Le Jeune Sorcier et le Servant

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Il était une fois, dans les temps anciens, où les dragons et royaumes majestueux existaient encore, un jeune sorcier.

Ce jeune sorcier, ténébreux et mystérieux était amoureux d'un magnifique jeune homme. Ce jeune était le servant d'un riche propriétaire d'une luxueuse auberge.

Le propriétaire était un homme avar et mauvais, maltraitant le jeune servant, le forçant à travailler jusqu'à l'épuisement. Lors de ses rares jours de repos, le servant en profitait pour retrouver son amant en cachette.

Durant ces retrouvailles, les amoureux visitaient des contrés magique jusque-là inexploré par qui que ce soit. Ils profitaient seuls, à l'abri des regards de leur amour interdit. Ils s'aimaient d'un amour puissant unique.

— Je t'aime plus que tout au monde, disait le servant.

— Et mon amour pour toi est plus grand que le multivers, déclara le sorcier.

Pour eux, ils étaient le grand amour l'un de l'autre, ils savaient que l'un comme l'autre, c'était la première fois qu'ils aimaient une personne à ce point et ils savaient qu'ils n'aimeraient plus personne d'autre de cette manière. Ils étaient heureux un court instant. Mais comme à chaque fois, le servant devait tôt ou tard reprendre son service, et le sorcier se contentait d'attendre jusqu'à la visite suivante de son grand amour.

Le sorcier vivait dans une petite maisonnette en bois, dans une petite forêt enchantée. Cette forêt était protégée par un sortilège, seuls les êtres magiques et les personnes que le sorcier autorisait pouvait voir cette forêt. Pour les autres, ce n'était qu'un épais brouillard avec quelques arbres à peine distinct rien de plus. Lors des longues absences de son amoureux, le sorcier attendait, attendait, et attendait encore et encore. Il en devenait petit à petit malade, cessant de manger et de trouver gout à la vie. Jusqu'à ce que quelqu'un frappa à la porte. A ce moment précis généralement, il savait que c'était Alexeï, le servant, son grand amour.

Quant à Alexeï, il savait que quand il rentrait à l'auberge de son maitre, c'était pour travailler ardemment. Il ne dormait que trois heures par nuit, se contentant de faire ce que le maitre lui avait demandé répondre aux exigences de ses clients n'importe quand. Pratiquement tous les soir, le maitre d'Alexeï organisait des soirées, accueillant toujours de plus en plus de clients, épuisant toujours de plus en plus le servant.

Lors de ces moments, Bane, le sorcier, allait de plus en plus mal et sombrait de plus en plus dans les ténèbres.

Les horaires incessants et les jours de congés changeant d'Alexeï créait de plus en plus de dispute entre les amoureux.

— Tu dois t'opposer à lui, disait Bane.

— Je ne peux pas, répondait Alexeï, c'est mon maitre, et grâce à lui j'ai un salaire, grâce à lui je peux aider ma mère financièrement.

— Tu ne peux pas rester comme ça à te faire maltraiter toute ta vie, renchérit Bane.

— Je n'ai pas le choix...

— ...On a toujours le choix.

Un jour, le riche propriétaire intercepta une lettre d'Alexeï destiné à son grand Amour le sorcier. Cela le mit dans une colère noire, « personne ne jettera de la honte et du déshonneur sur mon établissement » se jura t'il. Il força Alexeï à travailler encore plus dure et lui interdit de quitter son établissement jusqu'à nouvel ordre.

Bane attendais encore et encore. Les jours se sont transformé en semaine, les semaines en mois. Et toujours pas de nouvelle de son amour. Il tomba dans une profonde dépression et laissa les ténèbres l'envahir. Il était en colère contre son amant, en colère contre lui-même.

Il ne comprenait pas ce qu'il se passait, ni pourquoi son amour l'avait abandonné.

Alors, lors d'une nuit de profond désespoir, il eut recouru à la magie noire afin de savoir ce qu'il se passait. Il apprit alors que son grand amour était retenu chez le riche propriétaire.

Bane laissa ses ténèbres l'envahir. Il requit l'aide de tous les êtres magiques des plus maléfique au plus majestueux.

Il marcha un jour et une nuit jusqu'à l'auberge. Du monde étaient en train de danser sur une musique entrainante.

La musique cessa dès que le sorcier y entra.

Le riche propriétaire de l'auberge voulu alors le mettre dehors mais le sorcier le fit léviter à plus de deux mètres au-dessus du sol.

— La fête est finie, dis Bane, tout le monde dehors.

Mais personne ne bougea. De loin, il vit Alexeï l'implorer de relâcher son maitre. Mais Bane souffrait trop, la situation devait changer, il avait besoin de retrouver la chaleur de son amant, les baisers, la tendresse de sa peau et de ses bras. Il ne pouvait pas se permettre de relâcher le propriétaire.

Les gens se trouvait intrigué et amusé par les créatures magiques, ils commençaient à se moquer d'eux, et à les maltraité.

Bane repris le contrôle de la situation en relâchant le riche maitre qui s'effondra au sol.

— Vous voulez rester ? très bien, dis le jeune sorcier avec une voix qui semblais amplifié par un sort.

Le sorcier leva les mains en l'air et sur ce geste, toutes les portes de l'auberge se fermèrent et toutes les bougies s'éteignirent plongeant le monde dans l'obscurité la plus total.

Le sorcier matérialisa alors un long sceptre magique qui émit une faible lueur orange.

— Écoutez-moi, écoutez-tous ! la fête pourra bel et bien continuer, cependant, si un seul salarié de votre Auberge ici présent ne quitte pas votre établissement avant le couché du soleil, vous, riche propriétaire, tomberez dans l'oubli, votre auberge ne sera pour les autre qu'un bâtiment abandonner et vous serez condamné à errer dans votre bâtisse sans pouvoir en sortir.

Sur ce, Bane et Alexeï partirent en compagnie de toutes les créatures magiques.

La fois suivante, le riche propriétaire qui n'avait pas pris au sérieux le sort lancer par le jeune sorcier, retenu une fois de plus son servant.

Seulement cette fois ci, au moment précis où les derniers rayon de soleil cesserait de brillé, les clients disparurent un par un dans un nuage de fumé. Puis ce fut au tour d'Alexeï, qui au moment où son corps devint de la brume fut téléporté devant ce qui était pour lui un bâtiment abandonné. De l'intérieur, le riche propriétaire voulu s'échapper mais les portes et fenêtre restèrent fermer.

Il fut condamné à vivre tel un fantôme jusqu'à la fin de sa vie.

Les vagues dans ma têteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant