîte emballée en réponse.

"Tiens." Ja'far fronça ses sourcils et serra ses dents.

"Tu m'écoutes !?" Sinbad ignora sa phrase, et déposa de force la boîte dans les mains de Ja'far.

"À demain !" salua Sinbad en partant. Ja'far détestait cet homme. Chaque jour il venait et chaque jour il lui offrait un cadeau. Ja'far ne comprenait pas ce qu'il essayait de faire mais il savait une chose sur cet homme. Même si il pouvait sembler être un homme simple, cet homme était le chef de la mafia. Plus connu sous le nom de Sinbad.

Ja'far n'avait jamais compris comment cet homme avait pu avoir un tel rôle et de plus, dans une mafia. C'était clairement inimaginable pour lui.

Ja'far se souvenait à peine de leur rencontre mais le peu dont il se souvenait s'était passé ainsi.

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Son amie Yamuraiha venait de le forcer à rentrer dans une boîte de nuit. Il ne voulait pas mais son amie n'arrêtait pas de le harceler alors il était rentré.

Il avait bu beaucoup d'alcool, voulant oublier quelques de ses problèmes. Il resta au bar, entamant son troisième verre. Un homme venait de s'asseoir à côté de lui, buvant son premier verre.

Ja'far tourna légèrement la tête, regardant l'homme à sa droite. Il devait sûrement plaire auprès des femmes, car il semblait vraiment séduisant. Il commença à rougir inconsciemment et se fit remarquer par l'homme.

L'homme le vit et sourit narquoisement, s'approchant de lui et déplaçant son tabouret. Ja'far était un peu embarrassé que l'homme l'ait remarqué.

"Salut beauté, puis-je connaître votre nom ?" L'homme le regarda fixement et Ja'far rougit violemment au surnom et à la voix de cet homme.

"B-bien sûr... Je m'appelle Ja'far. Et- et vous ?" L'homme prit un sourire confiant et parla avec fierté :

"Je suis Sinbad." Ja'far s'arrêta. Sinbad ? Ce n'était pas le nom du célèbre dirigeant de la mafia ? L'homme, voyant l'arrêt des mouvements de Ja'far, lui chuchota à l'oreille : "Et je suis aussi le chef de la mafia, au cas où tu te poserais des questions sur ça."

Il glissa une main autour de la taille de Ja'far, le rapprochant à nouveau et ils continuèrent à parler. La suite était très flou. Le lendemain, il se réveilla dans un hôtel, seul, avec une note de Sinbad.

"C'est Sinbad, l'homme que vous avez rencontré dans le bar hier soir. Je vous ai payé l'hôtel, ne vous inquiétez pas pour ça. J'ai aussi fait laver vos vêtements, ils sont sur le fauteuil en face du lit.

Ah et aussi, j'adorerais vous parlez à nouveau, je vous donne mon numéro au dos de la feuille."

Ja'far, étant reconnaissant de ce que Sinbad avait fait pour lui même s'il ne se souvenait plus exactement des évènements de la vieille, le rappela plus tard pour le remercier mais l'homme était devenu agaçant et venait tous les jours en face de chez lui, connaissant d'une façon inconnue son adresse, et lui offrait des cadeaux sans arrêt. Voilà comment ils en étaient arrivé là.

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Ja'far rentra à l'intérieur de sa maison, et ouvrit la boîte que Sinbad lui avait offert par curiosité. C'était une belle montre, semblant très cher et provenant sûrement de l'étranger.

Pourquoi cet homme dépensait autant d'argent pour lui ?

Ja'far remarqua un peu de temps après qu'il y avait une note déposée sur le côté.

"Portez au moins ce cadeau, s'il vous plait, même si vous vous en fichez des autres. Juste celui-là."

Il est vraiment insistant... Cela agaça Ja'far mais il commençait à apprécier le design de la montre et l'essaya, ne la trouvant pas si mal. Il voudrait bien faire un effort si cela arrêtait le harcèlement constant de Sinbad.

Quand il y pensait, avec son influence, Sinbad pourrait menacer Ja'far s'il voulait vraiment le forcer. La mafia n'était pas réputée pour faire des choses mignonnes non plus.

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Sinbad rentrait de chez Ja'far, un peu dépité. Pourquoi n'acceptait-il jamais ses cadeaux ? Depuis leur rencontre, il était devenu amoureux de Ja'far mais ne sachant comment s'y prendre, il lui offrit des cadeaux chaque jour. Cela marchait en général : offrez des cadeaux chers et la personne voudra sortir avec vous... mais ce type était totalement différent. Le séduire avec des cadeaux n'étaient pas la bonne option mais il ne savait pas comment faire autrement.

Lors de leur rencontre, Ja'far semblait mignon mais il s'était refroidi avec lui au fil du temps, il semblait presque le détester. Non, ce n'est pas possible, personne ne peut le détester, si ?

Sinbad rentra dans un grand bâtiment. Il se redressa alors que toutes les personnes présentes s'inclinèrent en le voyant.

"Bon retour, chef." Un homme un peu plus grand et aux cheveux verts s'approcha et s'inclina à son tour.

"Chef, une organisation nous a défié, tuant plusieurs de nos membres, et elle commence à prendre de l'ampleur depuis une semaine, que faisons-nous ?" Le regard de Sinbad était devenu froid.

"Avez-vous localisé leur repaire ?" La réponse de l'homme fut un hochement de tête.

"Oui, elle se situe à 1 572 km d'ici, au nord ouest, dans des plaines, plus précisément dans un bâtiment semblant abandonné."

"Alors faîtes exploser leur base."