J'ai connu la douleur profonde, celle qui entrave le cœur et la chaire celle qui empêche de respirer et de relativiser. Cette douleur, qui vous prend au dépourvu qui bloque tout vos espoirs, qui noircit vos idées.
Vous regardez le monde mais il ne semble pas s'arrêter pour vous.
Vous priez pour qu'il vous attende mais il ne le fait pas.
Comme quand un gosse demande à ses amis de l'attendre alors qu'au final il restera seul incapable de rattraper.
C'est cette douleur insurmontable qui me trouve trop souvent. Mon cœur se serre et disparaît, je veux crier mais personne ne m'entend.
Le monde défile mais sans jamais se soucier de ceux qui ont lâché le rythme.
J'ai lâché la corde et le bonheur avec.
Je suis comme resté sur le quai quand le train est parti.