Chapitre 6

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Je me réveilla, j'étais dans les bras de quelqu'un mais je ne savais pas à qui ils appartenaient...Mais bon, je m'y sentais si bien, pas besoin de se poser de question ! J'esseya alors de me rendormir.

"Attends mais ça veut dire que cette personne m'a retrouvée occupée de me droguer ??"

Je me mis alors a bougé dans tous les sens, j'étais paniquée, mais d'un coup un main attrapa mon bras.

Natasha : Sasha calme toi, c'est moi, c'est Natasha, tout va bien

"Merde, merde, je me suis endormie sur elle"

Moi : J'ai dormi longtemps ?
Natasha : Moins d'une heure, mais à ce que je vois ça t'as remis les idées en place

Je ne savais pas trop quoi répondre, personne ne m'avait jamais vu sous les effets de la drogue. Même pas mes meilleurs amis...
Et puis, c'était gentil ou méchant ce qu'elle venait de me claquer, je m'asseya alors en tailleur sur le lit, et elle fit de même.

Natasha : Je suis désolée, je ne voulais pas dire ça comme ça...C'est juste que
Moi : C'est juste que je suis une droguée, c'est juste que je suis minable. Je le sais déjà merci Natasha

Je lui avais répondu si sèchement que si elle s'était levée pour sortir de ma chambre je l'aurai compris... Mais à la place je sentis une main dans mon dos, elle mis une certaine force pour que je me rapprocher d'elle. Elle le fit tellement doucement, comme si elle ne voulait pas me brusquer, elle était incroyablement douce.

Natasha : Hé, ne dit pas ça, ce n'est pas ce que je voulais dire.

Des larmes commençaient à coulé, je ne m'étais que très rarement permise de pleurer en présence de quelqu'un. Mais avec elle, c'était différent, je me sentais comprise, à l'aise avec elle.

Moi : Tu voulais dire quoi alors ?
Natasha : Je n'ai pas perdue la personne que j'aimais en amour, mais j'ai perdue certains proches et je sais que c'est très douloureux. C'est une épreuve très difficile et personne ne peut te reprocher de perdre pied, tu as le droit. Mais s'il te plait, arrête ces bêtises, je ne pense pas que tes proches veulent te voir partir aussi tôt
Moi : Alors je t'ai parlée d'elle ?

"Pourquoi je lui ai parlée d'elle ? D'habitude je ne parle jamais d'elle"

Natasha : Oui, tu m'as parlée d'elle
Moi : Qu'est-ce que je t'ai dit à son sujet ?
Natasha : Pas grand chose, tu avais l'air si triste et en colère, tu m'as seulement dit que tu avais perdue la femme que tu aimais et que c'était incroyablement dure. J'ai assez vite compris qu'elle était décédée, j'avais déjà entendue des paroles similaires...
Moi : Oh je vois...
Natasha : Tu veux me parler d'elle ?
Moi : Tu veux bien que je t'en parle ?
Natasha : Oui, je t'écoute
Moi : Elle s'appelait Aria, elle était splendide. On s'est rencontré lorsqu'on avait 15 ans, on était amie mais assez vite j'ai commencé à développer des sentiments pour elle. Elle m'a bien fait galéré d'ailleurs ! On s'est mise ensemble un peu avant nos 16 ans, un 23 mars, on s'est embrassée sur un banc, c'était magique. On a partagée pleins de bon moments ensemble, mais seul ses parents et nos 2 meilleurs amis le savaient. J'ai toujours eu peur du regard des autres. Elle était merveilleuse, elle me rendait très heureuse. On a évoluée ensemble, on est passée de jeune adolescente à presque adulte ensemble. J'étais et je suis toujours très proche de ses parents, je les aime beaucoup. Mais d'un coup elle a commencée à changé, elle m'aimait toujours autant, elle était toujours aussi caline mais quelque chose avait changée en elle, quelque chose c'était cassée chez elle. Un week-end, elle m'a demandée de venir dormir chez elle, on avait l'habitude donc nos parents ne disaient rien. Mes parents n'avaient toujours pas compris que c'était bien plus que ma meilleure amie ! On a passée un merveilleux week-end, on a fait que des choses qui lui tenaient à coeur. Le vendredi soir on est allé mangé au restaurant, le samedi on est allé à la plage on a mangé là-bas et on a bronzé sur nos serviettes alors qu'on était littéralement occupée de se bouffer des yeux, et le dimanche on est restée chez elle devant netflix à se faire des papouilles. Le dimanche soir ça avait été spéciale, on avait couchée ensemble mais c'était différent des autres fois, c'était pas un simple désir c'était comme si elle avait besoin de me prouver son amour par autre que des paroles. Le lundi je commençais une heure plus tôt donc je suis partie de chez elle à 7h30, j'ai fait mes deux premières heures de cours normalement mais à 10h je ne l'avais pas vu, je me rappelle avoir  pensée qu'elle devait sûrement être avec des amis à elle. Et le reste de la journée je ne l'ai pas vu non plus, j'étais inquiète alors à la fin des cours je me suis pointée chez elle. Sa mère était rentrée mais son père était encore au travail. Je lui ai demandée si Aria était malade puisqu'elle n'était pas venue en cours, elle m'a dit que non et qu'elle pensait qu'elle y était. J'ai tout de suite rassurée sa mère en disant qu'elle devait s'être senti juste mal. J'ai alors préparée son goûter préférée, je suis montée dans sa chambre et elle était là. Couchée sur son lit, du sang partout, des seringues autour d'elle, plusieurs bouteilles de vodka autour d'elle. Elle était inerte. A cette vue j'ai lâchée mon plateau et j'ai essayée de la réveiller. Sa mère a alors débarquée, on a essayée de la réanimer mais c'était trop tard, elle était morte. Plusieurs heures plus tard on a découvert une lettre où elle expliquait se sentir inutile, qu'elle nous aimait mais qu'elle voulait une nouvelle vie et qu'elle était désolée. Depuis je vais mal, j'ai perdue mon rayon de soleil ce jours là

Bouleversée (à corriger)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant