Collection Sinja (Sinbad x Ja'far)

Mafia part.3

Sinbad se réveilla dans le canapé de Ja'far dans une incompréhension totale. Que faisait-il ici ? Sans parler du fait que Ja'far dormait actuellement sur lui. Enfin, il s'était réveillé maintenant...

"Ja'far, peux-tu tout m'expliquer s'il te plait ?" demanda Sinbad. Ja'far se redressa et répondit calmement :

"Je rentrais hier soir chez moi et je t'ai aperçu dans une ruelle, évanoui. Tu étais blessé aussi mais je n'ai pas appelé d'ambulance parce qu'en tant que chef de la mafia, je ne savais pas si tu aurais des problèmes à propos de ça. Du coup, je t'ai porté sur mon dos, je t'ai amené chez moi et je me suis occupé tes blessures." Sinbad était surpris. Ja'far avait fait autant d'efforts pour lui ? Alors qu'il est si froid d'habitude ?

Sinbad sourit, il savait bien que Ja'far pouvait être mignon si il le voulait. Il tombait encore plus sous le charme de Ja'far. "Merci d'avoir fait ça pour moi Ja'far, sincèrement. En tout cas, je pense que je devrais partir, tu ne veux sûrement pas de ma présence chez toi plus longtemps." Sinbad essaya de se relever avant que Ja'far ne l'interrompe.

"Pas question ! Tes blessures sont encore récentes, si tu bouges, tout ce que j'ai fait n'aura servi à rien !" Ja'far se mit à soupirer. "Tu es vraiment un idiot..." Alors que Ja'far se fâchait contre lui sans s'arrêter, Sinbad remarqua une chose briller au niveau du poignet de Ja'far.

"Ja'far... tu portes ma montre ? Enfin celle que je t'ai offerte ? Je suis si heureux !" Ja'far détourna simplement le regard avant de finalement répondre :

"Je l'ai fait en espérant que tu arrêtes enfin avec tes cadeaux..."

"D'ailleurs Ja'far, que veux-tu en remboursement de mes soins ? Simplement de l'argent ?" Le visage de Ja'far se contracta.

"Hors de question ! J'ai fait ça parce qu'il est normal d'aider une personne dans le besoin alors ne cherche pas à me rembourser... s'il te plait." Sinbad sourit à nouveau, Ja'far était vraiment gentil et attentionné. "D'ailleurs Sinbad, il est neuf heures du matin, tu veux manger quelque chose ?" demanda Ja'far en se levant du canapé, prêt à se diriger vers la cuisine.

"Non rien, merci." Sinbad observa Ja'far commencer à ranger quelques affaires et prendre son petit déjeuner. Il devait cohabiter avec lui le temps que ses blessures guérissent ? Cette nouvelle le rendit presque heureux. Il fallait juste espérer que Ja'far ne le vire pas de chez lui, bien qu'il y soit totalement préparé.

Sinbad sentit tout à coup son portable vibrer, il répondit à l'appel du dénommé Drakon pendant que Ja'far était parti dans une autre pièce, sûrement dans la cuisine.

"Ah, tu réponds enfin... J'ai presque cru que tu étais mort." dit Dragul, véritable nom de Drakon, d'un air soulagé.

"Désolé désolé, j'ai eu affaire à quelques personnes qui m'ont assez blessé à vrai dire." Dragul sembla soudainement être très inquiet en entendant la nouvelle.

"Où es-tu !? Je viens te chercher."

"Ne le fais pas s'il te plait, je suis très bien où je suis et je ne suis pas sûr d'y retourner." Dragul soupira, assez ennuyé.

"Ne me dis pas que tu es dans un hôpital entouré de jolies infirmières, si c'est ça je viens te chercher immédiatement, tu perds ton temps." répondit-il. Sinbad s'offusqua presque de se que pensait son ami et collègue de lui.

"Non ! Ce n'est pas du tout ça ! Enfin on peut dire en effet que je suis avec une jolie personne mais pas d'infirmière ni d'hôpital !" Dragul était étonné qu'il ne soit pas entouré une énième fois de filles et entama des nouvelles discussions avec Sinbad, certaines à propos de la mafia. Après avoir conversé quelques minutes, Sinbad raccrocha en soupirant. Il donnait vraiment une si mauvaise impression ? Pas étonnant que Ja'far était froid avec lui.

"Sinbad, tu vas mieux ?" demanda Ja'far, apparaissant derrière Sinbad qui sursauta.

"J-ja'far !!?? Comment es-tu apparu comme ça !?" Sinbad semblait terrifié alors qu'il observait chaque mouvement de Ja'far.

"C'est étonnant qu'un chef de la mafia ne m'entende pas marcher. Je te pensais habitué aux plus grands espions et assassins." Sinbad regarda Ja'far. Il semblait vraiment léger mais pas au stade où il ne l'entende même pas marcher ! "Je suis juste léger sur mes pieds contrairement à ce que tu peux croire." ajouta-t-il comme s'il avait lu les pensées de Sinbad.

"... d'ailleurs Ja'far, jusqu'à quand je peux rester ici ?" Sinbad voulait savoir combien de temps il lui restait avec la personne qu'il aimait. Il ferait en sorte qu'ils se rapprochent.

"Quand tes plaies seront cicatrisées j'imagine. D'ailleurs tes vêtements de la veille sont en train d'être nettoyés." Sinbad regarda son corps pour constater qu'il n'avait plus les mêmes vêtements. Ja'far, en voyant l'action de Sinbad, ajouta : "J'ai demandé à un ami de me prêter ses vêtements et je t'ai changé." Sinbad rougit soudainement. Ja'far l'avait déshabillé ? Il l'avait changé entièrement ?

Ja'far détourna le regard, voyant que Sinbad avait compris. Mais le plus grand homme reprit rapidement son sourire enjoué avant de prendre Ja'far dans ses bras. "Tu es si adorable... pourquoi es-tu si dur avec moi les autres jours ? C'est injuste...je veux te voir plus souvent comme ça." Alors que Sinbad faisait semblant de larmoyer, Ja'far reprit avec un air amusé :

"Car tu es trop insistant, tout simplement." Sinbad comprit alors que ses méthodes n'avaient jamais été celles que Ja'far appréciait et sembla dépité. Ja'far se mit à rire légèrement, amusé par le dépit de Sinbad. Et il ajouta une phrase qui fit relever vivement la tête de Sinbad.

"Tu sais Sinbad... sache que tu es totalement mon genre."