Tu es à ma merci, Myrna . » Sous le choc, Myrna se force à ne pas chanceler face aux menaces de Yacin.
Quelle terrible erreur elle a commise en acceptant se rencontrer cet homme impitoyable !
Yecin Aslan Bey est un hommes d'affaires à succès trava...
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Yacin ferma les yeux et savoura le massage de sa nouvelle maitresse qui promenait ses mains sur ses épaules musclées avec un enthousiasme évident. Dès qu'il l'avait invité dans son luxueux appartement , elle avait accouru et répondu à tous ses caprices avec empressement. Yacin soupira d'aise. Rien ne valait pareil moment de sensualité, après une longue journée de travail.
- Ça te plait?
- Mmm, murmura-t-il. C'est agréable...
La sonnerie de son tél retentit soudain. Yacin l'ignora , mais la sonnerie cessa un moment avant de reprendre .
Sa secrétaire .
- OUI ! maugréa-t-il. Je vous ai dit que je ne voulais être dérangé sous aucun prétexte !
A l'autre bout du fil, sa secrétaire toussota, gênée.
- Euh... une femme cherche à vous joindre, monsieur. Elle dit qu'elle est votre futur ex femme et que c'est urgent. Elle est en ligne Mr.
Yacin demeura interdit un bref instant.
- Ma femme ? dit-il enfin, comme étourdi.
En l'entendant, sa maitresse s'écarta de lui et le considéra en pinçant les lèvres.
- Oui monsieur, poursuivit avec hésitation sa secrétaire . Que dois-je lui dire ?
Qu'elle est la plus grande erreur que j'ai commise dans ma vie !
Depuis quatre ans, Yacin n'avait pas eu des nouvelles de Myrna . Quatre misérables années s'étaient écoulées depuis sa trahison, qui l'avait laissé ivre de douleur. Il était allé la voir il y'avait presque une semaine pour mettre fin aux harcèlements et aux pressions que sa grand-mère exerçait sur lui ces derniers jours , allant jusqu'à l'empêcher de rentrer chez elle et de la voir lorsqu'elle était tombée malade.
D'un geste de la main, il demanda à sa maitresse de partir .
Celle-ci quitta la chambre à contrecœur.
- Passe-la-moi, ordonna-t-il à sa secrétaire.
Myrna se mordit les lèvres .
Cette attente était vraiment exaspérante et elle redoutait cette conversation depuis qu'elle s'était affranchie de la prison du mariage où cet homme égocentrique l'avait retenue prisonnière Mais plus rien ne la rattachait à lui , pas même son fils .
Soudainement, elle sursauta. La musique venait de s'interrompre et elle entendit sa voix :
- Qu'est-ce que tu veux ?
En reconnaissant le timbre autoritaire de sa voix, elle frissonna.
- Je vais bien merci , répondit-elle en s'efforçant de dissimuler son trouble.
- Qu'est-ce que tu veux ?insista-t-il d'un ton hostile.
