Chapitre 9

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• 13 Novembre 2021 •

Nous sommes vendredi matin. Je me demande encore pourquoi Aaron a fait ça hier. Vous aller me dire "MAIS T'ES DÉBILE OU QUOI ? C'EST PARCE QU'IL T'AIME GROS CRETIN !!!" Peut-être (et j'espère) mais mettez vous à ma place aussi, c'est dur à croire !

J'étais dans la cour de récréation quand Léna arriva et sans même m'y attendra, me donna, sûrement, la plus grande gifle de ma vie. Elle avait été encore plus douloureuse que celle que j'avais épargner à Aaron la dernière fois. Ma joue me brûlais, elle devais être bien rouge, je le sentais. Je sentis aussi Aaron arrivé en courant derrière moi, il m'attrapa par les hanches et me recula pour me mettre derrière lui, je m'agrippa à son sweat.

Aaron:- MAIS TU ES COMPLÈTEMENT MALADE ?!

Léna:- IL A EU CE QU'IL MÉRITAIT !

Il était en rogne, je savais qu'il avait envie de la frapper, son bras tremblait.

Je l'attrapa doucement, ça n'en valait vraiment pas la peine. Il me regarda quand il sentit la précision sur son membre. Il compris ce que je voulais lui transmettre. Il m'attrapa par la main et m'emmena plus loin.

Quand je me tourna, Léna nous regardait, elle avait l'air à la fois folle de rage, dégoûtée et...attristée ? Peut-importe, je me fichais bien de ce qu'elle pouvais ressentir.

Quand on arriva plus loin, nous étions tout au bout de la cour, dans un coin calme et plutôt discret. Aaron me pris par la taille et me fis un câlin qui dura loooooooooongtemps. Je ne bougea pas d'un millimètre, j'étais beaucoup trop bien pour ça.

Aaron:- Je suis désolé, tout est de ma faute...

Liam:- Nan bien sur que nan...c'est entièrement la faute de Léna, tu n'y est pour rien.

Aaron:- Merci...je t'aime...

Quoi ? Il avait dit quoi ? Je- enfin il- mais- D'OÙ ?! Qu'est-ce que je devais lui répondre, est-ce que je devais lui demander pourquoi il avait dit ça ou...j'avais une meilleure idée pour avoir toutes les réponses à mes questions qui n'arrêtait pas de tourner dans ma tête.

Liam:- Moi aussi.

Aaron releva ma tête et, pour la troisième fois de la semaine, m'embrassa. Mais là c'était different, c'était long et tendre, mais c'était surtout, officiel.

Je pensa un tas de choses, j'avais l'impression d'avoir des feux d'artifices dans la tête, tout était beau et joyeux, comme un rêve inimaginable. Je pus enfin résoudre les questions que je me posait depuis si longtemps, pourquoi est-ce qu'il m'avait pris par les hanches la dernière fois ? Pourquoi m'avait-il embrasser devant tout le monde ?

Pourquoi m'avait-il de nouveau embrasser, mais dernière le collège ?

Pourquoi les choses semblait tellement différentes en ce moment ?

Pourquoi m'embrassait-il là tout de suite ? ... Parce qu'il m'aimait.

Me rendre compte de cette révélation tellement inattendue me fis parcourir un frisson du haut de la tête jusqu'au bout des orteils, c'était la meilleure sensation du monde, être aimé autant que celui qu'on aime.

J'aurais voulu que ce moment ne se termine jamais, mais la sonnerie en décida autrement, il retira seulement ses lèvres après autant de temps, et me regarda en face, il me souriait, lui aussi avait l'impression de rêver, de flotter, ou même d'être drogué au bonheur.

Il me pris de nouveau par la main et on alla rechercher nos sacs pour encore 1h de cour, après ce serai le week-end et après... je ne savais pas, et je m'en fichais, plus rien n'avait d'importance, maintenant, tout était fantastique.

Ce soir la, j'étais aux anges, la mère d'Aaron avait négocier avec la mienne pour que je reste tous le week-end, et me mère avait accepter.

Vous vous rendez compte ? Un week-end avec votre copain (bon ça je suis pas trop sur, peut être que je suis une sorte de plan Q).

Malheureusement, on devra faire nos devoirs, mais au moins je les fait avec lui et je n'aurai pas à supporter mon stupide frère.

Donc après être partit de chez moi, je déposa mes affaires chez Aaron et nous partirent, lui et moi, en forêt car il voulait me montrer un truc.

Le trajet dura une vingtaine de minutes.

Aucun de nous ne parla. Il y eu un blanc de 20 minutes, mais ce silence n'était pas gênant, il était agréable, reposant.

Nous arrivâmes au milieu d'une clairière. Quelques arbres filtraient la lumière (ou ce qu'il en restait), des fleurs blanches jonchaient sur le sol et un tronc d'arbre mort, s'étendait sur le

milieu du paysage. C'était magnifique.

Quand je me tourna vers Aaron, il était agenouillé devant moi et me tendait une fleur.

Aaron:- Euh, Liam... Est ce que tu veux... sortir avec moi ?

Je pris la fleur, je souris et répondît :

Liam:- Oui, bien sur que oui.

Aaron se leva et se jeta sur moi.

Nous tombâmes ensemble au milieu des fleurs en riant.

Juste de voir le visage joyeux d'Aaron me rendait heureux et comblait tous mes désirs.

Le soir on regarda un film policier.

J'étais adossé sur Aaron et nous étions main dans la main, lui caressait la mienne.

Ses parents et sa sœur était partis chez des amis et ne revenaient que le lendemain après midi ce qui nous laissait le temps de profiter, rien que tous les deux.

À la fin du film, nous étions serrés l'un contre l'autre, comme un vrai couple.

Liam:- Euh, Aaron ?

Aaron:- Oui ?

Liam:- Est ce que c'est nécessaire de dire aux autres qu'on est en couple ?

Aaron:- Si tu veux qu'on le dise ou pas, je suis d'accord, il faut juste que tu me dises ce que tu préfères.

Liam:- Je préfère ne pas le dire, parce que je-

Aaron:- Tu n'es pas obligé de te justifier, je comprend, si tu ne veux pas que les autres sachent ta vie privé, c'est ton choix, et je le respecte complètement.

Je fondis suite à ses paroles, c'était trop mignon, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit d'accord avec moi.

Aaron:- Je tiens juste à m'excuser d'abord, car, me connaissant, trop content d'être en couple avec toi, je vais potentiellement faire quelque chose sans faire exprès qui fera comprendre aux gens qu'on est ensemble, donc pardon d'avance.

Je ris simplement, la façon dont il l'avait dit me fit rire. De toute façon, je n'avais rien a répondre à ça, moi aussi je le connaissait, et moi aussi je savais bien que le secret ne durerais pas éternellement, tout fini par se savoir. Simplement, j'espérais juste avoir un tout petit peu de temps pour m'habituer et à me faire a l'idée que tout le monde serait au courant bientôt.

Aaron:- Et au fait, tu penses que t'es parents accepteront le fait que tu sois gay ?

Liam:- Ça m'étonnerait, et vaut mieux pas que je leurs dise, sinon mon frère le saura d'un moment à l'autre, et je ne crois pas qu'il soit très d'accord avec le fait qu'être LGBTQ+ soi normal. Et sinon toi t'es parents ils réagiront comment ?

Aaron:- Je pense qu'ils l'accepteront. Mais sache que je serais toujours avec toi pour te soutenir.

Je sourit et l'embrassa furtivement.

Puis nous nous endormir blotti l'un contre l'autre.

Le reste du week-end se passa merveilleusement bien. Mais les temps avec Aaron n'était jamais assez long. J'eu l'impression quand un clin d'œil, nous furent lundi.

FeelingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant