Chapitre 6

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• 9 novembre 2021 •

Nous sommes lundi, et aujourd'hui c'est la rentrée. Je repense toujours à ce jour, le 18 octobre, le dernier jour où Aaron m'a parlé.

Le lendemain, Aaron m'évita comme la peste, puis le jour d'après encore, et encore, et jusqu'à la fin de la semaine, et pendant toutes les vacances par message, il alla même jusqu'à me bloquer.

La semaine avant les vacances, il avait réussi à trouver un prétexte pour ne plus me ramener en voiture, que ça mère avait apparemment avalé avec succès. Depuis ce jour, je n'avais plus participer en cour, je n'avais pas non plus bosser enfaite, trop occupé à me torturer l'esprit au sujet d'Aaron, et ce que tout le monde avait remarqué aussi, je n'avais plus sourit.

Margaux et Zoé était dépitée, elles en voulaient à Aaron.

Margaux ne lui parlait plus vraiment d'ailleurs, elle disait "en tant que voisine de table de mathématique, je m'engage solennellement à être de tout cœur avec toi, et espère qu'un jour tu retrouveras ton crétin de meilleur ami et putain de merde vous vous embrasserez et il arrêtera toute ces conneries avec Léna !"

Elle me faisait rire, mais intérieurement seulement je vous rappelle, car même après toutes les tentatives de mes amis, rien n'avait fonctionné pour me faire retrouver ne serait-ce qu'un fragment de mon sourire.

Ce jour là, la classe finit plus tôt que prévu, et, Aaron devant attendre la fin des cours de sa mère, eu l'autorisation de sortir, mais devait revenir à l'heure ou sa mère finissait pour rentrer avec elle. Léna, ayant fini, elle, normalement, comme tous les lundis, accepta pour ne pas le laisser seul, de rester avec Aaron jusqu'à ce que ce soit l'heure pour lui de rentrer. Je n'avais pas grand chose d'autre à faire moi non plus, de plus, je n'avais aucune envie de rentrer plus tôt si c'était pour supporter ne serait-ce qu'une heure de plus avec mon frère dans ma courte existence. Alors je décida de rester dans les parages où ils iront pour m'occuper (oui, je suis très clairement un espion ET un violeur d'intimité et alors ?)

Je les suivis longtemps, eux ne me remarquèrent pas, trop occupé à faire les in love l'un envers l'autre. Pourtant, au moment où je me décida à me casser, de peur de dégobiller face à tout cette amour nunuche, je pu entendre qu'il était entré en dispute.

Léna:- Nan je t'ai dit ! Si tu veux être complètement épargné de cette stupidité d'être bi ou je ne sais quoi tu dois arrêter de traîner avec ton meilleur ami !

Aaron:- Mais, Léna, c'est mon meilleur ami...et il me manque...

Léna:- J'en ai rien à faire ! C'est lui ou moi tu choisis !

Il eu une minute de silence.

Aaron:- ...je ne sais pas Léna...

Elle leva le bras, elle allait vraiment...? Je courus de toute mes forces. Peu importe qu'ils me repèrent, peu importe qu'ils me traitent de tous les noms pour les avoir suivis, je m'en fichait, tout ce qui comptait, c'était que j'arrive à temps avant qu'elle ne lui mette une gifle ! Après avoir tapé le meilleur sprint de ma vie, je m'interposa et vlaaaa ! Je me la pris de plein fouet !

Putain, elle n'était pas allé de main morte cette con***se. Mais malgré la douleur, je ne pus m'empêché de crié un grand yes dans ma tête quand je compris que j'avais réussi à épargner cette douleur à mon meilleur ami !

Léna:- QU'EST CE QUE TU FAIS LÀ TOI ! C'EST TROP ! TOI ET MOI AARON, C'EST TERMINÉ MAINTENANT, JE ME BARRE !

Ce qu'elle fit, pour mon plus grand soulagement. Je m'attendais à voir Aaron lui courir après et à lui supplier de ne pas le quitter, de l'excuser ! Mais nan, au contraire, il était encore derrière moi quand il m'attrapât par derrière et...aux hanches...Contrairement à la dernière fois, à celle du 18 octobre ou je ne su jamais pourquoi il eu la bonne idée de faire ça, et où j'avais rougis de la tête aux pieds, là, et depuis longtemps, je souris. Je souris si fort que je crus que je m'en décrocherait la mâchoire. J'entendais Aaron pleurer, mais pas pour la tristesse de la rupture de sa relation, nan, il pleurait de joie, la joie d'avoir retrouvé son meilleur ami, de m'avoir retrouver MOI.

Aaron:- Merci Liam, merci, merci, merci, merci et encore merci. Cela faisait quelques temps que j'avais compris que ma relation avec Léna était toxique mais...je ne...je ne savais pas comment...

Liam:- Comment finir en douceur ?

Aaron:- Oui...c'est ça...

Liam:- Je suis content d'avoir retrouver mon meilleur pote. -lui soufflais-je.

Aaron:- Moi aussi...si tu savais à quel point tu m'as manqué ! À quel point ça été dure de t'ignorer, de ne pas te serrer dans mes bras pour m'excuser de t'avoir mît de côté comme ça, de ne pas avoir pu répondre à tes messages en te décrivant à quel point j'ai était con ! J'aimerais me frapper pour m'excuser de la douleur que j'ai dû te provoquer, même si la douleur des coups ne rivalisera jamais avec celle du cœur...

Liam:- L'important, c'est que tu sois de retour.

Je ne pouvais m'empêcher de sourire, tout était trop beau, je croyais que ce jour n'arriverai jamais et pourtant !

Aaron me lâcha enfin et je me tourna pour pouvoir enfin le regarder en face, il était toujours aussi beau..."tousse-tousse" oui bon enfin c'est bon chut ! Il regarda l'heure qu'il était, il fallait y aller. Sur le chemin du retour, il me demanda si je voulais qu'il me ramène, j'accepta avec plaisir, je n'avais plus envie de le lâcher d'une semelle !

Je ne demanda pas la fameuse excuse d'Aaron pour qu'à l'époque je puisse ne plus rentré avec eux, mais la mère d'Aaron et sa sœur furent apparemment contentes que je sois de retour, tellement d'ailleurs, que j'eu l'autorisation de rester chez eux jusqu'à la fin de l'après-midi, on avait tellement de chose à rattraper Aaron et moi !

Puis il fut l'heure de rentrer, je quitta mon meilleur ami sereinement, sachant avec certitudes que j'allais de toute façon le revoir vite maintenant. Lorsque j'arriva chez moi, je m'allongea sur mon lit, écouteurs dans les oreilles et repensa à cette journée de folie en ne m'arrêtant pas de sourire...

FeelingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant