obsession

6. Interrogatoire

PDV : Alyzée.

- Tu es vraiment un con ! Comment oses-tu me faire ça ? Cris ma mère au téléphone. Oui Oui c'est ça tu n'as cas me raccrocher au nez ! Hurle elle avant de jeter son téléphone à travers le salon de notre petite maison.

Et après ça, elle se remet à jeter tous ce qu'elle trouve. Tous ce qu'elle a sous la main. Je suis dans ma chambre et je joue avec ma poupée préférée.

- La pute se réveille. Dis une voix masculine que je ne crois pas connaître.

J'ai mal à la tête. La douleur tape à l'intérieur de mon crane. Je prends peu de conscience, j'ouvre difficilement les yeux, puis je me mets directement à tousser. J'essaie de reprendre ma respiration.

Une fois calmée, je regarde la pièce autour de moi. L'air de la pièce est glacial. Enfaite non, L'ambiance de la pièce est glaciale. Je me rends compte que je viens encore une fois de rêver de mon enfance quand soudain un homme posa violemment une chaise à l'opposé de la table devant moi faisant sursauter. Il s'assoie dessus avant de poser des dossiers sur la table. Ma respiration de coupa et j'écarquille grand mes yeux en voyant cet homme pointer une arme sur moi. Quand je prends conscience que j'ai les mains attachée, j'essaie de me défaire

- C'est pas la peine que tu es attachée. Tu vas répondre à mes questions calmement si tu ne veux pas te prendre une balle dans la tête.

Un homme rentre dans ce qui me semble être un genre de cellule de prison. Je l'ai entendu descendre des escaliers et j'entends du bruit en haut. Alors je devine que je suis dans le sous sol d'une maison. Les larmes sur mon visage ne s'arrêtent pas de couler. J'ai du mal à respirer une cause du stress provoquée par l'arme qui est visée contre moi.

- Du calme Denté. C'est pas comme ça qu'elle va parlé. Baisse ton arme.

L'homme qui vient de rentrer pose un dossier sur la table en fer devant moi avant de s'assoir lui aussi sur une chaise qu'il vient de poser à coté de l'autre homme. Je me calme doucement.

- Maintenant tu vas répondre à nos questions. Dit l'homme dont je ne connais pas le nom. dit nous ce que tu sais sur William Walker.

Je fronce les sourcils.

- Quoi ? Comment ça ?

- Dit. Nous. Ce. Qué. tu.Sais .Sur .William. Warner  ! Cria l'homme nommé Denté en repointant son arme sur moi.

Mes larmes reprennent sur mes joues.

- Je- J'en sais rien ! C'est mon patron dans le club ou je travaille, je ne sais rien de lui !

- Ton patron ? Dit l'homme a coté de ce "Denté". Dans le club de strip-tease ?

-Oui . Le club lui appartient mais il n'a pas son nom dessus.

- On se demande bien pourquoi.. Marmonna " Denté "

Denté se redressa avant de dire ;

- Lewis, tu as les photos ?

Lewis. Lewis et Denté. C'était les prénoms des deux hommes qui se tenaient devant moi. Denté a re descendu son arme. Et Lewis prend les dossiers qu'il avait posés quelques minutes plus tôt sur la table en fer rouillée. Il sort deux photos qu'il pose devant moi.

- Tu les connais ? Demande Lewis.

L'un d'eux est William. Je hoche donc la tête positivement avant de dire.

- Lui c'est William. Dis-je en pointant du doigt la photo en question. Mais lui, je ne le connais pas. Dis-je encore une fois en montrant cette fois l'autre photo.

Les deux hochent la tête.

Je me mets à regarder autours de moi pendant que les deux hommes armés se sont leviers pour aller fumer dans un coin de la pièce. La pièce ressemble vraiment à une cellule de prison. Même si j'ai des biens compris que je suis sous une maison. Il y a une odeur qui me fais penser que je ne suis pas la première personne à venir ici. Je pose les yeux sur les dossiers sur la table. Il y a des papiers, certains sont sur moi. Je m'arrête quand je vois la photo d'un homme. Je fronce les sourcils. Il m'a dit un truc.

- Quoi ? Demanda Denté en remarquant sûrement que je fixais une photo.

Mais j'ai beaucoup trop de questions en tête pour réfléchir.

Je suis sur que je le connais lui.

- Quoi ?!

Merde. J'ai dis ça à haute voix.

- Redis ça ?

-Je- _

- Comment tu le connais ?! dit Denté en criant.

- Je- Je sais pas ! Sa tête me dis quelques chose mais je ne sais pas !

- Réfléchis ! M'hurle t-il.

- Je sais pas ! Et mes larmes reviennent encore une fois.

Les deux hommes soufflent avant que Denté remonte vers l'étage par un escalier. Lewis le suis immédiatement.

° ° °

Cela doit faire des heures que je suis dans cette cellule. Lewis est re descendu fermer la grille de la pièce avant de remonter sans me dire un mot. J'ai essayé de lui demander qui était cet homme.

Les questions dans ma tête ne cessent pas. Je me demande toujours la même question depuis ce que je pense être des heures.

Je me demande qui est cet homme. Pourquoi ce "Denté" a t-il eu cette réaction ? Ai-je vraiment déjà vu cet homme ? ou suis-je ? Que me veux ces hommes armés ? Quel est le rapport entre moi et Walliam ?

Mes larmes reviennent encore une fois. Parce que je réalise que je suis fait kidnappeur par des hommes avec des armes qui ont des dizaines d'infos sur moi dans des dossiers. Alors je comprends très vite qu'ils ne comptent pas me laisser partir d'aussi tôt. Mes larmes se calment quand je me mets peu à peu à m'endormir.

Je suis réveiller par le bruit d'une porte qui claque à l'étage. Une personne descend les escaliers à toute vitesse. Je n'ai même pas vu la personne qui arrive que mes larmes sont déjà entrain de couler.

Quand je vois l'homme rentre dans la pièce. Je sentais mon sang se glacer et mes yeux s'écarquiller. Parce que c'est la que j'ai compris, c'est la que je me suis souvenue.

Aaron Ward.

Les souvenirs de ce qu'il s'est passé derrière le club quand j'allais rentrer chez moi. Je réalise alors que je ne viens pas simplement de me faire kidnapper par des hommes armés. Je viens de me faire kidnapper par le cartel le plus puissant de Los Angeles si ce n'est pas de tout les États-Unis. Et que le chef de celui-ci se tient debout devant moi. Une arme à la main. Le regard noir. Il s'approche de moi. Je me redresse sur ma chaise.

- Maintenant tu vas répondre à absolument toutes mes questions. Moi je n'hésiterais pas. Je ne te laisse pas la vie sauve.

Et il va me tuer.