A présent dans le couloir, je me rapprochais de la cage d'escalier. Tout à coup, plusieurs bruits de pas de courses. J'entrai discrètement dans une salle d'entretien. Un coup d'il et je vis que ces hommes là devaient faire partie de service de sécurité de nuit. Leurs visages étaient à découvert.
Ils entrèrent dans la cage d'escalier en trombe. N'avaient ils pas identifié les bruits de tirs à cet étage? Je reconnu King Kong en fin de fil le visage grave.
Emportés dans leur élan, ils ne remarquèrent même pas le corps de l'homme encore à terre. Cette négligence soulignait un point. Ce qu'il fallait protéger était plus haut. Cela devait être précieux pour qu'ils ne prennent même pas le temps de sécuriser leurs arrières.
Sans plus attendre, je suivis leurs pas. Rappelles toi. Quels chiffres s'est affiché sur l'ascenseur A. Je suis persuadée d'avoir vu l'étage auquel il s'était arrêté. Je l'avais vu mais sans faire attention.
Rappelles toi. En montant les escaliers à pas feutrés, je m'efforçais de visualiser la scène.
Les autres devant moi ralentissaient le rythme, si bien que je dû faire pareil pour ne pas les rattraper. Dépêchez vous bon sang.
En me concentrant, j'eu l'impression que l'étage comportait un chiffre avec une boucle en bas. Trois? Six? Huit? Neuf? La scène était encore flou dans ma tête mais le chiffre 8 me disait quelque chose.
Fais confiance à ton instinct. Au pire des cas, je monterais au neuf et je n'aurais plus qu'à descendre rapidement pour contrôler les autres au cas où je commettais une erreur.
La montée des escaliers ne m'était en aucun cas fatiguant. Au contraire du groupe d'intervention. L'agacement me monta. J'envisagea de les rattraper mais me justifier me ferait perdre trop de temps tout comme pour eux.
Déjà deux minutes devaient s'être écoulées. C'était trop long si les assaillants avaient une meilleurs formes physique que la sécurité du bâtiment.
Ne connaissant pas leurs objectifs, je me doutais qu'ils n'aurait pas le temps de vérifier tous les étages si le nombre donnés par l'autre était véridique.
Leurs présences indiquaient un cambriolage. Cependant la violence et les méthodes employées renseignaient sur la valeurs du butin à dérober.
De l'argent. Des plans. Des documents.
Peu importe. Je m'en foutais.
Sans la présence du vieux, je serais déjà partie pour ne pas être mêlée à cette histoire. Cette histoire qui je le savais déjà me forcerait à changer de poste, de ville et d'identité.
Enfin arrivée. Les autres continuèrent à monter non sans peine. Cependant la tranquillité de cet cage d'escalier, point stratégique présageait des embuscades ou des portes piégées.
Tant pis. Sans plus attendre, je donnai un grand coup dans le battant de la porte. Contre le mur, j'attendis une réaction. Aucune.
Aucun froissement de tissus. Aucun bruit métallique. Aucun chuchotement.
Je décida d'entrée. Arme solidement tendu devant moi. Un regard rapide sur le couloir m'indiqua que quelqu'un était passé il y a peu de temps ou était encore là. Le couloir était allumé et ce n'était pas l'éclairage de veille.
Si c'était le vieux qui était là, il avait dû avoir le temps de commencer son boulot. Dans la logique des choses, on doit commencer par les endroits les plus éloignés de l'entrée.
D'un pas déterminé, j'avançai. Droite. Gauche. Personne. Aucun mouvement. Totalement exposée, on aurait déjà tenté de me mettre hors d'état de nuire s'il y avait un quelconque individus malintentionnés.
VOUS LISEZ
Secret de l'aube: l'ombre t'aidera
Action~~ L'odeur étouffante de fer. Une goutte de sang tomba à terre et brisa quelque chose. Un fil se rompu. Le fil de ma raison. Je tombai à genoux. Et un cri déchira ma gorge. Un hurlement de désespoir. Un hurlement de rage. Un hurlement de haine. U...